At the edge of our hearts || Shizaya

Chapitre 22

Bonjour à tous ! Merci beaucoup pour les 2k héhé, j'espère que ce chapitre vous plaira =) Comme vous l'avez remarqué le drama commence à arriver, et le mystère de cette fic sera : Shizuo et Izaya arrêteront-ils de rompre toutes les deux 2sec ? Affaire à suivre.

Bref, tout ça pour vous dire que je vous remercie pour vos votes et vos commentaires ! Et que je souhaite bonne chance à ceux qui passent le bac =) Pour moi c'était l'année dernière, alors je ne peux que vous dire ceci: tout le monde peut y arriver, même ceux avec 8/9 de moyenne générale

Des bisous !

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Presque deux mois ont passé depuis la mort de Celty, et Izaya a disparu de la circulation. Shizuo traverse quelque chose de difficile, encore une fois, et Izaya n'est pas là. Mais pourtant, un matin, alors qu'il rentre chez lui pour se reposer, quelqu'un l'attend devant son immeuble...

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Les choses s'étaient emballées.

Izaya avait fait ce qu'il pouvait, supportant ce qu'il lui avait été possible de supporter, se relevant tant qu'il le pouvait encore, mais tout était allé trop vite et trop brusquement – puis finalement était venu le coup de grâce qui l'avait fait trébucher.

Les choses s'étaient emballées, et il avait perdu le contrôle.

Cette femme était morte.

Et il était tombé de haut.

Encore une fois, son premier réflexe avait été d'appeler Shiki, comme toujours lorsqu'il ne savait plus quoi faire. Peut-être que ce geste était devenu une habitude : l'homme avait toujours été là lorsqu'il en avait eu besoin, et le souvenir de leur première rencontre flottait entre eux comme si elle dirigeait tout le reste. Il avait répondu tout de suite, si bien que quinze minutes plus tard une voiture noire se garait devant chez lui. Ce dernier avait arrangé les choses à sa manière, tout en faisant attention à ce qu'Izaya garde la tête hors de l'eau, et l'avait protégé, placé sous son aile, jusqu'à ce que le brun n'avait plus eu qu'à se fondre dans cette habitude réconfortante de savoir que quelqu'un était là pour prendre les choses en main.

Le brun revoyait encore la tête ensanglantée placée dans le carton humide qui était tombée au sol dans un grand bruit alors que ses mains s'étaient mises à trembler. Le haut le cœur qui avait suivit, son envie de disparaître, d'arrêter tout ça et de ne pas vouloir assister aux conséquences de ce que cet acte allait entraîner.

Il se souvenait des bras puissants qui l'avaient transporté dans la voiture, et il se souvenait du voyage, de la nausée, de la main douce dans ses cheveux, puis cela s'était fait un peu plus flou. Lorsqu'il avait repris conscience, il se trouvait dans l'appartement de Shiki, assis sur le grand fauteuil du salon, Vorona en face lui. La jeune femme l'avait regardé avec un air inquiet et désolé avant de simplement lui dire :

– Shiki-san va bouger tes affaires jusqu'ici. Tu ne peux plus vivre tout seul.

Il avait mollement hoché la tête, les yeux vitreux, puis avait tâtonné son legging à la recherche de son téléphone portable. Bien évidement, comme il n'avait pas de poche, il ne le trouva pas alors il releva la tête vers elle.

Dans son esprit, seule une pensée – une seule et unique – tourbillonnait en boucle : Shinra connaissait Shizuo par l'intermédiaire de Celty. Celty connaissait donc Shizuo. À travers cette femme, il avait fait du mal à son meilleur ami et à son amant – qu'il ne pouvait décidément plus appeler petit-ami au vu de la situation –.