Chapitre 24

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JAYSON

Incapable de penser à autre chose qu'elle, je roule sur mon bolide depuis bientôt 2 heures. Sans but précis, je me contente de suivre la ligne droite que j'ai emprunter depuis le lycée.

Pour une fois ma queue c'est montré raisonnable.J'ai préféré rouler des heures sur ma bécane que d'aller m'engouffrer entre des cuisses bien chaudes.

Quand elle m'a abandonnée dans les toilettes, je me suis retrouvé comme un con à regarder le couple en imaginant Tiana et moi à leur place. Puis je l'ai est bousculé et je suis sorti furax. Je me suis barré du bahut grâce à une surveillante dingue de moi. De toute façon je n'aurais pas pu rester en sachant qu'elle se trouverait à quelques centimètres de moi et que nous avions failli coucher. Et puis aujourd'hui c'est le dernier jour de cours. Dans trois jours, je rejoins mon père, sa copine et les autres membre de la famille dans un chalet au nord d'Atlanta pour les fêtes de Noël et de fin d'année.

J'avais besoin de m'éloigner un peu, de ma dose de tranquillité. Mais à l'instant où je me suis installé sur ma bécane, les souvenirs de ces derniers jours on refait surface.

Mon seuil de patience est à son maximum, je sens qu'il va exploser. Et tout ça à cause d'une même et unique personne : ma colocataire chiante et sexy.

Penser à Tiana tout le temps même quand je ne le devrais pas est un supplice. Tiana est comme une rose que j'aimerais cueillir, mais ses épines sont tranchantes et empoissonnée. Une fois que j'y ai touché, je ne peux plus revenir en arrière, je veux à tout pris cette rose.

Son corps, son regard, sa bouche. Toutes ces parties d'elle me hantent le soir, et même la journée quand elle est loin de moi. Au moment où j'ai goûté à ses douces lippes, je naviguais sur des nuages. Le goût de ses lèvres si sucrés m'avaient tant manqués.

Je n'étais pas sur qu'elle ose franchir le pas, mais je l'espérais vraiment de tout mon cœur. Et elle l'a fait, elle m'a embrassé certes avec rage au début mais ce baiser c'est transformé lentement mais surement en baiser sensuel. Putain à cette instant, j'étais l'homme le plus heureux. Le plus veinard de tous. Elle m'a embrassé même après tout ce qui s'est passé avec Abigaël.

Ces 2 longues années à fantasmer sur cette femme interdite commencent à se faire sentir. Je la veux plus que jamais maintenant qu'elle est plus proche de moi et je me demande jusqu'à qu'elle point elle n'est pas dans le même cas que moi.

Je suis sur que tant qu'on aura pas couché, cette attraction plus que visible entre nous ne cessera de grandir. Ils faut qu'on succombe pour que nous redevenions des inconnus l'un pour l'autre. Ou peut-être pas. Peut-être que j'aurai envie d'elle encore et encore. Peut-être que je deviendrais insatiable d'elle.

***

Presque 4 heures plus tard, je suis de retour à l'appartement. Je balance les clés de ma moto sur le plan de travail. La maison est silencieuse, aucun bruit n'y règne. Pourtant il devriait y avoir

Et si il lui étais arriver quelques choses ?! Putain ! Ne faisons pas de conclusion hâtive. Elle doit être dans sa chambre à discuter avec son meilleur ami. Alors pourquoi je n'entends pas sa voix ?

Je souffle quand je l'aperçois de dos dans sa chambre et m'accoude à l'encadrement de sa porte. Cependant j'étais loin de m'imaginer ce qu'elle faisait.

Détestable ColocationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant