𝓟𝓸𝓾𝓿𝓸𝓲𝓻 𝓢𝓱𝓸𝓳𝓸 | JinYoonSeok | ★

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Vous avez choisi :

B ) Jungkook, bien évidemmennnt !**

Pouvoir shojo de la littérature et du cinéma

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Jungkook ne séchait pas les cours... enfin pas trop. A la mesure du raisonnable. C'est pourquoi il avait refusé net et avec peu de tact la proposition de Jin.

C'est à cause de ce refus que Jin était là, seul dans ce starbuck trop grand à réviser sagement ses cours de littérature. A défaut de trouver la passion il cherchait à comprendre celle de Chabannes pour madame de Montpensier – celle qui le pousse à aimer sans jamais chercher à franchir la limite du plus parfait ami qu'il lui eut été donné ; la passion de la princesse pour le Duc de Guise – une passion déraisonnable qui l'a poussé au péché, à perdre son mari et l'affection de ce même amant. Jin ne peut s'empêcher de se dire que si elle avait été moins attachée à toutes ses questions de mœurs encombrantes, la princesse aurait été bien plus heureuse.

Enfin, entre mœurs du seizième siècle et avoir deux sex-friends à la fois, il fallait trouver un juste milieu. Et le juste milieu ne s'appliquait pas qu'à l'amour, Jungkook l'avait compris quelques minutes plus tard en corrigeant sa réponse, passant d'un « je ne sèche aucun cours », sans aller jusqu'au « je sécherai n'importe quoi pour toi », par un : viens jouer à la maison ce soir.

Ce qui est bien c'est que maintenant Jin savait ce qu'il attendait. Il continue de tourner les pages de son livre et d'étudier plus ou moins distraitement les déboires de sa princesse coincée. Dans le café il y a quelques groupes de jeunes qui parlent fort et des jeunes adultes qui travaillent sérieusement.

Jin en est à son troisième thé glacé, il est allé quatre fois aux toilettes et la moindre ligne de la Princesse de Montpensier lui donne des envies terribles de couper court à son existence. Il ne cesse de guetter la porte qui s'ouvre et se referme en espérant voir apparaître un cuir, une chevelure prune, et tant d'autres éléments qui rendent Jungkook si charmant.

C'est un brun qui passe la porte, ses cheveux sont en bataille, sa veste jaune n'est pas en cuire mais son jean l'est et il n'en faut pas moins pour que tout le café se retourne plus ou moins discrètement à sa présence. Heureusement que seul Jin qui sirote un gobelet déjà fini l'intéresse. Il s'empresse de se rendre à sa table et dépose, en guise de bonjour, un baiser comme une caresse sur le front de Jin qui ne s'y attendait absolument pas.

« Je t'offre quelque chose à boire ?

- Non, je crois que j'ai déjà bu assez de thé trop sucré pour aujourd'hui.

- Ma moto est garée juste devant. »

Jin sourit à l'idée de monter à nouveau sur cette étrange mobylette avec des stickers de flammes.