chapitre 64

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Voilà le dernier chapitre de cette histoire ! L'épilogue sortira dans les prochains jours à venir !

Bonne lecture ! ❤






Verena nous menace avec son flingue et nous reculons avant d'atteindre la cuisine. Mon dos heurte le plan de travail et Verena se met à rire en déposant son sac à main sur la table. Elle enlève de même le foulard et la paire de lunette qui lui camouflaient sa vilaine gueule.

Ma sœur tient toujours ma main, complètement affolée tandis que moi je ne sais même pas si je suis en colère ou bien si j'ai peur. Je pense c'est un mélange des deux.

En colère, car c'était cette pendeja la responsable de tout cela, et apeurée car, j'ai peur que ma sœur ou encore moi ressortons de ce chaos avec une balle dans le cœur.

— J'ai toujours su que t'étais intelligente, Opal. Cette maison n'a toujours pas changé, s'exclame Verena en observant chaque recoins de la pièce.

— Donc ton but c'est qu'Enrique se fait arrêter par la DEA, et tu as voulu l'attirer au sud du pays grâce à la disparition d'Alexa...

— C'est exacte ! Ce connard va enfin pourrir ses derniers jours aux States et c'est moi qui vais prendre le relais de son taff, se contente-elle de dire. Mais mon plan est à moitié fait.

Je me tends suite à ces mots. Qu'a-t-elle donc en tête, cette fois-ci ?

Verena marche tranquillement dans la cuisine et se sert un verre d'eau. Cette fille me dégoûte à un tel point. Comment peut-elle se regarder dans le miroir ? Elle a fait tout cela pour un simple trafic de drogue ? Juste pour ça ?

Elle dépose le verre et se retourne vers nous.

— Halina va mourir dans les prochaines heures et son enfant sera envoyé en Espagne. Quant à ta fille, Alexa, elle est en bonne santé du moins... elle doit avoir peur où elle se trouve actuellement, parmi les rats.

Une colère folle ravage en moi et je m'apprête à sauter sur elle, mais Ofelia m'en empêche. Verena rit avant de pointer son arme sur moi.

— Ah oui, j'ai oublié un truc. Te tuer fait partie de mon plan. C'est à cause de toi et de cette conne d'Halina que mon amour pour Enrique soit impossible ! crie-t-elle, folle de rage. Après ton départ, j'ai cru atteindre mon objectif, mais Halina est arrivée, ce qui a compliqué ma tâche. De plus, Enrique ne m'aimait pas, il me l'a dit droit dans les yeux...

— Et comment aimer une chose comme toi aussi ? cingle Ofelia. J'ai de la peine pour ton enfant, dire qu'il a une mère folle alliée...

— Tais-toi ! hurle Verena avec les mains tremblantes.

— Tu fais tout cela pour un minable trafic de drogue ? La chose n'est même pas un cartel, ni une mafia. Vendre la drogue, c'est la seule chose qui t'intéresse ? continue ma sœur.

Je donne des coups de coude dans la hanche d'Ofelia car elle nous enfonce de plus en plus dans la situation. Je ne sais pas comment Verena se comporte quand elle est vraiment colérique, mais n'oublions pas qu'elle a une putain d'arme à feu entre ses mains. C'est elle qui est dominante sur la situation, pas nous.

— Bon assez ! Je ne vais pas rester ici plus longtemps que ça ! Opal, c'est l'heure de ta mort. Toi qui voulais rejoindre ton père aux cieux, c'est l'occasion qui se présente !

Elle dirige tout droit l'arme sur moi et mon organe vital prend une allure anormale. Impuissante, je fixe Verena qui a un sourire malsain sur ses lèvres et elle pose lentement son doigt sur la détente. J'ai la possibilité de me décaler mais, complément apeurée, je reste figée sur le sol.

Amor En El DesiertoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant