Bouscule moi [Terminé]

•Prudence•

PDV EDEN

•Ellipse mercredi•

Alors nous voilà déjà mercredi et bientôt la fin de ma première semaine de reprise mais aussi la fin de cette petite cohabitation chez Hardin, non pas que mes parents me manquent mais je m'y suis plutôt bien habitué, avec Hardin tout ce passe pour le mieux nous n'avons encore rien fait même si je commence à avoir envie de lui je préfère encore attendre un peu et il le sait très bien donc le temps fera les choses comme elles doivent se passer. Assise sur mon lit quelqu'un toque à ma porte.

-Hey beauté dit-il de son sourire hypnotisant dont lui seul à le secret.

Je le regarde s'approcher et s'allonger à coté de moi.

-Qui y'a t-il?

-Rien je voulais voir ce tu fais de beau cet aprem.

-Rien profitez de l'après-midi à rien faire me parait formidable.

Il m'empoigne les cuisses et je me retrouve à califourchon sur lui, je regarde le sourire malicieux se dessiné sur ses lèvres et mon dieu ce garçon m'en fait baver.

-J'ai une nouvelle passion c'est de te voir me relooker en bavant.

Je lui donne une petite tape sur l'épaule et il répond en faisant une mine offensée.

-Si tu veux jouer je suis partant.

Sans que je comprennes, je sens ma tête basculé à l'envoi d'un coussin droit dedans.

-Je vais te tuer Hardin dis-je en lui envoyant le double de ce qu'il m'a fait.

De là commence une merveilleuse et longue bataille de coussins, à bout de souffle je décide de m'avouer vaincu.

-J'ai gagné! Maintenant tu vas faire le gage!

Je le fusille du regard en le regardant chercher dans sa tête. Diable il est entrain de préparer un plan.

-Je veux un bisou o-r-i-g-i-n-a-l dit-il en longeant ses doigts sur ma mâchoire.

Cette après-midi se montre moins ennuyant d'un coup.
Vous comprenez pourquoi depuis 3 jours avec lui je commence à éprouver de réelle envie, l'ambiance devient tout autre que l'amusement enfantin et innocent...Je me lève une idée en tête et je sais que la partie joueuse est entrain de faire sauts de joie et d'euphorie, merci les livres pour l'idée.

-Tu vas où?dit-il un air déçu.

-Je fais vite.

Je descends rapidement un sourire sur les lèvres, arrive dans la cuisine, j'ouvre le frigo et prends la chose qui va m'aider à réaliser mon gage et ma faim, je remonte et le trouve allongé sur mon lit sur le ventre. Je monte sur le lit et m'installe au dessus de lui.

-Je suis piégé?

-Pas tellement, met toi sur le dos.

Il acquiesce un regard enjoué mais aussi interrogé.

-Alors en quoi consiste mon bisou?

-Eh bien il faudrait retirer ton t-shirt.

Il me regarde avec une lueur de désir et exécute lentement, je ne détache pas mes yeux du torse dont j'ai pu cette semaine faire un peu plus connaissance avec.

-Tu sais que je ne suis pas patient et que d'ici quelques secondes je vais te sauter dessus.

Je souris voyant l'impatience dans ses yeux et lui sort sous ses yeux ce que je suis aller récupérer.

-Un pot de glace?

Je souris à sa remarque confuse et enlève la capsule du pot, je prends ma cuillère et prélève une cuillère de glace.

-Tu vas te la jouer Anastasia là?dit-il sérieusement.

Il semble déstabiliser et gêner soudain.

-Tu ne veux pas?

-Arrête de dire des conneries, c'est juste que tu ne me facilite pas les choses là et puis de la glace je vais attraper froid... dit-il en riant.

Je passe à l'action et approche la cuillère sur son torse, on dit merci 50 nuances de Grey, je fais glisser la cuillère sur son torse, il frissonne à plusieurs moment quand la glace rentre en contact avec sa peau, maintenant à moi d'exécuter le gage, je me baisse légèrement pour que ma langue puisse entrer en contact avec sa peau. Une fois terminée je me redresse et replace ma mèche de cheveux, je le regarde se redresser de sorte à être assit et il me fixe simplement.

-Je crois que ton gage est amplement réussit.

Nos visages sont proches et j'en ressens même le souffle chaud qui provient de sa bouche. Il passe ses mains dans ma nuque et attrape mes lèvres sauvagement. Mon corps comme d'habitude réagit lui aussi et vient se coller au sien, nos respirations saccadées s'accélèrent mais si nous ne voulons pas mourir étouffer il faut se détacher. Je me recule, reprenant une respiration plus calme et relève mon regard vers Hardin.

-Je veux maintenant des mercredis comme cela.

J'ai l'impression que depuis que nous sommes enfin sur la même longueur d'onde tout ce passe mieux, plus besoin de repousser les barrières, juste d'apprécier les moments et ca, ça me plait, je n'ai plus à me bagarrer avec moi-même pour savoir que doivent être mes choix.

Regardant l'heure je me rends compte que l'après-midi et passez à une vitesse fulgurante.