Chapitre 7

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Vous allez m'en vouloir un peu, mais sachez que moi je vous aime ! Merci pour vos commentaires, c'est ce qui me permet le plus de savoir ce que vous pensez de cette fiction !

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Lorsqu'un orage éclate, Izaya n'a plus d'autre solution que de fuir son appartement, poussé par l'angoisse que lui inspire cette catastrophe depuis la mort de ses parents. Il se perd alors dans les rues, et finit par s'échouer près du bar que Shizuo venait de quitter. Quand ils se retrouvent, l'attraction est si forte qu'ils ne résistent pas bien longtemps.

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Lorsque le jour permit au soleil de percer à travers les nuages afin d' arriver par l'intermédiaire des fenêtres à l'intérieur de la chambre, Shizuo se réveilla lentement, les membres ankylosés. La luminosité de la pièce lui agressa les yeux et il grimaça, les refermant immédiatement.

Il mit tout de même quelques secondes à comprendre où il se trouvait, encore groggy du sommeil de plomb dans lequel il s'était perdu, puis il remarqua enfin que son bras reposait sur une surface chaude qui ne ressemblait décidément pas à un simple oreiller.

Il rouvrit aussitôt ses yeux, trop étonné pour oser effectuer le moindre mouvement, le corps tendu au maximum et les muscles bandés. Puis son regard tomba sur une touffe de cheveux noirs érotiquement ébouriffés, et les souvenirs de la nuit qu'il venait de passer surgirent les uns après les autres, détendant son corps et le laissant pantois. Il prit une grande inspiration avant de se repositionner doucement sans geste brusque.

Il ne désirait pas le réveiller, pas encore.

Posément, Shizuo le détailla – c'était la première fois qu'il pouvait l'apercevoir d'aussi près, et cela faisait si longtemps. Sa peau pâle, fine, douce – malgré le fait que ses lèvres étaient demeuraient très sèches –, qui offrait un contraste si saisissant avec sa chevelure sombre. Son visage ne présentait pas de réel défaut ; son nez était fin, ses yeux assez grands, ses lèvres pleines. Il était beau, très beau. D'une beauté rare et peut-être légèrement mixée ; ses yeux n'étaient pas entièrement bridés, l'un de ses parents devait être étranger.

Il était allongé sur le ventre, son bras gauche placé sous sa tête, et la couverture remontait jusqu'à la naissance de ses omoplates. La chaîne qu'il portait autour du cou brillait dans la lumière matinale.

Shizuo vit un frisson remonter le long de son échine, puis ses sourcils se froncèrent.

Le brun grogna, et tenta de se retourner. Il remua légèrement les doigts, se mordit quelque peu la lèvre, puis se plaça sur le dos. Il papillonna des yeux quelques secondes, puis fronça de nouveau les sourcils, sujet au même sort que Shizuo dû au fait de la lumière vive.

Le blond se recula – la dernière chose qu'il désirait était se faire surprendre de bon matin en train de littéralement le dévorer des yeux –, balança ses jambes hors du lit et des couvertures, puis attrapa son sous-vêtement afin de l'enfiler. Il régnait à l'intérieur de la pièce une agréable chaleur – provenant très certainement des activités qui les avaient tous deux tenu éveillés la nuit passée –, qui différait grandement de l'austérité ambiante qui semblait régenter son appartement.

Lorsqu'il lança un regard discret derrière lui, il s'aperçut non sans étonnement que le brun s'était légèrement relevé et regardait la pièce avec un air légèrement perdu.

Pitié – ne me dites pas qu'il ne se souvient de rien, s'il vous plaît.

Le blond retint un soupir de soulagement lorsqu'il vit la lumière se faire dans les yeux de son inconnu – pourtant pas si inconnu. Il ne désirait pas l'appeler par son prénom, même dans sa tête, tant que ce dernier ne le lui aurait pas donné en personne et de vive voix.

At the edge of our hearts || ShizayaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant