Chapitre 8.

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Je n'ai aucune envie de m'éloigner d'Enzo. J'aimerais continuer à l'embrasser.

C'est bizarre. Je ne suis jamais sortie avec quelqu'un d'autre qu'Andrew. C'est mon premier petit-ami. Alors pourquoi je continue d'embrasser Enzo alors que j'aime Andrew ?

Je me détache d'Enzo et remarque qu'Andrew a disparu. Je l'ai blesser. C'est ma faute. Mais c'est le but du jeu, non ? Se faire du mal ?

-Voilà, il ne reste plus que toi et moi, dit Enzo en mettant ses mains dans les poches de son jean.

-C'est tout ? T'as rien d'autres à dire ? demandais-je.

-Non, je voudrais-tu que je dise ?

-Je sais pas. Mais tu viens de blesser ton ex petite-amie et ton meilleur ami. Tu n'as même pas de regrets ?

Il secoue la tête.

-C'est ce qu'il fallait faire. Il reste maintenant plus que toi et moi et il faut...

Il est interrompus par le plafond qui se baisse encore plus. On se retrouve donc obligés à s'assoir par terre.

-Il faut sortir d'ici, continue-t-il

-Oui et comment ?

-A ton avis ? Tu n'as toujours pas compris le but, Julia ? Se faire du mal, se blesser !

-Si, j'ai compris. Mais il faut dire quelque chose ou...

-Je sais pas, mais on peut toujours essayer.

-Je n'ai pas envie de te blesser... échapais-je sans m'en rendre compte.

-Quoi ? demande-t-il, confus.

-Je ne veux pas que tu souffres...

Je baisse la tête et il soupire.

-Eh bien... Moi je veux te faire souffrir, continue-t-il et je releve la tête. Je veux te blesser, que tu te sente mal. Que tu ne puisse plus jamais aller bien. Je veux que tu meurt !

J'ai les larmes aux yeux et je sens que je pourrais éclater en sanglots à n'importe quel moment. Heureusement, je me sens tout à coup bizarre et ma vision devient floue.

Quand je me réveille, je suis par terre dans mon salon. Au même moment où ma vision revient, j'entends des personnes parler juste à côté. Mes meilleurs amis sont assis autour de la table entrain de parler. Ils semblent tous fâchés. Ils n'ont pas remarquer ma présence avant que je me lève.

Alison court vers moi et me prend dans ses bras, suivie de Nat. Elles semblent soulagées et paniquées.

-Qu'est-ce qu'il y a ? dis-je et elles me tirent vers la cuisine.

Dès que la porte est fermée, elles se mettent à parler.

-Tu sais qu'il fallait se faire du mal pour s'en sortir ? demande Alison et j'hôche la tête.

-Eh bien... Le dernier qui reste là-bas n'a que peu de chances de revenir, parce qu'il ne peut pas se blesser lui-même, enchaîne Nat.

-Donc il ne peut pas revenir parce que je ne l'ai pas blesser avant de revenir ? dis-je et elles hôchent la tête.

Elle me prenent à nouveau dans leurs bras.

-Desolée pour Enzo... me chuchote Alison.

J'ai déjà les larmes aux yeux. Je me demande si ce qu'il m'a dit était vrai.

Nous retournons dans le salon et nous asseyons avant d'entendre un bruit étrange. Je me tourne vers le canapé.

-Enzo ? dis-je et Alison et Nat regardent vers le salon, surprises.

Le JeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant