My Dark Angel

Angel

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P.O.V Of Hope : 

Les larmes aux yeux, j'observai le jeune Maine Coon au pelage gris et blanc s'avançait vers moi timidement, quoiqu'avec espièglerie. Avec douceur, pour ne pas l'effrayer, je me baissais doucement afin d'être plus à sa hauteur, une fois cela fait je m'assis en tailleur et lentement je tendis une main vers le visage du chaton. Ce dernier, comme tout bon chat se respectant, se montra à la fois méfiant et curieux, puis finalement il sentit quelques secondes ma main, et quand il frotta sa douce tête contre ma main, je su que le premier contact était passé. Alors, un grand sourire aux lèvres, des larmes silencieuses roulant le long de mes joues, je pris la magnifique boule de poile au sein de mes bras. Il lâcha un petit miaulement, mais une fois bien installé au creux de mes bras, ma main libre le caressant, il se mit à ronronner avec force. 

Plus heureuse que jamais, je levais des yeux brillants vers Harry, qui s'était approché de moi. Il me fit un petit sourire timide, mais quand je lui adressai un sourire éclatant de bonheur, il sembla soulagé et s'accroupit alors face à nous avec un énorme sourire. Ainsi assis en face de moi, je lui pris la main et la lui serrai avec tendresse tandis que le chaton grimpait sur mes épaules. Je ris en le regardant faire, Harry faisant de même, puis je tournai à nouveau mon regard vers mon petit-ami. Je ne pouvais détacher mes yeux de lui. Mon cerveau tournait à plein régime, tout comme mon coeur battait à un rythme impressionnant. Je me mordillais la lèvre inférieure en retenant un petit rire en repensant à Harry qui affirmait ne pas être doué pour le romantisme, et pourtant, il venait de m'offrir le chat de mes rêves. Ce chaton était le portrait craché du Maine Coon gris que je lui avais montré il y a de ça quelques semaines en lui expliquant que je rêvais d'un jour pouvoir m'en offrir un. Je me sentais si touchée... si comblée et en même temps à ce trop plein d'amour pour Harry se mêlait une certaine gêne. 

- Harry... c'est le plus beau cadeau qu'on m'ait jamais fait mais... je ne peux pas accepter que tu dépenses tant d'argent pour moi... laisse-moi paye..

Les sourcils froncés, Harry se décala de façon à se mettre côte-à-côte avec moi. Puis avec tendresse, il passa son bras autour de ma nuque, ce qui plut autant au chaton qu'à moi. En effet, ce dernier venait de se frotter contre le bras de mon beau brun en ronronnant. Ce dernier sourit aussitôt et s'empressa de caresser le chaton. Puis je sentis son regard à nouveau sur moi et de sa main libre, il m'attrapa par le menton. Soudain intimidée, je me laissais faire alors qu'il plantait son regard dans le mien. 

- Il n'est pas question que tu payes quoique ce soit. Bébé, je peux me permettre de te faire ce cadeau alors s'il te plait, laisse-moi t'offrir ce chaton. En plus... je ne te l'ai jamais dis mais... j'adore les chats. 

Je sentis le chaton descendre de mon épaule et venir se caler entre mes jambes. Je repris distraitement mes caresses sans pour autant lâcher Harry du regard. Je vis dans son regard à quel point il était sérieux, non seulement dans sa façon de me l'avoir dit, mais aussi dans la façon attendrie dont il promenait son regard sur le chaton. Baissant furtivement la tête, j'eus un petit sourire en coin avant de relever à nouveau le regard vers Harry. Un instant, il sembla avoir le souffle coupé tandis qu'il m'observait, puis tout à coup tout redevint normal et il m'adressa un sourire tendre avant de se pencher vers moi et de m'embrasser avec une infinie douceur. Je frissonnais en passant mes bras autour de sa nuque pour me rapprocher de lui. C'est dans ces genres de moments que je me rendais compte du chemin parcouru par Harry, mais aussi du chemin que nous avions parcouru ensemble. Il y a encore près de quinze semaines, je pensais détester Harry, j'étais persuadée que nous ne pourrions jamais être amis, parce que bien qu'il m'eut sauvé, je pensais à l'époque qu'il était foncièrement mauvais. Et les semaines s'étaient écoulées, d'abord dans ce sens, et puis certains événements avaient contribué à me permettre de rencontrer le véritable Harry Styles. L'homme, pas le leader de gang. Celui qui était garnie de milliers de nuances, allant de la plus violente partie de son être à la plus tendre. Harry Styles est un homme complexe aux multiples facettes, mais je suis amoureuse de cet homme, alors même que j'étais persuadée de le détester. Et même quand je suis furieuse contre lui, mes sentiments restent intacts, si ce n'est augmenté. Justement grâce à tous ces merveilleux moments avec lui qui me montrent que je ne suis pas une fille de plus à son tableau de chasse, mais que moi, d'une façon ou d'une autre, je compte pour lui. Quelque chose a changé dans notre relation depuis mes révélations sur mon enlèvement. Nous sommes plus proches que jamais, plus fusionnel et plus... dépendant l'un de l'autre. En tout cas c'est ce que je ressens pour ma part. Mais depuis ce jour, ce que je redoutais, c'est que le regard d'Harry change à mon égard. Et d'une certaine façon, oui il avait changé. Mais pas à cause de la pitié ou du dégoût comme je le redoutais d'abord. Non, depuis ce jour, son regard semblait plus... tendre, authentique, j'avais parfois l'impression que la force de ce qu'il semblait ressentir pour moi avait augmenté à un niveau que je ne pouvais imaginer, et il y avait ce respect qu'il me témoignait. Même quand j'étais dans mes pires moments, que je me sentais brisée, comme quelqu'un qui ne s'en sortait pas, il me regardait toujours avec ce respect et cette confiance en moi. Et j'avais chaque fois l'impression que c'était exponentiel de jour en jour, depuis ces révélations presque deux semaines plus tôt. Depuis, je me sentais mieux. Réellement. Certes, la nuit était toujours propice à mes pires cauchemar, et quand j'étais seule il m'était encore difficile de ne pas y penser. Mais quand j'étais avec Harry, tout allait bien. Il m'aidait plus que n'importe quel psy, plus que n'importe quel traitement qu'on pourrait me donner pour me calmer. Et maintenant, il m'offrait un chat! et il m'apprenait en même temps qu'il avait toujours adoré les chats.