Une dernière danse//Mekra

43.0

Sophie Assmey

Il va partir, aucunes réponses il va partir.
Les mots sont sortis tout seuls, si j'avais eu un minimum de jugeote je les aurais garder pour ma poire.

Mais choc total, au lieu de ça il attrape mes cuisses pour me faire basculer au dessus de lui et m'embrasse, je sens sa mâchoire s'étirer entre deux baiser.

-« Loin du stade cucul »

-Je t'emmerde Akrour.

Il rigole bêtement en recollant ses lèvres aux miennes.
Ce baiser n'a absolument rien à voir avec tout ceux déjà passés, je suis comme une ado attardée qui fais son premier bisous et lui n'arrête pas de sourire.

Oui. Hakim Akrour sourit.

Sisi je vous jures.

-Tu vas te rebraquer.. ?

-Je prévois pas ça So. Tu veux pas justes un peu profiter et arrêter de trop réfléchir ça sert à rien.

-Mh, mais avec toi je suis obligé de toujours me méfier sinon je tombes de 6 étages à chaque fois.

-Je te l'ai déjà dis, ça fait un moment que je me suis pas sentis aussi bien avec une meuf, voir jamais, je te dis pas que ce sera toujours comme ça je suis pas menteur. Mais pour une fois que je suis joyeux profites.

Pour une fois je l'écoute sans broncher et l'embrasse rapidement, mais il retient ma tête au moment ou je me décale et m'embrasse plus vigoureusement.

-Tu sais pour ce que tu m'as dit tout à l'heure

-Non, tu m'as dis d'arrêter de réfléchir, alors embrasse moi et fait ton travail.

-Sale beauf.

On rigole bêtement encore une fois.
Une trentaine de minutes plus tard il s'endors directement, me laissant seule avec toutes mes pensées.
Je comprends pas l'effet qu'il me fait, je le comprendrais surement jamais, mais je me dis qu'il faudrait peut être que je suives juste ses conseils et que j'arrêtes de réfléchir, après tout c'est ce que j'ai toujours fais, il n'y a pas de raison que ce soit différent cette fois si.

***

-Éteins moi cette merde, putain pourquoi il sonne aussi tôt ?

-Peut être parce que y en a qui bossent ?

J'éteins mon réveil et me lèves d'une traite, un café et un promenade avec Rajkha plus tard je suis de retour à l'appart ou je croises Hakim sur le pallier.

-Je files à mon appart, je vais bosser tout aujourd'hui je t'appel quand j'ai du temps.

Il claque un baiser sur mes lèvres et dévale les escaliers, putain on dirait un vieux couple.
Je prends une douche rapide et m'habille dans la foulée avant de partir au cabinet.

Je fais ma journée, bosser me fait du bien, pour une fois mon esprit ne gamberger pas trop et je suis concentrée sur le consultations.

Mr Durant me laisse de plus en plus de responsabilité, il me fait plusieurs allusions à une embauche à la fin de mon année de validation et à mon avenir au seins du cabinet. Après tant d'années de travail voir enfin que tout ça paye me fait tant de bien.

Je fait la fermeture et me dirige vers le métro, je ne suis pas aller voir Anna hier et même si il s'agit que d'un jour je me sens coupable.

Arrivée dans sa chambre plusieurs infirmières sont entassées autour des machines reliées à ma meilleure amie, quand elles remarquent enfin ma présence elles me font toutes un grand sourire.

-Monsieur Loupret vous a tenu au courant des nouvelles d'hier ?

-Non ? Ques qui se passe ?

-Votre amie ne devrait pas tarder à sortir du comas, on ne peut pas vous donner une date bien sûr... Mais ça ne saurait tarder.

Un sourire béa éclaire mon visage, après quelques manipulations la dernière infirmière sort de la chambre, je me rue directement au chevet d'Anna ou je restes quelques heures à lui répéter plusieurs fois que j'ai si hâte de la retrouver, à lui raconter tout ce qu'elle loupe et que quand elle se réveillera je resterais à ses côtés.
À la fin des visites j'essaie de joindre Hakim pour négocier qu'il vienne me chercher à l'hôpital, après 4 appels sans réponses mon téléphone affiche enfin son nom, un message.

« -Pars en Kabylie d'urgence, sais pas quand je rentrerais. Essaie de m'attendre »

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J'ai réussi à écrire et à poster si c'est pas beau, j'essaie de me fixer un rythme et de le tenir priez pour que j'y arrive.
En espérant que cette petite histoire vous plait toujours, vous êtes de plus en plus à faire pleins de petits commentaire, j'a-dore !