Amoureuse d'Alexano Sianovitch (Saga Des Svavilores Tome I)

Chapitre 48 ✔

L'épilogue se fera demain au plus tard.

Un mois et deux semaines plus tard.

Erina était sorti deux jours plus tard avec les précautions requises et avait su pour la mort de Chelsea et de Licius. Elle avait eu de la peine mais c'était vite ressaisi. Pourquoi avoir de la peine pour eux, après tout ce qu'ils ont fait ?

Pour Jacoby, il est retourné en prison à Los Angeles et a été condamné à vie. Comme elle l'avait décidé, elle ne vivait plus dans la villa mais dans un grand appartement de Moscou. Alexano pour sa part, faisait tout son possible pour se faire pardonner, des fleurs, des sorties, des cadeaux mais rien n'y faisait. Elle restait toujours catégorique. S'il continuait de cette manière, il n'obtiendrait jamais son pardon.

Elle se souvient de toutes les fleurs qu'il avait envoyées et parmi ses fleurs, il y avait la tulipe dont elle était allergique. Elle avait fait une crise et avait passé toute l'après-midi dans le lit à éternuer. Pour lui rendre la pareil, elle avait fait une semaine à ne pas lui parler et pour se faire pardonner, il l'avait emmené dans un restaurant français mais cela avait fini par une tension et d'un silence complètement glacial. Ce qui avait gâché la sortie.

Tout le monde aidait Alexano à reconquérir Erina mais elle restait aussi butée comme une mule. Tout ce qu'elle voulait, c'était qu'il souffre de la même manière qu'elle a souffert. Elle avait failli céder à ses pardons plus d'une fois mais elle tenait le coup.

Voyant ses gestes sincères, la douleur dans ses yeux lorsqu'elle le méprisa, elle se dit que ce cirque avait assez duré et qu'elle aussi ne pouvait plus se voiler la face. Elle rêvait de lui chaque soir, de ses bras, de ses baisers ....

-Erina appela-Sabrina.

Sortant de ses pensées, elle se racla la gorge.

-Oui fit-elle.

-Tu ne m'écoutais pas n'est-ce-pas ?

Elle soupira.

-Non,... Désolé, dit-elle avec un sourire d'excuse.

-On te disait : Quand allais-tu finir ce cirque ? dit-Alina

Elle leva les sourcils.

-Je ne joue à aucun cirque fit-elle savoir.

-Vraiment ? Cela fait plus d'un mois Erina qu'il fait tout pour se faire pardonner. Qu'est-ce que tu veux de plus ?

Sabrina envoya un regard à Alina comme pour lui faire signaler que la dernière phrase n'était pas correcte. Elle soupira une deuxième fois, excédé et répliqua :

-Je ne veux pas de ses présents. Si c'est comme ça qu'il veut si prendre, c'est raté. Je ne veux aucun bien matériel de sa part, dit-elle sèche. Je ne veux rien de lui. On peut changer de sujet.

Sauf son cœur pensa-t-elle. Alina regarda Sabrina désespérément. Elle prit une autre initiative.

-Il est devenu l'ombre de lui-même, il ne mange plus correctement, cherchant ton pardon. Quand tu t'es fait enlever, il s'est pris de remords. Il n'avait pas dormi ni mangé pendant ses deux jours. Je l'ai même vu pleurer.

Alina vit une lueur d'intérêt s'allumer dans ses yeux, voyant une perche, elle continua.

-Lorsqu'on lui a informé que tu étais enceinte, il était excité mais la nouvelle de ton départ était comme une douche froide pour lui. Il est revenu à la villa comme une âme en peine. Il ne veut pas utiliser l'enfant contre toi Erina. Il regrette vraiment ce qu'il a fait et les mots blessants qu'il a prononcés. Il t'aime vraiment Erina et il veut faire le reste de sa vie avec toi. finit-par dire Alina en prenant ses mains dans les siennes.