Chapitre 44

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Bonjour tout le monde ! je souhaite que vous allez tous bien ! Bon, je n'ai pas pu vous me remercier mais cette histoire a atteinte 2k de lectures et tout cela est grâce à vous ! ALors je vous remercie sincèrement pour cela !!!

Bonne lecture !!




Matthew ouvre la porte d'une chambre avant que nous engouffrons à l'intérieur, toujours en s'embrassant.

Un chaleur s'embrase dans mon bas-ventre alors que la tension continue de s'accroître entre mon compagnon et moi.

Honnêtement, je n'ai aucune idée dans quelle chambre nous sommes, et j'ai rien à foutre. On a sautés sur la première chose pour continuer notre affaire.

Mes jambes se cognent contre le bord du matelas. D'un geste doux, il me pousse contre le matelas pour me faire allonger sur les draps, puis quelques secondes plus tard, il s'allonge au-dessus de moi sans pour autant m'écraser. Ses yeux luisent et je peux y lire ce que je lui provoque au fond de son regard.

— Ô, Opal,je t'aime tellement, susurre-t-il près de mon oreille.

Je frissonne et  mes doigts s'agrippent à son t-shirt.

— Moi aussi, je t'aime...

Alors qu'il s'apprête à m'embrasser de nouveau, la lumière de la pièce s'allume, ce qui m'aveugle.

Matthew, surpris, se lève et moi je redresse en me frottant mes yeux.

— Putain, qui a allumé la lumière ! grondé-je en recouvrant ma vue.

Et bam !

Je vois Cindy avec un appareil photo dans la main, avec un sourire malsain. Elle fait danser ses sourcils et une profonde colère mélanger avec de la confusion s'élèvent en moi. Qu'est-ce qu'elle fait ici ? Et Pourquoi ?

Mon regard ne s'attarde pas sur une petite silhouette près de ses grandes jambes de girafe et ma bouche s'ouvre en grand. Alexa.

Qu'est-ce qu'elle fait là ? Et pourquoi elle est avec cette pendeja ?

Elle m'observe avec les larmes aux yeux, et comme un réflexe maternel, je tente de m'approcher d'elle mais des bras m'empêchent. Et non, ces bras-là n'appartiennent pas à Kingston car celui-ci a disparu.

— Eh bien, Lopez ! Mentir n'est pas une bonne chose, miaule Cindy avec un regard froid.

Comme si j'étais emprisonnée par une force invisible, je la vois prendre la main de ma petite fille avant de s'en aller de la pièce. Je tente de les joindre, en vain.

La seule chose qu'il me reste, c'est pleurer. Je chiale encore et encore, jusqu'à m'épuiser l'âme.

**

Je me réveille en sursaut de mon lit. La main sur la poitrine, j'observe le dortoir avec crainte et constate que toutes les autres infirmières dorment tranquillement.

Je reprends mon souffle, toujours sonnée de ce rêve tourné en cauchemar.

— Putain de merde...

Je prends quelques minutes pour bien me réveiller et vu l'heure, je décide d'aller me lever et me préparer.

Il est 6:38 et il y a déjà des gens dans la mini-clinique.

En sortant du dortoir, je lance un regard vers Cindy qui dort à poing fermé. Je me pose la question pourquoi je l'ai rêvé. Qu'est-ce qu'elle manigance encore celle-là ?

Même si c'était un rêve... un cauchemar, je n'ai jamais eu confiance envers Cindy. Ramirez est une vipère qui est prête à tout pour m'anéantir.

Une heure plus tard, docteur Kang nous débriefe la journée et je peux m'empêcher de fixer Ramirez, qui elle, prend les notes de ce que Hiroshi raconte.

N'empêche, j'ai l'impression qu'elle a changé. Enfin, désormais, c'est rare qu'on s'insulte quand on se passe à côté et se regarde moins mal. Nan, je dis pas qu'on est redevenue pote et je crois que cela est impossible, mais je sens que la tension s'est un chouïa diminuée. Maintenant, on arrive à se supporter quand on est dans la même salle, parfois on arrive à travailler ensemble. Bref.

Mais je vois pas le rapport entre elle et Alexa. Elle ne sait même pas l'existence d'Alexa !

— Lopez, tu sais ce que tu dois faire ?

Je sors brusquement de ma rêverie et observe avec confusion le Japonais.

Euh... Fait chier !

— Désolée, je ne vous ai pas écouté...

Il soupire et expose mes tâches pour aujourd'hui. Quelques minutes plus tard, nous sommes tous au travail et comme d'hab, je range les boîtes de médocs. Et encore une énième fois, il manque des boîtes de somnifères.

Je soupire de frustration et pars avertir le docteur. Une chose est sûre, la personne qui prend ces somnifères, ce n'est pas pour dormir, mais pour se droguer.

Et j'avoue, j'ai un peu peur pour cette personne. Consommer trop de somnifères est mauvais, très mauvais.

Quand je visionne les vidéos de surveillance, je ne trouve rien d'anormal. Je suppose que la personne qui a volé ces somnifères a déjà tout préparé à l'avance.

— Tu n'as pas une idée de qui ça peut être ? me demande Lucy alors que je me lève de mon siège.

Je hausse les épaules. Mon frère ne prend pas de somnifères, je le connais trop pour ça. Matthew non plus.

— Je suis sûre que c'est un militaire parce que c'est Esteban et moi qui avons la clé pour le réserve de médocs, dis-je, confuse. Rectification: Hiroshi a aussi la clé mais ce n'est pas lui qui consomme ces somnifères.

Lucy se poste devant moi en croisant ses bras contre sa poitrine. Son regard brun m'observe, curieux.

— Et comment tu le sais, hum ?

Je soupire.

— Lucy, ça se voit des yeux qu'il n'est pas un toxicomane ou je ne sais pas quoi ! Maintenant laisse-moi passer ! J'ai un patient à soigner.

Je ne laisse pas le temps et entre dans la pièce où les patients semi-guéris y sont. Je me dirige vers Daniel qui est en train de lire un vieux livre de Victor Hugo. Quand il me voit, un sourire moqueur s'installe sur ses lèvres fines, mais je ne rends pas la pareille. Mon esprit est ailleurs avec le problème de somnifère.

Je le consulte rapidement et alors que je m'apprête à sortir de la salle, il me prend le bras, et me force à le regarder.

— Je vous ai entendu tout à l'heure. Enfin tout le monde vous a entendu, votre amie et vous parlez super fort, me chuchote-t-il avec un sourire d'excuse. Je ne sais pas si cela peut vous aider, mais avant que je me retrouve dans ce foutu lit, je trouvais beaucoup de boîte de somnifères derrière le dortoir C.

Mes yeux s'illuminent et je m'approche de lui.

— Des boîtes de somnifères ? Celle qui est bleue et orange ? lui questionné-je, vivement.

Il hoche lentement la tête et son regard vert me transperce. La couleur de son iris est vraiment bizarre.

— Mais je n'ai aucune idée de qui cela peut être, seulement. Cela va vous paraître fou mais essayez d'entrer dans le dortoir C, quand vous y serez sur place, chercher derrière les armoires. C'est là où on cache beaucoup de choses.

Alors que je m'apprête à lui questionner encore, ses amis débarquent dans un brouhaha dans la pièce.

Sur mes nerfs, je sors de la salle avant de me diriger à grand pas vers le dortoir C.

Mettons fin à ce trafique de somnifère !

Amor En El DesiertoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant