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Sophie Assmey.

J'ouvre difficilement les yeux, aïe la migraine post/crise.
J'essaie de me relever mais un bras m'en empêche, je réalise alors que le bruit d'à côté n'est pas mon chauffe-eau.
Hakim.
Putain.
Je passe ma main dans sa barbe en la tiraillant un peu, un grognement digne d'un ours résonne dans la pièce avant que ses pupilles noires se posent sur moi.

Sophie-Tu ronflait

Hakim-Menteuse.

Il s'étire et me pousse a l'autre bout du lit, j'en profite dégourdir mon bras mais avant que je ne puisse me recaler il repose sa main sur mon bras et me ramène vers lui.

Hakim-Ca va mieux ?

Sophie-Mh, merci.

Hakim-Pour ? J'ai rien fait.

Sophie-Tu m'as calmé, putain j'ai honte, ils doivent vraiment me prendre pour une folle.

Hakim-Je te dit que non, je referais une soirée plus posée avec les gens importants et ils verront que c'était qu'un mauvais timing, il t'en parleront même pas.

Sophie-Ils doivent penser que t'as ramené une folle, et que Gab traîne avec des gens touchés, entre moi et Raf...

Hakim-Te compare pas à ce fils de pute. Je te dit qu'ils en auront rien a foutre.

Sophie-Je te fais confiance.

Il me sourit en posant son menton sur le haut de mon crâne.
Je me rendors au bout de quelques minutes, quand je me réveille je suis seule dans le lit, en me retournant je vois que mon téléphone est posé sur la table de nuit, je l'attrape et par miracle il a encore de la batterie.

« Gab:Coucou ma belle tu me rejoins au tram demain faut que je te parle d'un truc ?

Anna🐱:Je vois Yannick ce soir faut qu'on s'appel !!!!

Antony:T'as dormi ou ? J'ai vu que t'etais pas chez toi »

Comment ca « j'ai vu que t'étais pas chez toi » ??? Quel genre de psychopathe ce mec ?
Je sors du lit et me change puis pars a la recherche de l'ours mal luné, il est à moitié avachi sur son canapé entrain de jouer à Fifa.

Sophie-T'aurait pu me réveiller...

Hakim-J'savais pas t'avais un mec t'aurais pu me le dire, on aurait pas dormi ensemble.

Ques qu'il me raconte ?

Sophie-Tu crois vraiment que si j'avais un copain j'aurais fait ca ? Mais tu me prends pour qui ?

Hakim-J'sais ap on se connait a peine. Bah il s'est inquiété il t'a envoyé pleins de messages.

Sophie-Mais tu regarde mes messages ?? Tu parles d'Antony ?

Hakim-Je voulais juste te donner ton tel je l'ai vu j'ai pas regardé, je m'en fou de son nom je veux juste que tu le respect.

Sophie-Pauvre con va, c'est mon ex j'ai strictement plus rien à voir avec lui.

Je récupère mon sac et ma veste et sors de son appartement en ignorant ses cris, mais qu'un con, mais pour qui il me prend réellement ?
Comme si j'allais passer la nuit dans ses bras alors que j'ai un copain qui m'attends ?
Qui fait ca réellement ?
Moi qui commençait à croire que ce mec était moins débile que ce qu'il laissait croire, tu parles.

Je passes mon chemin au téléphone avec Anna pour la conseiller sur sa soirée, je préfère ne pas lui parler d'Hakim elle s'emballerais et le chercherai sur absolument tous les réseaux sociaux.

2semaines plus tard

Huit.
Huit crises.
En deux semaines.
Ça faisait 4ans que je n'en avait pas fait, et en l'espace de deux mois j'en avais fait une dizaine.
Par chance, sept d'entre elle c'était passée chez moi, mais quand en pleins milieux du campus j'avais sentie les battements de mon cœur s'accélérer j'ai bien cru que mon année était foutue.
Je m'étais heureusement rapidement enfermée dans les toilettes de la cours qui par miracle étaient entièrement vides, jamais je n'avais eu autant de mal à me calme.

Pour toutes ces raisons je me dirigeai vers la salle de sports mon sac sous le bras, quatre ans que je n'avais pas fait de crises mais aussi quatre ans que je n'avais pas enfilé de gants, la boxe étant bien trop sujette à des montées d'adrénaline.
Mais aujourd'hui j'en avais besoin, j'avais ce besoin de me défouler et d'expulser toute ma colère.

Amine-Sophie ?

Je lui souris en continuant de m'avancer dans la salle.

Sophie-Toujours au fond à droite ?

Amine-Toujours. J'ai pas touché tes gants.

Un sourire niai s'installe sur mes lèvres quand je pousse la porte de la salle, une fois changée mes poings atterrirent rapidement sur la sac, plus les coups s'enchaîne plus j'y vais fort, vite, ma vision commence à se troubler et mon pouls augmente considérablement mais impossible de m'arrêter.
Mes mains sont comme attirées par le sac et s'écrase contre sans que je ne puisse les contrôler.
Mais c'est plus fort que moi, mes yeux se ferment et je me sens tombée au sol.

*****

Une dernière danse//MekraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant