Je ne sais pas quelle heure il est. Nous sommes toujours assis sur mon canapé, les pieds sur la table basse. Nos épaules se frôlent, ainsi que nos cuisses, lorsque l’un de nous deux bouge.
Nous avons bus trois bières, délaissant les cafés. J’ai les yeux dans le vague et, fredonne quand nous ne parlons pas. J’hésite un instant , à lui parler de moi. Peut de personnes connaissent mon passé.
Putain, arrête de réfléchir Colin et lance toi, Si tu veux avancer avec Shaïna. Je lui dois bien ça. Elle ma dévoilé quelque petite choses de son passé, même si ce n’était pas voulus. A moi de lui raconter.
Colin- T'sais pourquoi…. Les conneries de Doris me touchent autant et me foutent de mauvaise humeur ?
Je ne la regarde pas, concentré sur un point invisible, sur le mur d’enfance. Mais je sais qu’elle doit être surprise. Shaïna, ne dit rien, attendent sûrement que je continue. Je prend une inspiration et poursuit d’une voix monocorde :
Colin- Ma mère était une junky. J’ai passé plus de temps à aller la chercher dans des endroits glauques et dégueulasses qu’à aller à l’école. C’était pas la mère de l’année. J’ai vu a la maison des défilés de mecs qui la traitent comme une pute, ce qu’elle était sûrement, d’ailleurs. Pour se payer ses doses. Plusieurs fois je lui ai demandé de se faire aider, mais elle s’en fichait. Elle n’écouter plus personnes depuis longtemps.
Je la sens se rapprocher sur le canapé, passe sa main en dessous de mes cheveux et caresse du bout de ses doigts ma nuque. Je fais semblant de ne pas m’en rendre compte pour ne pas qu’elle arrête, cette agréable sensation.
Colin- Mon père n’a jamais rien fait pour elle. Il cherchait pas à la sortir de cet enfer. J’étais qu’un gamin. Je ne pouvais pas grand-chose pour l’aider, à part la chercher partout quand elle partait trop longtemps.
Je pousse un soupir, tourne légèrement la tête vers elle pour saisir son regard, fronce les sourcils, puis fixe à nouveau le mur
Colin- Avec le recul et l’âge, j’ai fini par déduire qu’elle était bipolaire. Tu sais, elle enchaînait les moments où elle ne décollait pas son cul du lit. Elle pouvait y rester trois jours d’affilée. Et d’autres, tu ne pouvais plus l’arrêter. Soit elle nettoyait la maison de fond en comble, soit le défilé de sales types commençais dès que mon père avait le dos tourné.
J’ai un bref sursaut, en sentent des doigts s’entremêler au mien. Je tourne la tête pour la regarder et ce que j’y vois n’est pas de la pitié, mais de la… tendresse. Cela me donne encore moins envie de retirer mes doigts des siens, ou encore de la repousser.Je ne veux pas casser cette fragile intimité qui se crée entre nous. Mon corps est parcourut de frisson du à ses caresses sur ma nuque et nos doigts entrelacés.
Colin- Bref, un jour elle s’est tirée. Elle est tombée amoureuse d’un rockeur raté et s’est barrée en Europe avec lui. Elle voulait vivre la grande vie, tu comprends ? Un truc que ni mon père ni moi ne pouvions manifestement lui offrir. Mon père… disons qu’il était déjà imbuvable, avant qu’elle s’en aille, et que ça s’est pas arrangé ensuite.
Je croise son regard pour qu’elle comprenne bien le poids des mots que je m’apprête à prononcer.
Colin- C’était un putain de salopard. Après le départ de ma mère, il… ma puni, en quelque sorte. Il passait ses nerfs sur moi, dès qu’un truc n’allais pas dans son sens. Il n’a jamais pu me pardonner….
Je ne préfère pas tous lui révéler. Ce que je garderez moi et bien pire. Sa main qui était dans ma nuque, ce déplacé lentement sur ma joue et, de son pouce, la caresse d’une extrême douceur. Mais je ne réagis pas, trop perdu dans mes souvenirs.
Colin- Tout partait en vrille. J’étais un mec paumé et plein d’agressivité. Je savais même plus contre qui tournée ma colère. C’est à ce moment-là que j’ai rencontré Doris. On était au collège et on était aussi perdu l’un que l’autre, a cause de nos dégénérés de familles. Ça nous a rapprochés. A l’époque, on était pas brillant. On fumait trop. On buvait trop et on a commence à fréquenter les mauvaise personnes. Ça a mal tourné.
Je n’ai pas lâché la main de Shaïna, c’est comme une bouée de sauvetage, malgré mon silence subit, et son pouce sur ma joue est reparti dans ma nuque, refaisant ses douces caresse. Je n’ai pas l’intention de la rejeter.Je pousse un soupir et bascule la nuque sur le dossier du canapé. Sa main remonte sur mon crâne, qu’elle masse doucement. Je fixe le plafond, puis tourne la tête vers elle. Je sonde son regard pour deviner ses pensées.
Elle se mordille la lèvres et mon attention se dirige aussitôt sur sa délicieuse bouche. Je détourne les yeux, puis arrache ma main de la sienne, son autre main quitte ma tête. Je passe la mienne dans mes cheveux.
