At the edge of our hearts || Shizaya

Chapitre 20

Après leur rendez-vous et leur nuit ensemble, Izaya et Shizuo finissent par se décider : pourquoi ne pas être un couple ? Pour inaugurer leur nouveau statut, Shizuo lui propose d'aller rendre visite à ses amis, et les deux hommes passent l'après-midi en compagnie d'Erika, Walker, Akane, et Togusa. Il semblerait que Celty ne se soit pas montrée depuis un moment.

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Un éternuement fit convulser son corps et il manqua de frapper sa tête contre la porte de son casier. Bien heureusement, il se stabilisa au dernier moment en se réceptionnant avec sa main.

Attrapant un t-shirt à manche longue un peu plus épais que celui qu'il portait actuellement, il frissonna en découvrant sa peau afin d'enfiler ce qu'il tenait entre ses doigts. Sans même la voir, il pouvait sentir le regard de Mika sur lui.

– Quoi ? finit-il par grogner.

Elle lui sourit puis tendit son bras vers lui afin de lui offrir un mouchoir.

– Je rêve ou bien le grand Orihara Izaya a attrapé froid ?

Il l'accepta en reniflant une nouvelle fois, puis passa son badge avant de fermer son casier.

– Je n'ai pas attrapé froid, se défendit-il en se mouchant. C'est tout simplement ce temps qui me fait éternuer. Et peut-être que je suis allergique à quelque chose.

Il lui sortit son plus beau sourire railleur.

– Ou alors c'est tout simplement ton parfum qui embaume la pièce et me rend malade. Sérieux tu l'as fait tomber sur toi ce matin ou quoi.

Elle lâchant une exclamation outrée, lui frappa doucement le bras, puis ferma son casier à son tour. Son petit chemisier moulait ses formes avec élégance.

Seiji va venir aujourd'hui. Elle lui a enfin parlé.

– Tu lui as enfin parlé ? demanda t-il, surpris. Plus de deux secondes ? Toi ?

Elle bomba le torse avec fierté.

– La dernière fois, Namie a dû partir en voyage pendant une semaine entière. Mais lui, il venait toujours à la même heure, comme d'habitude, alors... et bien comme dirait Mamiya, j'ai porté mes couilles et j'ai été lui parler.

Son sourire était éblouissant, et pour une fois le brun ne se sentit pas irrité devant tant de niaiserie – pire, à sa propre stupéfaction l'image de son blond s'imposa à lui et une douce chaleur remonta dans le creux de son ventre –.

– Il connaissait mon nom ! Et il m'a dit qu'il comptait revenir encore. Alors maintenant, tu vois...

Elle titilla le dernier bouton de son haut en gesticulant sur ses pieds.

– Je me tiens prête, quoi.

Elle est nerveuse.

– Et bien je n'aurais jamais cru vivre assez longtemps pour voir ça, lui souffla t-il. Et je dois bien avouer que pour le coup, je suis plutôt fier de toi.

Mika écarquilla les yeux.

– C'est vrai ? Toi ?

Ils me prennent tous pour un monstre ou quoi ?

Il lui offrit son plus beau rictus, même si l'effet fut légèrement gâché par son nez rouge et son teint cadavérique.

– Je vais essayer de ne pas le prendre mal, ricana t-il. Allez, bouge-toi ou on va être en retard.