Deux jours avant.
Deux hommes sortaient de la voiture, tout en empoignant un autre homme par les deux bras. Ils entraient dans un bâtiment délabré et traînaient l'homme de force. L'homme en question était Noa Svalov. Il se débat, cherchant à se libérer de l'emprise qu'ils exerçaient sur lui. Hélas, ses hommes étaient plus grands, plus jeunes et plus forts.
-Lâchez-moi ! Lâchez-moi je vous dis ! Je n'ai rien fait. Lâchez-moi. hurle-t-il.
L'un des hommes rit sèchement puis répliqua :
-Si vous n'aviez rien fait, Mlle Morgan ne nous aurait pas appelé et vous ne seriez pas ici.
Le sang de Noa Svalov fit qu'un tour et se glaça. Il était sûr qu'il n'avait rien fait. Il avait exécuté tout ce qu'elle lui avait dit car il ne voulait pas que sa fille ait des problèmes. Ils ouvrirent une porte qui avait une faible lumière et le poussa à l'intérieur tout claquant la porte derrière eux.
Il regrettait amèrement d'avoir pu être ami avec Licius Morgan. Si Licius était un affreux personnage, sa fille, elle, était bien pire, une folle qui voulait que tout soit à ses pieds, faisant du mal aux gens et une manipulatrice une vipère dans l'âme.
Il se souviendra toujours de ce jour où Chelsea l'avait accusé de vouloir plus qu'une simple amitié avec elle, faisant croire qu'il avait plus qu'une sympathie pour elle car il voulait le fiancé de sa fille. Jamais, il n'aurait pu faire ça. Il aimait toujours sa femme qui avait disparut. Depuis ce jour, Licius avait montré son vrai visage et maintenant il se retrouvait lié à lui par la menace constante de s'en prendre à sa fille.
-Bonsoir Noa, dit-Chelsea, cela faisait longtemps que l'on ne s'était pas vu.
Il sursauta à l'entente de sa voix.
-N'est-ce-pas que tu ne t'assois pas ?, je ne vais pas te manger. continua-t-elle.
Il s'avança et la vit dans la pénombre. Il tira la chaise et s'assit.
-Pourquoi m'as-tu traîner de force jusqu'ici ? demanda-t-il
-Oh, ça m'est passé par la tête. répondit-t-elle sarcastique. Vraiment, idiot, tu crois que je t'aurais appeler pour rien.
-Ce n'est pas ici qu'on a l'habitude de se voir.
-J'ai changé d'endroit. L'autre était trop voyant. J'appelle cet endroit : lieu de trahison ou de plans. Trahison pour si on tente de me trahir, je le tué et ensuite pour mettre mes plans en action. expliqua-t-elle, tout en le fixant durement du regard.
Il frissonna.
J'avais presque oublié ! j'ai un cadeau pour toi.
Noa la regarda avec méfiance. Un cadeau était signe de menace chez elle. Pensa-t-il qu'est-ce-qu'elle m'avait concocté ?. Elle ouvrit un carton en sortant un doigt contenant une bague et le déposa sur la table. Noa fixa le doigt avec écoeurement.
-Je ne veux pas de ton cadeau. répliqua-t-il.
Elle affiche un sourire des plus sadiques.
-On ne refuse pas un cadeau. reprit-elle.
-Moi, je m'y refuse. dit-t-il sèchement.
-Tu sais à qui appartient ce doigt ?. questionna-t-elle.
Elle n'attendit pas la réponse, qu'elle continua :
-A ton cher beau-fils, il est mort à 19 h 30 min hier chez lui à New York alors qu'il venait de passer une merveilleuse soirée avec votre fille.
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Amoureuse d'Alexano Sianovitch (Saga Des Svavilores Tome I)
RomanceErina se rend en Russie pour revoir son ex beau-père et demi-sœur, après dix longues années de séparations. Elle ne peut se réunir avec eux car ils sont introuvables mais au cours de ses recherches un autre problème survint elle se fait enlever par...