𝓟𝓸𝓾𝓿𝓸𝓲𝓻 𝓢𝓱𝓸𝓳𝓸 | JinYoonSeok | ★

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Hijo se lève d'un bond et repasse une main dans ses cheveux.

« On est dans la chambre de Jin babe ! »

Une jeune fille entre et Jin reconnaît avec amusement Mélyssa ; Hijo à un sourire niais au coin des lèvres et il ricane à l'idée que son frère soit un vrai canard. Amasa se redresse, son jean noir sert ses cuisses et sur son t-shirt repose son habituel tablier en tissu bleu foncé à cerises.

« Enchantée, je suis Amasa, ravi de te rencontrer Mélyssa.

- Moi aussi ! Hijo m'a beaucoup parler de votre petite famille, mais j'avais déjà croisé Jin à plusieurs reprises. »

Ses cheveux bleus et blonds ondulés sont toujours lâches le long de son dos et épousent la cambrure de ce dernier. Elle porte une robe blanche dont le haut à fines bretelles, en plus de dévoiler la rondeur de ses épaules, dévoile tout son buste. On distingue alors sans aucune peine le joli sous-vêtement composé de dentelle rose qui cache ses petits seins. La robe parsemée de quelques fleurs printanière s'arrête à mi-cuisse et elle porte avec une certaine grâce des sandales à l'aspect spartiate. Jin aime bien la forme de son corps, la façon dont le blanc met en valeur sa peau claire et comme les quelques grains de beauté semblent être la continuité des fleurs du tissu. Il aime bien ses joues roses et son piercing à la lèvre – un faux surement.

« Tu es très jolie Mélyssa.

- Ah, ah merci... Toi aussi tu es adorable Jin.

- Hé ! Ne drague pas ma meuf le nain ! Retourne à tes plates-bandes.

- Tu nous accompagnes déposer Jin, Mélyssa ?

- Oui, comme ça on ira ensuite à la bibliothèque avec Hijo. Si ça ne vous dérange pas évidemment.

- Pas le moins du monde, je suis très heureuse de te rencontrer. Mais vous m'excusez, je vais aller me refaire une beauté. Hijo, tu vérifies une dernière fois avec ton frère qu'il a tout ce qu'il faut dans son sac ! »

Amasa traine des pieds avec ses chaussons sur le parquet pour sortir de la pièce.

« Maman ! Si tu comptes draguer les parents d'élèves c'est non ! hurle Hijo

- On touche pas à notre maman ! rajoute Jin

- Oh ça va vous deux ! Vous n'allez pas être les seuls du monde à vous amuser dans la vie ! »

Et Mélyssa rigole de bon cœur.

Au final les voilà tous les quatre entassés dans la 306 d'Amasa. Jin sourit quand les tournants font tourner le porte-clé Hello Kitty du rétroviseur et que les berlingots à la rose manquent de s'échapper de la boite à gants.

« Bon », murmure Amasa au rond-point, « tu ne bois pas t'alcool. Te mettre une murge à la maison une fois si ça t'amuse avec des amis de confiance, mais là-bas non. Tu ne sais pas ce que l'on peut faire de toi. Il en va de même pour les drogues, fait attention à ce qui traine dans ce genre de soirée. Je ne pense pas que vous soyez encore à l'époque de la coke, mais j'ai entendu que la drogue de synthèse c'était encore quelque chose.

- C'était comment à votre époque ? demande Mélyssa.

- Oh, j'ai fait un voyage scolaire d'un mois chez une allemande. Je l'ai suivi à regret dans sa chute dans l'héroïne. Elle avait quinze ans, j'en avais seize. Si un jour vous lisez Christiane F, treize ans, drogué et prostitué, j'ai un peu eu l'impression de revivre mon séjour germanique.