༄ Chapitre 9

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DAGON


Je remontai à la surface, une main solidement accrochée à la base de la queue de sirène de cette petite garce. Pour qui se prenait-elle ? Pensait-elle réellement pouvoir m'échapper aussi facilement. C'était une moins que rien qui se prenait pour une guerrière. Pourtant... je n'arrivais pas à la sortir de ma tête. Depuis qu'elle était là, peu importe laquelle de mes concubines je baisais, c'était toujours elle que je voyais. Elle et son regard sauvage qui refusait de se soumettre à mon autorité. Ça me donnait vraiment envie de lui briser la nuque, mais, en même temps, j'étais incapable de le faire. Je voulais la pousser encore et encore, jusqu'à ce qu'elle cède. Mais allais-je seulement y arriver avant de la tuer ? Je n'en avais aucune idée.

Mon regard se porta sur la créature qui s'agitait furieusement derrière moi pour retourner à l'eau. Je la balançai un peu plus loin, afin qu'elle ne parvienne pas à regagner le trou d'eau. Elle n'allait pas s'échapper, je ne le permettrais pas. Je m'accroupis pour la regarder un peu plus attentivement, elle était vraiment jolie sous cette forme, comme l'avait dit cette vieille sorcière de Tiiana, difficile de croire que c'était une artificielle. Je me remis debout et marchai jusqu'à elle. Je la vis, vainement, essayer de ramper pour s'éloigner de moi. Je la rattrapai alors qu'elle n'avait même pas fait un mètre, l'obligeant à se mettre sur le dos pour que je puisse voir son visage. J'emprisonnai ses poignets d'une main, juste au-dessus de sa tête.

— Tu n'iras nulle part, Aesma, lui dis-je en me positionnant à califourchon sur son corps.

— Pour l'instant.

Ne pouvait-elle pas s'empêcher d'être aussi impertinente? Visiblement non. Je lui décochai une gifle sèche qui lui fit tourner la tête sur le côté. Ses cheveux mouillés collaient à son visage blafard, et pourtant si parfait. Je pouvais voir la zone touchée se mettre à rougir sous l'impact. Je lorgnai en direction de sa lourde poitrine qui se soulevait à chacune de ses inspirations. Lentement, ma main libre se déposa sur une des rondeurs pour la presser légèrement. Ce geste arracha un glapissement de surprise à Aesma. Mes yeux remontèrent pour sonder ses traits, elle avait toujours la tête tournée sur le côté, mais je pouvais très clairement distinguer sa mâchoire crispée. Elle devait serrer les dents. Plissant légèrement les yeux, je ne la quittai pas du regard, en me mettant à masser lentement le sein que je tenais dans ma main.

Je la sentais se tendre petit à petit. Je me doutais bien qu'elle ne devait pas apprécier ce que j'étais en train de lui faire – et je me fichais bien qu'elle aime ça ou non –, mais, pour la première fois, je pouvais l'avoir sans qu'elle puisse prendre ses jambes à son cou ou se débattre comme une harpie. Alors je ne comptais pas laisser passer ma chance d'en profiter. Mes doigts s'emparèrent de son mamelon sans prévenir, lui tirant une nouvelle exclamation de surprise. Là seulement, elle daigna enfin m'accorder de nouveau un regard. Il était rempli de colère et de froideur, cela me fit frissonner d'excitation. Elle était vraiment jolie quand elle était en colère. Cet air de sauvageonne faisait gonfler ma queue dans mon pantalon. Je continuais de jouer avec le petit bout de chair et avec le bijou qui s'y trouvait, lui arrachant par moments quelques couinements pathétiques. Et à ma grande surprise, je pus sentir la pointe de son sein devenir rigide entre mes doigts.

Je jetai un coup d'œil vers l'autre rondeur pour m'assurer que je ne rêvais pas. Et ce n'était pas le cas, son autre téton était aussi fièrement dressé. Visiblement, son esprit exécrait ce que j'étais en train de faire, mais son corps semblait apprécier le traitement que je lui imposais. Cette constatation acheva de gonfler mon érection. J'avais tellement envie de la baiser, mais cette foutue transformation m'en empêchait. J'avais horreur de coucher avec une femme transformée, c'était désagréable au possible, ça glissait et ces furies pouvaient vous lacérer le dos avec leurs griffes. Enfin, je pouvais toujours faire autrement, je devrais m'en contenter pour cette fois. Je relâchai le sein que je malmenais depuis un petit moment pour venir m'emparer de sa nuque.

༄ ⸻ ̼𝐁𝐥𝐚𝐜𝐤 𝐒𝐞𝐚  ● [ 𝘕𝘰𝘶𝘷𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘝𝘦𝘳𝘴𝘪𝘰𝘯 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant