chapitre 59

767 28 0
                                    

Je me trouve devant chez Colin. Habillée simplement, d'une chemise et d'un jeans.

 Habillée simplement, d'une chemise et d'un jeans

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


Je donne trois petits coups contre la porte. Il ne met pas longtemps à venir m'ouvrir et.... comme la dernière fois où je suis passée chez lui, il ne porte qu'un pantalon noir, bas sur les hanches. Son torse dépouillé de tee-shirt semble hurler: Touche-moi

Il s'efface pour le laisser entrer. Tellement troublée par la vision qu'il m'offre, que j'en ai oublié de dire bonjour, mais il ne m'a pas saluée non plus. J'essaie de ne pas reluquer ses abdominaux dessinés, et ses obliques sexy en diable qui dégringolent sous son pantalon.

Je ne pensais pas un jour me re-focaliser sur le torse glabre d'un homme, autre qu'Adrian, surtout au potentiel sexuel proche de ... l'infini. J'ai vécu neuf ans avec Adrain. Nous avons fait l'amour des centaines de fois, mais ce que je ressens pour Colin est deux fois plus fort.

Ce type m'a jeté un sort vaudou, c'est pas possible. Colin désigne la porte pour descendre au sous-sol. Le but officiel de ma venue, est de jouer quelques morceaux.

Il ouvre la porte de la salle de répétition et me fait signe d'entrer. Il s'approche de sa guitare, tellement à l'aise alors qu'il se trimballe à moitié à poil devant moi. Apres tout, je ne suis pas pudique non plus, ce qui ma valut plusieurs fois des remarque de mes frères....

Nous n'avons pas échangé un seul mot. Dès que nous sommes seuls, une couche de protection semble nous recouvrir et nous empêche de communiquer comme des humains ordinaires.

Colin s'assied sur l'une des caisses noires qui traînent et dépose sa guitare sur son genou, dissimulant en partie son torse. Ses épaules musclées  restent un spectacle déjà bien attrayant.

Je me positionne derrière mon clavier, mais il relève la tête de ses cordes et me désigne la place à ses côtés.

Colin- Viens t'assoir là.

Je lève un sourcil et fini par m'installer près de lui. Le feu courant dans mes veines.

Colin- J'ai jeté un œil a la chanson que tu m'as passé. Et elle est pas mal. Tu veux qu'on la joue?

Je ne sais même pas pourquoi il pose la question, vus qu'il doit déjà connaitre la réponse. Je hoche la tête et il sourit.

Colin- a une condition...

Shaïna-  quoi?

Colin- que tu me dise ce que, ça te provoque de chanter? Quel effet ça t'fait, Shaïna ?

Sa voix est chaude. Il fixe ma bouche. Je ne peux pas rêver la direction de son regard. Je me mord la lèvre.

Shaïna- Quand je chante, je me sens vivante. Comme si tous mes problèmes disparaissent pendant ce court instant.  Quand je chante sur scène, je relâche toute la pression, le stress accumulée au court des semaines. Si un jour on m'annonce que je ne pourrais plus chanter, mon monde s'écroulerait. La musique est toute ma vie. J'ai sacrifier des chose pour en arriver ou j'en suis, mais quand je vois le regard, les expressions des fans quand je chante, je me dit que j'ai bien fait.

Colin- J'ai vus les émotions dans leurs yeux à ton concert. Tu les as toucher en plein cœur. Ton timbre de voix et un peu casse, mais plus cristallin que le mien. Et je trouve qu'ils se marient bien ensemble. 

Il veut me tuer avec tous ses compliment. C'est une nouvelle méthode d'assassinat bien plus sournoise. La CIA peut se rhabiller.

Colin- Faut qu'on s'entraîne sur l'autre chanson aussi, si on veut la chanter en concert.

Shaïna- Doris ne veut pas de mon aide dans votre groupe. Et je ne veux en aucun cas la forcée à accepter ma présence.

Colin- J'en fais mon affaire. T'inquiète pas.

Colin a l'air de prendre au sérieux mon rôle dans leurs groupe. Ses doigts pincent les cordes de sa guitare pour jouer les premières notes de la musique qu'il a composée pour accompagner mes paroles.

Shaïna- T'as composé la musique assez rapidement.

Colin- J'étais inspiré.

Pendant une seconde, j'ai eu la sensation de ses lèvres caressant,  frôlant ma colonne vertébrale, tandis qu'il prononçait cest quelques mots.
Il chante la premier phrase, puis s'interrompt, son regard plonge dans le mien.

Colin- Tu pensais à Adrian en écrivant ces paroles?

Shaïna- quand je l'avais écrite pour la première fois oui.  je les retravailler, mais je n'ai pas penser à lui. J'ai seulement pensé à ce que je ressentirais si je retombais une seconde fois amoureuse de mon homme...

Colin- idéal?

Son ton est moqueur. Il hausse un sourcil en attendant ma réponse. Ses doigts continuent de pincer les cordes pour revisiter notre chanson.

Shaïna- Non.... je n'attire pas vraiment les hommes "idéal ", dirons nous. Ça serait simple "mon" homme.

Ma réponse semble lui plaire, même s'il n'ajoute rien les minutes suivantes, laissant la mélodie de sa guitare s'immiscer et combler les codes entre nous.

Colin- J'aime l'intensité que tu met dans tes mots. J'aime qu'ils soient vivant. Vivant, intense... C'est comme ça que doit être l'amour.

Shaïna- Il doit brûler.

Il affiche un air grave en me contemplant. Il hoche la tête, avant de la baisser sur sa guitare, puis murmure avant de chanter:

Colin- Dévaster.



is it love colinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant