Shizuo tente de recoller peu à peu les morceaux avec son frère, et pour la première fois, cela a l'air de marcher. Un jour, alors qu'il travaille avec Tom, Shiki les arrête et lui parle quelques instants. En outre, il lui dit que le blond n'est pas fait pour Izaya, et cela semble lui avoir donné un coup au moral. Pourtant, a t-il abandonné pour autant... ?
__________________
Le coup arriva plus vite que prévu et Izaya ne fut pas assez rapide pour l'éviter, si bien qu'en quelques secondes, il fut au tapis avec l'arcade sourcilière ouverte.
– Mince, jura Vorona.
Une fois que les trente-six chandelles qui avaient obscurci son champ de vision eurent disparu, il cligna des yeux puis marmonna :
– Mince ? C'est tout ce que tu trouves à dire après m'avoir presque asséné un coup fatal ? J'ai bien l'impression que je suis en train de contracter un traumatisme crânien.
Elle l'aida à se redresser, puis lui releva la tête afin d'inspecter de plus près sa blessure.
– Arrête de faire ta chochotte tu veux ?
Puis elle grimaça et Izaya ne put s'empêcher d'afficher son expression la plus dubitative.
– Bon, d'accord. Je suis désolée, je crois que j'y suis allée un peu trop fort. Et je vais peut-être devoir appeler un médecin pour qu'il te recouse.
Presque aussitôt, le brun sentit une sueur froide couler le long de son dos. Si sa mémoire était bonne – et elle l'était – le médecin que Vorona était le plus sensible d'appeler était...
– Je préfère pas, se dépêcha t-il de répondre. Ça va, je me sens mieux. Je vais faire un petit saut à la clinique en revenant, et on en parlera plus.
Il avait clairement pâli, et Vorona le regarda avec irritation.
– Vraiment parfois tu m'exaspères. Tu es capable de te foutre dans la merde jusqu'au cou simplement pour avoir le plaisir de poser tes questions, mais lorsqu'il faut simplement prendre soin de santé juste deux putain de minutes, là tu baisses les bras.
Le brun était complètement perdu et ne comprenait plus ce qui était en train de se passer. La jeune femme perdait les pédales.
– Mais Vorona je...
– Non ! Ça suffit maintenant ! Tu prends tes distances petit à petit, et même si Shiki-san ne le remarque pas parce qu'il est persuadé que jamais tu ne pourras te séparer de lui, moi je le vois. Tu as peut-être reprit un peu de poids et de muscles depuis la dernière fois, mais cela ne te rend pas invincible. Tu n'es pas invincible, Izaya.
Elle paraissait désormais si triste.
– Je le sais bien, commença t-il d'une voix douce.
Il savait bien que parler plus lentement rassurait les autres, même s'il n'avait jamais bien compris pourquoi.
– Mais tu sais, je ne veux simplement pas appeler de médecin car je sais pertinemment qui rempli ce rôle, et je ne veux pas le voir. De un, parce qu'il me fait peur, et de deux car la dernière fois que je me suis retrouvé en face de lui pour une simple entorse, je me suis réveillé un jour plus tard dans une salle d'opération, et je ne sais toujours pas ce qu'il m'a fait.
Non, décidément, le père de Shinra lui avait toujours foutu les jetons, et parfois il ne comprenait même pas pourquoi il était toujours ami avec lui alors que le châtain semblait prendre le même chemin.

VOUS LISEZ
At the edge of our hearts || Shizaya
FanficShizuo X Izaya | Durarara | Univers Alternatif | Terminée Izaya n'aimait pas vraiment les nuits d'orage. Il se débrouillait toujours pour ne pas être seul dans ces moments là - quelques heures en compagnie d'un inconnu faisaient en général l'affair...