Amor En El Desierto

Chapitre 1

Cela va faire 3 ans que j'ai eu ce poste de travail. Le travail que j'ai tant rêvé.

Je suis infirmière dans un centre hospitalier et je suis très heureuse. Vraiment...

Enfin, j'aime mon travail, même s'il y a beaucoup de pression et tout, mais je suis très contente !

Ma mère était infirmière autrefois et mon père était médecin, alors j'ai décidé d'emprunter leur chemin. J'ai été habitué à leur travail, à leurs absences et à leur rythme.

Comme d'habitude, j'entre dans l'hôpital où je travaille tous les jours. Je passe plus de temps dans l'hôpital que dans mon propre appartement ! L'hôpital me prend un temps fou, surtout quand elle est goinfrée de blessés, mais bon, je dois faire mon taff ici, comme tous les autres collègues.

À peine j'accroche ma carte sur ma tunique en bleue foncée, j'entends la voix stridente d'une de mes collègues :

– Opal, dépêche-toi ! On a vraiment besoin de toi ! crie Chelsea en entrant dans les vestiaires.

Je me retourne dans sa direction et hoche de la tête.

Comme je vous l'ai dit, il y a vraiment beaucoup de pression ici que je n'ai même pas le temps de me préparer correctement.

Sinon, moi c'est Opal Lopez, un prénom un peu chelou, mais quand même mignon selon ces gringos (américain) ! Honnêtement, je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans la tête de mes parents pour me donner un tel prénom, mais ce qui est fait est fait.

J'avoue qu'on m'a beaucoup critiqué pour mon prénom quand j'étais en primaire et au collège, mais ma mère m'a toujours dit de ne pas donner de l'intention à ces petits merdeux sans espoirs.

Mais bizarrement, quand j'ai quitté la Costa Rica il y a maintenant cinq ans, je n'entends plus aucune critique sur mon prénom. Au contraire, les américains adorent mon prénom !

Mais bref.

Sinon je n'ai que vingt-cinq ans, mais j'ai plus l'impression d'être une ado. J'ai tendance à être emporté par ma « folie » quand je ne suis pas travail, je le précise bien ! Parce qu'à l'hôpital je suis une autre personne, vous voyez le genre ? C'est une sorte de double visage ! Et puis, on a pas vraiment le temps de déconner, on est tout le temps occupé par les patients ou par autre chose...

Arrivée sur place, Chelsea m'indique ce que je dois faire.

— Va consulter le patient de la chambre 22, et change ses pansements.

— Celui qu'on a retrouvé dans un entrepôt perdu au milieu de nul part ?

Elle hoche la tête et me donne le dossier du patient.

— On ne sait rien sur lui, alors si tu es capable de le faire parler, ça serait cool, ajoute-t-elle en me fixant. Mais à mon avis, il n'est pas américain. On se voit au self !

Je pars en direction de la fameuse chambre 22 en consultant le dossier du patient. On ne connaît rien sur le patient d'après Chelsea, et mes autres collègues ont essayé de lui faire parler, mais nada. J'espère alors de lui faire parler, sinon on sera dans la merde.

J'ouvre la porte de la chambre et un silence de mort plane. Comme d'habitude. J'avance à petit pas vers le lit où un homme au regard qui tue me fixe.

Ok, je pense qu'il ne m'aime pas...

Je déglutis et me force à faire un sourire.

— Je vais soigner vos pansements et vérifier si vos blessures ne sont pas infectées, lui indiqué-je.

Il hoche lentement la tête et je prends ce que j'ai besoin dans le meuble d'à coté. D'après son dossier, il a été plusieurs fois blessé par balle et c'est un miracle qu'il a survécu ! Peut-être, je suis actuellement en train de soigner un assassin, un mafieux qui peut me tuer là tout de suite...

Juste en y pensant à cela, des frissons me montent à l'échine !

En soignant une de ses blessures, je me force à lui parler.

— Vous êtes en sécurité ici, si vous nous dites qui sont les personnes qui vous ont fait cela, vous aurez notre appuie, lui dis-je d'une voix lente.

Je lui jette un regard, mais le patient n'ose pas dire un mot.

Okay, il va commencer à me faire chier !

Mes yeux ne s'attardent pas sur un tatouage. Un serpent qui entoure un épée.

Je soupire discrètement et panse sa dernière blessure. Ce tatouage je l'ai vu plusieurs fois dans la vie. C'est le symbole d'un gang au Mexique, et ce gang en question se propage de plus en plus vers le sud.

Alors, je suppose que c'est un problème de gang et que ce cher patient Richard va me parler. Peut-être il ne sent pas à l'aise pour parler l'anglais. Je me baisse jusqu'à son niveau et lui chuchote en espagnol :

— Si no me dices que pasa, tendrás muchas problemas con los gringos. ( si tu ne me dis pas ce qu'il se passe, tu auras beaucoup de problèmes avec les américains.)

Enfin il me daigne un regard.

— Je sais qui tu es, ajouté-je en lui pointant son tatouage. Non seulement tu viens ici illégalement mais tu fais partie d'un gang latino.

— Ce sont que des voyous qui m'ont frappé, dit-il dans sa langue natale.

Je hausse un sourcil et lui montre mon calepin.

— Je dois faire un rapport, alors raconte-moi tout ce qu'il s'est passé avant que j'appelle les flics.

C'est dans une demi-heure plus tard, je sors de la chambre numéro 22 avec un sourire satisfait. Ce Richard aura sans doute des problèmes avec la justice, mais bon, le plus important c'est le rapport que j'ai entre mes mains ! Mais n'empêche j'ai un peu de la peine pour lui, son histoire m'a vraiment touché...

Pour penser à autre chose, je décide de voir les autres patients vu que personne a besoin de moi pour l'instant. Quand je vois qu'il est 11:30 sur ma montre, je décide d'aller au self, parce que vraiment je crève la dalle !

Je rejoins une des collègues en chemin, mais un homme se met à crier dans le hall, nous faisant toutes les deux retourner.

— Venez m'aider !

Il tient entre ses bras une enfant gravement blessé. Vivement je m'élance vers lui, inquiète.

— Lucy, emmène un brancard !

Finalement, mon dîner va m'attendre...

**

Bonjour, je souhaite que vous allez tous bien, moi perso ça va ! Aujourd'hui on se retrouve pour une nouvelle aventure, qui d'ailleurs, vous allez aimer ( j'espère ). Désolée s'il y a encore quelques fautes, et n'hésitez de votez ainsi de commenter, cela me fera énormément plaisir  !!!