Chapitre 17.

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#Point de vue Julia.

Matt semblait tout à coup triste, puis inquiet, et enfin en colère, mais je ne saurais dire contre qui.

-Matt ? Ça va ? dis-je en m'approchant de lui.

-Non, répondit-il franchement.

-Pourquoi ? lui demandais-je en m'appuyant contre le mur à côté de lui.

Il semblait hésiter, ne pas savoir s'il devait m'en parler où non. Il jetta finalement un bref coup d'oeil vers les autres, qui étaient entrain de parler. Ils se demandaient pourquoi le jeu ne parlait plus, si il attendait quelque chose de nous, et des choses de ce genre.

-Je... Je crois que c'est à cause de moi que la mère d'Alison est morte.

Sa réponse me fit froid dans le dos. Il avait répondu calmement, sans chuchoter ni parler normalement, un peu entre les deux. Il semblait effrayé du fait qu'Alison pouvait apprendre cela.

-Pourquoi est-ce que tu crois cela ? demandais-je finalement après avoir réfléchie quelques secondes.

-Il y a beaucoup trop de coïncidences. Le même jour, le même type d'accident. La même femme blonde.

-Tu crois vraiment que c'est possible ?

Il hôche la tête.

-Cet accident est arrivé avant votre rencontre. Tu crois... Qu'on a tous un secret en commun ? Que nous avons beaucoup plus en commun qu'on le croit ? Que c'est pour ça que le jeu nous à choisis ?

Il semblait un peu surpris par ma réponse, mais il semblait ensuite l'analyser pour tenter finalement de la comprendre.

-C'est possible, dit-il finalement d'une voix si basse que je me demandais si je n'avais pas imaginer qu'il ait dit ça.

-'Andrew, explique cette image.'

C'est ça. Nous avons sûrement deviner, et c'est pour ça que le jeu a décider de continuer à nous faire découvrir les secrets de nos amis. Et j'étais plutôt contente de ne pas être la prochaine à devoir m'expliquer.

Une image est apparue. On pouvait juste voir une salle comme dans les séries américaines, vous savez, dans les prisons, les salles où les prisonniers sont derrière une vitre et ils peuvent parler par téléphone avec un de leurs proches qui est de l'autre côté.

On voyait une personne habillée en orange, un téléphone noir avec un fil à la main. Il avait un sourire malicieux au visage.

-Qui est-ce ? demande Nat et Andrew soupire.

-Mon père.

Il ne détache pas son regard de l'image, tandis que moi, je l'a regarda juste quelques secondes avant de tourner la tête vers Andrew. Il semble avoir honte de donner cette réponse.

-Il y a 2 ans, il avait commis un acte vraiment horrible. Il... Il avait kidnappé 3 adolescentes. Il m'avait dit une fois, quand j'étais allé lui rendre visite en prions, que la plus jeune avait 15 ans et les autres avaient 16 ans. Ou quelque chose du genre. Il m'a aussi avoué qu'il s'était renseigné sur elles quelques mois avant. Il avait surveillé pendant des mois tous leurs faits et gestes. Il semblait même fier d'avoir fait ça.

Il s'arrêta pour soupirer à nouveau avant de continuer.

-Je trouvais ça horrible. Il essayait de se justifier en mettant la faute sur ma mère, disant qu'il avait fait ça parce qu'elle l'avait quitté. Mais je crois s'il a toujours été comme ça. Le pire, c'est qu'il avait tué l'une des trous filles. La plus jeune. Il a refusé de me parler d'elle. Il disait que ses secrets étaient partie avec elle dans la tombe, et qu'il refusait de remettre tout cela sur le tapis.

-Il t'a parlé des deux autres filles ? demande Nat.

-Non. Il m'a juste dit qu'elles le méritaient, et qu'ils faut toujours se méfier des femmes.

-Pourquoi il t'a dit ça ? dis-je d'une voix faible.

-Ma mère l'avait trompé au tout début de leur mariage. Mais c'était justifie, puisqu'elle a été droguée. Mais il ne voulait pas la pardonner. Il semblait décider à faire payer le geste de ma mère à toutes les femmes.

-Il t'a dit autre chose quand il était en prison ? continue Nat.

-Oui. Il m'a avoué qu'il se sentait coupable d'avoir tué cette fille. Il voulait juste me le dire. Après, il est retourné dans sa cellule et je ne lui ait plus jamais reparler.

Je m'avance vers Andrew et le prend dans mes bras avant de me tourner vers Nat. On se regarda dans les yeux pendant quelques secondes et compris qu'elle l'avait reconnus aussi, sur cette image. L'homme qui a gâché nos vies.

***

Bonne année ! On entre enfin en 2015, et voilà un nouveau chapitre pour bien débuter l'année !

Le JeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant