Why I had fallen on you...? Why you...?

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        Why I had fallen on you...? Why you...?

P.O.V. of Hope

- Comme on se retrouve...

Je gémis de douleurs, alors que celle-ci insoutenable et cuisante remontait tout le long de mon bras, jusqu'à mon épaule. Je sentais que j'allai devoir encore une fois refaire mon bandage qui maintenait mon épaule et servait aussi de tissus imprégneur pour mon sang. Mais bon, ça n'était qu'un tout petit détail sans importance. Je relevai le regard, voulant par tous les moyens que la voix ne soit que ressemblante, mais lorsque je vis en premier lieu son tatouage, puis son faciès, je su sans aucun doute qu'il s'agissait bel et bien de lui. La peur s'engouffra par tous mes pores, me nouant la gorge, tandis que je sentis les larmes se formaient derrière la barière lacrymale de mes yeux.

Je tremblai, me repliant sur moi-même. Complètement assomée par la peur. Je le voyais inlassablement, se rapprocher de moi, avec une allure menaçante. J'avais l'impression qu'il était le prédateur et moi la proie. Il n'y avait pas mieux pour comparer la situation... Alors qu'il poursuivais son ascension, sa démarche, son visage, ses regards et tout son être entier me rappelèrent tout ce qu'il m'avait fait deux semaines auparavant. Mais fort heureusement, Harry était arrivé et m'avait sortis de là. Parce que même si il me faisait parfois peur et qu'il m'énervait aussi, et ça au delà des mots, ça n'empêchait qu'il m'avait sauvé la vie...! Sans compter qu'il m'avait aidé encore aujourd'hui, et deux fois en plus! Puis aussi le fait que j'avais aussi appris qu'il avait menacé les médecins s'ils ne s'occupaient pas tout de suite de moi, lorsque deux semaines plus tôt, il m'avait emmené dans un hôpital une ville plus loin d'Holmes Chapel.

Me rappelait tout ça, sans compter la présence du chiot à quelques mètres de moi qui couinait de douleur, me permit de réussir quelque chose d'impensable. Je su combattre le souvenir, la douleur. Je su tirer de mon envie de protéger le petit chien, assez de force pour ne pas de nouveau tomber dans un état critique. Au fur et à mesure je le voyais se rapprocher lentement. Sans même réfléchir une seule seconde de plus, malgré la douleur, je sautai sur mes pieds, je courais quelques petits mètres alors que je m'abaissais légèrement et prenais le chiot dans mes bras. Je tournai un rapide coup d'oeil vers l'homme de mes pires cauchemar. Il avait un sourire narquois et salace sur le visage.

Répugnée, je ne perdis plus une seule seconde, je m'élançai de toutes mes forces, sortant de la pénombre de cette ruelle, alors que je courais encore et encore, usant de toutes mes forces. De temps en temps je tournai un regard vers l'arrière pour voir où se trouvait mon agresseur, et à chaque fois je devais vite tourner le regard droit devant moi, parce qu'à cette allure là, il finirait par me rattraper sans problème. Je resserais tendrement ma poigne sur mon nouveau petit chien, alors que sans réfléchir je lui chuchotais une petite phrase douce, accompagnée du premier nom auquel il m'avait fait penser quand je l'avais vu.

- Je ne t'abandonnerai pas, Snow. Je t'en fais la promesse solennel!

Puis je redoublai d'efforts après ça, tenant fort contre moi la petite boule de poile blanche et noire aux yeux bleu électriques, blottit dans mes bras. Je ne regardai pas vraiment où j'allai, de toute manière, perdue pour perdue ça ne changerait rien. La seule chose qu'il me fallait, c'était semer mon agresseur. Et ne surtout pas laisser la peur prendre le dessus. Je la sentais très proche, mais l'adrénaline effaçait tout. C'est d'ailleurs cette même adrénaline qui me permit de continuer de courir jusqu'à ce que je me retrouve dans une rue.C'était un cul de sac, mais au bout de ce cul de sac se trouvait la solution à mes problèmes. Une maison. Et il y avait des gens!

Je tournai un regard en arrière, et je fus surprise de voir mon agresseur s'arrêtait net à l'orée de la rue, alors que son visage devînt livide. Il m'adressa un regard mauvais, alors qu'il fit demi tour et rentra par un bout de forêt au début de la rue. Mais je ne prenais pas le risque de retomber sur lui en faisant demi-tour parce qu'il se serait peut être - sans aucun doute - juste caché. Je courru jusqu'à la porte de la grande demeure, puis c'est quand je sonnais à la porte que je me rendis compte de mon état. J'avais un chiot dans mes bras, alors que je tremblais de partout, des larmes dévalant le long de mes joues. Mais je me fichais de mon état.

My Dark AngelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant