Chapitre 50

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Nous avons passés notre temps à visiter des monuments historiques de la capitale de Namibie. Je vais être franche, ça m'a un peu ennuyé de visiter des musées ou des monuments, mais j'ai quand même passé du temps avec Matthew et c'est ça qui est le plus important à retenir.

Nous avons marchés main dans la main jusqu'à un restaurant locale.

– Cherche toujours une table libre, me dit-il.

À contrecœur, je détache ma main et pars à la recherche d'une table. Je trouve une table libre au fond de la pièce, et rapidement je pars m'asseoir, coupant l'élan d'un couple qui voulait s'asseoir aussi à cette place. Je leur envoie un sourire faux et le couple me lance un regard noir avant d'aller vers une autre table.

Mon téléphone se met à sonner et je regarde vite fait la personne qui essaie de me rejoindre. Un petit sourire sur les lèvres, je colle mon écran contre mon oreille :

— Aller, avoue que je te manque hermana, m'exclamé-je avec joie.

J'entends Ofelia soupirer à travers la combine.

— Tu rêves... C'est juste maman qui veut savoir comment tu vas. Tu sais, elle et la technologie...

Je lève les yeux au ciel. Je sais que je manque à ma sœur, c'est évident.

Instinct de sœur !

— Bizarrement, je vais bien car dans quelques jours, je retourne à New-York.

Pendant ce temps, Matthew s'installe en face de moi et me sourit.

— Sérieusement ? crie-t-elle

Je recule mon téléphone de mon oreille pendant quelques secondes avant de reprendre la conversation.

— Ça serait bien si t'apprenais à la fermer aussi, marmonné-je.

— Non mais je suis contente ! Vraiment ! Ton chat me faisait chier ! Il n'arrête de chier partout et je vais tuer ce mau...

L'appel est coupé. Confuse, je fixe mon écran et je vois que la batterie est morte.

Mais... elle a voulu dire quoi sur mon Simba ? Mon chat est tout calme et mignon. C'est pas un satan !! Enfin... pas avec moi en tout cas.

— Un problème ? me demande Kingston.

Je dépose mon téléphone sur le marbre.

— C'est juste ma sœur. Petit problème technique. On commande ?

Quelques minutes plus tard, notre commande est passée et nous parlons de tout et de rien. Je sais pas comment l'expliquer, mais tous ce qu'il raconte me captive l'attention... même s'il parle la manière qu'il a tué son ennemi durant sa mission en Afghanistan. Glauque tout ça, mais j'ai l'impression d'être sur le terrain avec la manière qu'il s'exprime.

— Qu'est-ce que tu vas faire quand tu arriveras à New-York ?

Je prends quelques secondes pour réfléchir.

— Je me réserver un billet d'avion pour aller récupérer mon chat au Costa-Rica et ensuite je reprendrai mon travail. J'ai une vie très monotone, dis-je en jouant avec la paille de mon verre.

Ma sœur a emmené mon chat avec elle dans mon pays natal. Moi qui voulais de ne plus déposer mes pieds là-bas... On dirait un cercle vicieux. Il y a toujours quelque chose qui me forcera de retourner là-bas.

— Pourquoi tu déciderais pas de revenir là-bas une fois pour toute ?

Sa question m'a refroidie.

Amor En El DesiertoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant