Cinq heures du matin
Il s'était réveillé à trois du mat. Trois heures à se morfondre sur ce qu'il avait fait hier soir avec elle, trois heures à ruminer ce qu'il avait fait et avec qui il l'avait. Comment avait-il pu ne rien remarqué ? Comme un imbécile, il s'était fait avoir par le désir. Trop concentré parce qu'il voulait avoir, trop concentré par le désir, il n'avait pas remarqué qu'elle était encore…
Il serre ses mains en brisant presque son verre. Il prit la bouteille de whisky à moitié vide et versa le contenu dans le verre qu'il bu d'une traite. Il regrettait à présent. Il se disait qu'il n'était pas un homme bien pour elle. Il ressentait un peu d'amertume et de dégoût pour lui-même. Ce qui s'était passé hier soir, n'aurait jamais eu lieu d'être. Non jamais ! Il était aux pieds du mur avec le fait accompli. Ce qui le troubla encore plus fut le dossier d'Érina. Le dossier avait pourtant dit qu'elle avait subi des violences sexuelles alors comment se fait-t-il qu'elle était toujours vierge ? C'était impossible.
Si elle avait dit qu'elle était encore vierge, il aurait fait un peu de précaution et y aller en douceur.
"Vraiment ? dit-sa conscience, dans ce genre de situation. Alexano, je suis encore vierge, alors fais attention.
Il se passa la main sur le visage en soupirant. Il n'arrivait tout simplement pas à le croire. Elle le lui avait donné sa confiance mais était-il un homme fait pour elle ? La réponse était incertaine, peut-être même négative. Son passé sombre et obscur le rattraperait toujours. Il avait trop de sang sur les mains et avait arrêté de compter depuis bien bel lurette. La bonne équation, la bonne raison était qu'elle était trop parfaite pour lui.
Il se souvenait parfaitement de sa première victime, comme si c'était hier. Âgé seulement de dix ans, il était rentré de chez lui, comme tout enfant de son âge il devait faire ses devoirs ou jouer à des jeux comme c'était la fin de la semaine mais son père l'avait convoqué dans le Qc, un villa dand un recoin de la ville.
Flash-Back.
Alexano entra dans la cave sombre qui sentait mauvais à cause du sang et y trouva quelques hommes, son père, et un homme mains et pieds liés à une chaise.
-Tu m'as fait appeler Chef dit-Alexano.
Il ne pouvait l'appeler père ou papa, pas de familiarité devant ses hommes. Chaque jour, depuis qu'il avait cinq ans, il s'entraînait dans les armes à feu, les lancer de couteaux, les combats rapprochés avec son bras droit Ivens, puisqu'aussi son père était le bras droit dû chef.
-Juste à temps, pour que la petite fête se termine. Approche mon grand.
Ses hommes rient, il fronçait ses sourcils, tout en avançant. Il regarda l'homme attaché qui était gravement blessé et en sang.
-Tu vois ce gars, il a osé me trahir dit-il glacial en mettant ses mains sur les épaules d'Alexano, et tu sais que je déteste ça et de ce que j'en fais.
Il se pencha et dit très lentement à l'oreille de son fils :
-Comme la règle le dit : il faut qu'il meurt. Je veux que tu le tue.
-Pardon fit-Alexano surpris.
Il rit et se remit sur toute sa hauteur.
-Je veux que tu le tue, ne me fais pas répéter une troisième fois. Prouves à moi et à mes hommes que tu es le fils du chef de la Bratva. Montre à ce bâtard qui dirige. Montre moi et à mes hommes ce que tu vaux à la Bratva. Montre moi que tu as des couilles. dit-sèchement son père en lui remettant un petit pistolet.
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Amoureuse d'Alexano Sianovitch (Saga Des Svavilores Tome I)
Любовные романыErina se rend en Russie pour revoir son ex beau-père et demi-sœur, après dix longues années de séparations. Elle ne peut se réunir avec eux car ils sont introuvables mais au cours de ses recherches un autre problème survint elle se fait enlever par...