TERMINEE - Les Entraves de la Mort - Agent du G.I.S.E.

Chapitre 33 - Vacance :

« Tout n'est pas fait de ténèbres dans ce monde. 

Pourtant lorsque l'on a emprunté une première fois cette voie, 

le passé devient prédateur et rattrape toujours sa proie ».

Je me rapprochais de plus en plus de Mathieu qui avait le même âge que moi. Il était gentil et débrouillard ce qui me plaisait beaucoup. Math était tout l'opposé du maître dans son caractère. Il ne s'énervait jamais et ne perdait pas patience quand il m'expliquait ses cours. Je passais beaucoup de temps avec lui bien trop heureuse de l'effet qu'il avait sur moi.

Nous étions assis par terre posés contre son lit. Il avait initié le geste un peu maladroitement ce qui nous fit rougir tous les deux. C'était mon tout premier baiser et je ne savais pas trop comment réagir ...

Le maître ne me l'avait jamais fait préférant mon corps à ce geste étrange. Oui c'est bizarre car ça fait battre le cœur plus vite et provoque beaucoup de chaleur dans le corps.

Le second fut plus intense car nos langues s'étaient frôlées. Puis un troisième et un quatrième avant qu'il me propose que l'on sorte ensemble. Bien évidemment, j'avais accepté trop heureuse de passer du bon temps avec lui.

Nous avions notre petit secret. Une chose qui nous rapprochait. Nous faisions le mur le soir pour aller au parc. Il me poussait sur la balançoire pendant que je rigolais. C'était vraiment agréable de sortir en dehors de la maison.

Mathieu n'aimait pas que je reste enfermée dans ma cage dorée. Il voulait me présenter à ses amis et moi je voulais voir comment il était endehors de chez lui. Je voulais en apprendre plus sur cette personne que j'aimais.

Un soir nous nous fîmes chopper par son père qui nous gronda. Nous nous en moquions bien de ses remontrances. Etre ensemble nous suffisait.

La discussion sur ma présence dans la famille avait été mise sur le tapis. Ils avaient accordé à leur frère de me garder plutôt que de m'obliger à retourner avec mon père et ce nouveau point revenait à la charge me stressant un peu.

Sa mère n'aimait pas non plus que je reste enfermée. Son mari proposa donc que l'on parte tous ensemble en vacances à l'étranger. Le Rasliaust fut voté pour toute la famille et validé par le docteur qui m'offrit de l'argent de poche pour plus facilement profiter de ce moment en famille.

Je découvrais pour la première fois un autre pays qui baignait complètement dans le soleil. Son paysage était magnifique, ses eaux d'un bleu turquoise qui laissaient entrevoir les poissons aux multiples couleurs.

Mathieu et moi avions le droit de sortir en boite pour danser . J'étais nulle pour ça, mais mon petit ami s'en moquait et continuait à me faire tournoyer jusqu'à que j'ai la tête qui tourne. En clair, c'était le paradis sur terre.

Dès qu'une fille s'approchait trop de lui ou un garçon de moi, on s'embrassait. C'était notre façon de montrer l'appartenance de chacun. Une complicité vraiment géniale.

La journée, on allait à la plage tous les deux se baigner – en trouvant le moyen d'occuper son petit frère qui nous suivait toujours partout - jusqu'à qu'un jour on déborde un peu.

Nous avions trouvé un petit renfoncement caché dans les rochers qui bordaient la mer et dont l'eau montait au-dessus des hanches. Un coin sans vue où nous pouvions nous cacher des regards indiscrets.

Ses mains me caressaient les seins et moi son torse. Mais lorsqu'il descendit un peu plus bas, je me suis mise à paniquer à l'afflux des souvenirs que cet homme avait laissés sur mon corps.

Mathieu me serra fort contre lui dans une étreinte chaleureuse pour calmer mon hyperventilation et s'excusa. Moi aussi je lui demandai son pardon pour n'avoir pas su me calmer avant ... On était vraiment deux imbéciles.

Puis vint le dur retour à la réalité... Le voyage en Cefran était morne pour nous deux dans l'avion. Nous étions libres de nous aimer et de nous afficher au grand jour là-bas ... Plus rien ne semblait nous aider pour faire face à cette grande déception, c'était notre liberté qui se retrouvait à nouveau sous les verrous.

Ses parents avaient bien vu notre manque d'entrain qui les contaminait d'une certaine façon. Etre parent n'était pas donné à tout le monde et offrait un instinct bien plus puissant. Ils se doutaient que nous sortions ensemble et ça ne semblait pas les gêner.

Son père demanda alors sa mutation à son supérieur – il travaillait dans une grande entreprise commerciale automobile. Sa demande ne reçut de réponse qu'après quelques semaines et fut acceptée à notre grande joie.

Seul son plus jeune fils n'était pas content de ce que ça impliquait. Quitter ses habitudes était lourd mais il se reprit bien plus vite que nous.

Nous déménageâmes donc à l'autre bout du pays.

Ils avaient fait ça pour moi. Me garder enfermée n'était pas la solution pour que je sois réellement libre. J'avais compris à ce moment-là que je faisais partie intégrante de la famille du docteur et que mes nouveaux parents feraient tout pour que je m'épanouisse comme si j'étais leur propre fille.

Tout changea, de nouveaux amis pour Mathieu et pour moi qui avais eu droit de retourner à l'école. Je repris le lycée après avoir passé le brevet en candidat libre.

Math m'avait aidée pour que je l'aie et était un peu jaloux de ma facilité à apprendre surtout lorsque j'atterris une classe en-dessous de la sienne.

C'étaient les plus beaux jours de ma vie.

***

Alors pour vous donner un ordre d'idée, on en est à la fin du chapitre 33 donc il reste 18 chapitre en comptant l'épilogue =) 

En soit un peu plus que la moitié ! Donc il est temps que je vous demande votre avis sur cette petite histoire !!

Alors, d'un point de vus global, qu'en pensez vous ? Les personnages, l'intrigue, l'avancement, des moments longs ou trop court, etc.

Tout vos commentaires m'aident a progresser et a avancer. Sans vous, ma confiance reste à zéro ah ah ah. 

Aller, je vous laisse lire le prochain chapitre. 

Bisous Bisous les amies !