Shaïna- Que s’est-il passé ensuite ?
Je me gratte un sourcil , avant de me redresser et de poser mes coudes sur mes genoux.
Colin- on a déliré pas mal, jusqu’à ce qu’un jour je croise le chemin d’une guitare. Ça m’a complètement chamboulé. Dès que j’ai touché les cordes, ma vie a changer. J’ai pris des cours. J’ai monté le groupe avec Adam, et Doris s’y est greffé ensuite.
Je prendre une inspiration et la relâche lentement.
Colin- La musique m’a sauvé, Shaïna. Vraiment sauvé. J’étais qu’un pauvre type avant . Je traînais avec des gars peu recommandables. Je cumulais les conneries. Je faisais n’importe quoi. Mais la musique m’a apporté quelque chose d’inouïe , je ne pensais pas ça possible.
Shaïna- Qu’est-ce que c’est ?
Colin- La paix.
La musique me permet de m’évader, de penser à autre chose qu’à mon ancienne vie misérable où a mes soucis. Elle permet de m’ouvrir à un nouveau monde.
Colin- Ça n’a pas été aussi simple pour Doris. Même une fois le groupe monté avec Adam, elle a continué à dérailler. Elle se dope et, quand elle ne se dope pas, elle fait n’importe quoi avec n’importe qui. Ensuite, elle me fait des crises parce que je vis ma vie comme je l’entends, que je renie mon passé. J’ai envie… tu sais ? De l’aider. De lui montrer que je suis la pour elle, mais… parfois, je me sens dépassé.
Je quitte le canapé et parcourt de long en large le salon, les doigts emmêlé dans mes cheveux. Je m’inquiète beaucoup trop pour Doris. Si Shaïna n’avais pas été avec elle hier, je ne sais pas où je l’aurais retrouvé.
Shaïna- Tu as réussi à la joindre ?
Je secoue la tête, avant d’enfoncer les mains dans mes poches de pantalons et, de me retourner pour planté mes yeux dans les siens.
Colin- Non, elle refuse de m'répondre. J’ai passé mon temps à essayer de l’appeler. J’ai laissé une tonnes de messages, mais…. Je suis passé chez elle, hier soir.
Shaïna ce mord la lèvre et détourne le regard. Ce qui, est bien la première fois. Surtout face à moi.
Shaïna- Donc tu sais que j’étais là…
Colin- Oui. J'peux savoir pourquoi ?
Elle pousse un soupir et, se laisse tomber contre le canapé et croise les bras.
Shaïna- J’ai été la chercher.
Colin- Où ?
Shaïna- Dans la planque de Jim.
Colin- Pardon ?
Je la regarde complètement interloqué.
Shaïna- Quand je suis partis l’autre soir, je suis allée vérifier qu’elle n’était pas avec lui, comme vous le pensiez, mais… en rentrant dans sa planque, ils étaient là, tous les deux, entrain de se doper. Dès que j’ai vus ça, j’ai directement arracher cette merde à Doris, et les ramener chez elle. Je suis rester avec elle, pour m’assurer qu’elle ne fasse pas une overdoses. Elle était déjà bien dans les vapes quand je suis allée la chercher.
Colin- C’est tous ? Ils vous ont laisser partir sans rien dire ?
Elle secoue la tête en ricanant.
Shaïna- N’oublie pas, que je suis une Ortega , Colin. Matt m’a appris à me défendre. Jim savais très bien a quoi s’attendre si il me toucher. Il ma juste attraper pas le bras un peu trop fort.
Je sers les poings dans mes poches. Ma mâchoire se crispe en la voyant se frotter elle bras droit. Faut pas être idiot pour comprendre qu’il a du lui faire une marque.
Colin- pourquoi ? T’as fait ça ? Ce n’était pas a toi de t’en occuper.
Shaïna- je sais que tous cela ne me regarde en rien. Mais je voyais bien que cela vous faisiez du mal à Adam et toi. Surtout a toi. Je ne voulez pas qu’un jour vous perdiez votre amie.
Plus je passe de temps avec elle et, plus je découvre une jeune femme qui est belle à l’extérieur et, une très belle âme à l’intérieur. Elle ne connait pas Doris, pourtant elle a était la chercher, dans se merdier.Comment ne pas devenir fou d’elle ? Elle pense au bonheur des autres, avant son propre bonheur. Mais surtout elle l’a fait pour moi. Je pousse un soupir et la regarde le plus tendrement qui met possible.
Colin- Merci pour ce que tu as fait pour Doris. C’est cool que tu sois là, Shaïna.
Shaïna- Les amis sont là pour ça.
Je sourie, mais si tu savais au fond que je n’ai pas envie d’être que ton ami. Mais ça ma fierté a la con m’empêche de le dire.
VOUS LISEZ
is it love colin
FanfictionShaïna Ortega, jeunes femme de 25 ans. Chanteuse du groupe les blackstones , connue pour sa magnifique voix. Elle est accompagner de Zack son bassiste et de Leo sont batteur. Venant de rentrer de tournée, son frère daryl les emmenés dans un bar ou...