A présent, Izaya semble décidé à se rapprocher au maximum de son Shizu-chan. Lorsqu'il remarque qu'un orage d'approche, il l'invite à passer la soirée chez lui. Les choses se passent merveilleusement bien, et les deux hommes se rapprochent considérablement. Mais au matin, comment réagiront-ils ?
__________________
La couverture s'était légèrement déplacée, si bien qu'un courant d'air un peu plus froid que les autres le fit frissonner, et il fronça les sourcils, les yeux fermés. Sortant d'un sommeil en somme toute assez profond, il eut dans un premier temps du mal à se repérer. Son corps était groggy, agréablement douloureux et plein de courbatures, et le blond ne mit pas longtemps avant de se rendre compte qu'il était nu.
Les souvenirs remontèrent à la surface et il ouvrit les yeux dans un sursaut. Les joues rouges et mortifiées, il regarda le plafond quelques instants, puis papillonna avant de se redresser doucement. Balayant la pièce des yeux, il put remarquer que le soleil était déjà levé – depuis un bon moment même – et que cette dernière paraissait encore plus petite que ce qu'il avait cru voir la nuit dernière.
La nuit dernière...
Près du coin cuisine, Izaya enfilait son jean avec une grimace et semblait rassembler ses affaires en silence. Shizuo fronça les sourcils, le cœur soudain serré. S'il se fiait à ce qu'il s'était passé les deux dernière fois, le brun s'apprêtait à...
– Tu t'enfuis ?
Il n'avait pas réussi à cacher la déception dans sa voix.
Izaya sursauta et se cogna l'épaule contre le mur le plus proche. Il lâcha une exclamation de douleur, puis s'emmêla les jambes dans son pantalon à moitié mis avant de s'écrouler au sol les fesses en l'air.
Shizuo écarquilla les yeux puis se leva immédiatement – oubliant complètement sa nudité –. En arrivant prêt de lui, il l'aida à se redresser puis lui demanda :
– Tout va bien ? Je ne voulais pas te faire peur, enfin peut-être pas à ce point...
Mais le brun continuait de grimacer.
– Tu t'es vraiment fait mal ? Je suis désolé je pensais que –
– Oui, j'ai mal ! Mais pas vraiment à cause de ma chute ridicule...
Il ne mit que quelques secondes à comprendre, puis ensuite sentit une gêne incroyable faire flamber son visage.
– Oh, tu veux dire que...
– Oui.
– Que tes fesses sont...
– Oui, Shizu-chan, on avait tous les deux bien compris la première fois.
Une fois debout, Izaya regarda son pantalon toujours à ses chevilles avec un air désespéré. Ce fut à ce moment que le blond remarqua enfin sa propre nudité – et il comprit également que cela faisait donc quelques minutes qu'il se baladait les fesses à l'air –, alors il alla immédiatement enfiler le caleçon le plus proche – celui qui se trouvait sur le sol –. Lorsqu'il eut retrouvé un minimum de dignité, il se retourna vers son amant.
– Tu voulais vraiment partir ? Je pensais qu'on avait passé ce stade. Après tout ce que tu as dit la veille je –
– Ah ! Oui d'accord, d'accord ! Je sais ce que j'ai dit, et franchement j'en suis mortifié, alors on pourrait ne plus évoquer ça avant un petit bout de temps, s'il-te-plaît ? Et oui je voulais partir, parce que si tu regardes dans mon frigo ou mes placards, il y a peu de chance pour que tu y trouves quelque chose à te mettre sous la dent. Et moi aussi j'ai faim. Donc, je voulais aller chercher à manger avant que tu te réveilles mais ça va faire au moins dix minutes que j'essaye d'enfiler mon jean et... Je peux savoir ce qui te fait rire ?

VOUS LISEZ
At the edge of our hearts || Shizaya
FanficShizuo X Izaya | Durarara | Univers Alternatif | Terminée Izaya n'aimait pas vraiment les nuits d'orage. Il se débrouillait toujours pour ne pas être seul dans ces moments là - quelques heures en compagnie d'un inconnu faisaient en général l'affair...