Chapitre 24

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Bonjour ! Aujourd'hui le chapitre est un peu plus court que d'habitude, mais riche en action alors je suis pardonnée ? Enfin des révélations (même si je crois que vous vous en foutiez un peu du plot en vrai, l'important c'était le shizaya ahahaha)

Bref, donnez moi vos retours !

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À son grand étonnement, Shizuo accepte de le faire rentrer chez lui. Fini les secrets, Izaya lui dit tout : de la mort de ses parents jusqu'à son entrée dans la mafia. Peut-être peuvent-ils tout recommencer ? Seulement avant même que le blond ait le temps d'y réfléchir davantage, Shiki débarque chez lui, furieux. Izaya a disparu.

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Izaya s'était rarement senti aussi fatigué. En temps normal, il avait l'habitude des nuits blanches, du manque de sommeil, de sentir ses yeux se fermer tout seuls, de son cerveau qui se mettait en marche toute la nuit, le forçant ainsi à faire quelque chose, n'importe quoi, tant qu'il était occupé. Le brun était une personne calme avec un cerveau en hyperactivité quatre-vingt-quinze pour cent du temps, et était donc plus qu'habitué.

Mais là, sa fatigue était le résultat de plusieurs semaines de dérive, et il se sentait misérable et nauséeux. Même si cette nuit-là avait été bien plus agréable – ou en tout cas s'était terminée d'une bien meilleure façon que par des cauchemars accompagnés d'un réveil à déverser le contenu son estomac dans les toilettes – il n'en était pas moins qu'il n'avait une fois de plus pas fermé l'œil.

Le soleil s'était levé depuis un moment, mais le ciel était gris, sombre, et les nuages bas. Il faisait froid, mais le brun n'arrivait même pas à penser à la température qu'il faisait alors que l'odeur du manteau de son blond parvenait jusqu'à lui. Il se sentait étrange : complètement épuisé et à la fois plutôt satisfait.

Ils avaient une chance, même si Izaya était un enfoiré qui l'avait déjà laissé tomber un nombre incalculable de fois. Parce que Shizuo était gentil. Et cela lui donnait envie de hurler, de taper dans le prochain mur venu, et de pleurer de soulagement parce que putain de merde il n'avait pas voulu que cela se termine ainsi.

Lentement, il fourra ses mains glacées dans ses poches et sentit ses yeux se fermer. Ses pieds avançaient toujours, connaissant le chemin, mais lui se sentait si épuisé....

Il ne sut combien de temps passa : son esprit sembla s'envoler loin de son corps, et il fut heureux que les rues qu'il empruntait soient désertes.

Mais soudain, quelque chose lui comprima la poitrine et il ouvrit brusquement les yeux. Un tissu se posa sur sa bouche et sa vision se flouta, l'odeur âcre d'une drogue lui brûlant la gorge et les narines. Il essaya d'envoyer son coude dans le visage de celui qui avait passé ses bras autour de lui, mais des doigts tordirent les siens et il gémit de douleur. Ses jambes quittèrent le sol et alors même qu'il tenta de les secouer pour leur faire perdre l'équilibre, un son très aigu lui vrilla les oreilles et il perdit connaissance.

L'obscurité de son inconscience fut plus apaisante que jamais.

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Une douleur poignante dans sa joue droite le réveilla en sursaut. Il papillonna des yeux, remua sa mâchoire pour vérifier qu'elle n'était pas cassée, puis releva la tête.

Cette dernière était lourde, embrumée, et il peinait à éclaircir sa vision. Putain mais qu'est-ce qui s'est passé ? Puis les souvenirs revinrent, et il ne put s'empêcher de grogner.

At the edge of our hearts || ShizayaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant