partie 8

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J'essuie vite mes larmes, mais trop tard, quand je m'apprêtais à monter, Murat, m'a grillée !
J'avais des bouffées de chaleurs, les mains moites, les joues en feux ! Mon cœur ? Était dans tous les états. Murat ? Il me regardait avec un regard noir. Je pouvais lire dans ce regard, sa haine, sa colère. Moi ? Je l'admirais, il était beau, même énervé, plus je le regardais, plus mon amour s'intensifie. J'avais l'impression qu'il n'y avait que lui, que le monde s'était arrêté de tourner, qu'il n'y avait plus que lui et moi.


Mais non, ce n'était pas le cas, moi, je le regardais avec un regard rempli d'amour, et lui avec un regard rempli de haine ! Nos sentiments étaient opposés, mais je gardais espoir, l'espoir qu'un jour son cœur batte pour moi, oui j'espérais car l'espoir ne meurt pas, ça ne meurt jamais.



J'étais dans ma bulle, mes sentiments avaient pris le dessus. Mais il fallait que je me rende à l'évidence. Murat me regardait de façon à avoir des explications..

Moi – Euh.. Euh.. Désolée, mais retournez.. retournez vous emb.. vous parlez ! Enfin.. Bref, selam !


Murat, comment vous dire ? Il était encore plus énervé, il fonçait les sourcils, serrait la mâchoire ! La fille était plantée derrière lui, et regardait la scène choquée.

La fille – Encore elle ? Mais va ailleurs ma sœur ! -avec une voix aiguë-


De quel droit elle ose me parler comme ça ? Et en plus devant Murat !


Moi – Évite de me parler comme as, je suis pas ta copine ou quoi, j'ai passé l'âge des gamineries, c'est pas hasard que j'vous ai vu, c'est vous qui vous vous êtes arrêtez ! CONTINUEZ HEIN ! AZI !
Murat – Hazal, wAllalh arrête de jouer la folle ! Et toi -en pointant la fille du doigt- ouvre pas ta bouche comme ça !

La fille à fermer sa bouche sec !

Moi – Dis le à ta copine ça ! Allé selam !
Murat – Tu fais trop la ouf wAllah !
Moi – T'as que ça dans la bouche ou quoi ? J'suis ouf, j'suis ouf ! Ouais c'est ça ! Azi, ta meuf elle perds patience !
Murat -en m'attrapant par la mâchoire encore une fois- LA PROCHAINE FOIS QUE TU ME PARLES COMME ÇA T'ES PLUS VIVANTE ! ANLADIN MI ? (t'as compris)  QUE TU SOIS LA REUS À ALI OU PAS, J'MEN BALEK ! NACHAVE MAINTEANT !


Il me lache la mâchoire


Moi – J'suis pas elle -en montrant la fille du menton- pour que tu m'parles comme ça ? J'vais pas t'obéir comme elle le fais, je te le répète Murat, t'es personne pour me parler comme ça !
Murat – J'le fais pour Ali, pour pas que tu finisses pas être une veille meuf, tu fais c'que tu veux maintenant ! Wallah, pour moi t'es rien, j'te l'redis, c'était pour Ali, pour pas qu'il ait une veille meuf pour sœur !

Comment vous l'expliquer ? Il m'avait détruite ! J'avais qu'une petite lueur d'espoir en moi, et il avait réussit à me la faire disparaître !

... - Hazal tu dis quoi là ? L'espoir ne meurt pas ! L'oublie jamais !


Vous commencez à me connaître je pense, vous savez que j'suis maladroite, schyzophrène, et vous avez peut être remarquer que j'suis aussi pas du genre à m'faire marcher sur les pieds par qui que ce soit !


Moi – Mais t'inquiète pas, Ali n'a pas besoin de ça pour savoir c'que je fais, il me fait assez confiance ! Il sait que je tomberais pas au niveau de ta meuf !


J'me sentais un peu mieux après lui avoir parler comme ça !

La fille -à Murat- Dis lui de dégager bébé, sinon ça va mal se finir !
Moi –En riant et d'un ton calme- Ma pauvre, wAllah.. Si tu savais..
Murat et la fille -synchro – Quoi ?!



Je les regarde, souris et monte les escaliers. Je leur avait insinuer que leurs paroles ne m’atteignaient pas, mais c'était tout le contraire. J'avais mal, au fond de moi, les paroles de Murat, celles de sa « copine », leur baiser tournait en rond, se réanimaient devant les yeux. C'était trop pour moi, trop ! Je monte à toute vitesse chez moi. Je dis à ma mère que j'avais mangé et tout. Je rentre dans ma chambre, me pose sur mon lit. Je pense, encore une fois, je me pose des tonnes de questions.



Et là je me dis que c'est pas les regrets qui changeront tout, alors je vais faire mes ablutions, et je vais prier. Je prends le coran et le lis pendant un bon bout de temps. C'est les seuls remèdes. Ça m'avait appaiser, je me sentais mieux. Je prais Allah pour que je puisse l'oublier, pour que j'aie une vie plus facile, plus sereine.



Je me lamentais sur mon sort ? Oui, c'est ça, j'ai honte de le dire, mais faut dire, que dans les moments comme ça, on réfléchis pas, qu'Allah nous pardonne.

Je m'endors sur ces pensés. Le lendemain je me réveille très difficilement. Je vais dans la salle de bain, me lave. J'enfile un jogging, et je vais devant la télé. Ma mère était à la caz, donc c'était elle qui avait fait le ménage et préparer à manger.


Neyse -bref-, la journée se passe lentement. Les gars m'avaient appelée pour que je descende en bas. Je m'ennuyais, alors pourquoi pas. J'enfile un sweat à capuche et descend.


Je sens quelqu'un derrière moi, je me retourne pas pour pas passer pour la conne et j'avance en direction de la bande. Une fois avec eux je me retourne et j'aperçois Murat qui s'avance vers la clique aussi ! Oh nan, pourquoi il faut qu'il resurgisse à chaque fois que je vais passer un bon moment ? ! Et en plus, le lendemain d'une embrouille !



Une après-midi , en présence de Murat ça va donner quoi ?

Chronique d'Hazal J'ai Beau Souffrir Mais Mon Coeur Reviens Vers ToiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant