Amoureuse d'Alexano Sianovitch (Saga Des Svavilores Tome I)

Chapitre 45 ✔

Je ne t'aime pas.

Ses simples mots, mais qui voulaient tout dire, résonnaient quelques secondes dans l'air, jusqu'à ce qu'elle les reçoive comme une gifle.

-Tu mens s'écria-t-elle. Retourne-toi.

Il se retourna et soupira, il répéta ses mots sanglant une deuxième fois :

-Je ne t'aime pas Erina.

Elle recula, meurtrie dans sa chair. Son cœur était maintenant en miettes. Elle serra le tissu de la robe avec ses mains.

-Et tout .... Ce que l'on a vécu ce n'était rien ? Tous ses moments ? Tous ses baisers ?

Il ne répondit rien. C'est comme si elle parlait dans le vide. Il passa ses mains dans ses cheveux, avant de répondre d'un ton sec :

-Non.

-La nuit qu'on a passé ensemble n'était qu'un jeu pour toi aussi ? questionna-t-elle. un peu tremblant en passant à son tour les mains dans ses cheveux pour tenir contenance.

-C'est vrai que.....

-Ne passe pas par quatre chemins et dis-moi clairement la vérité.

-Oui, ce n'était qu'un jeu, non seulement parce que je te voulais dans mon lit mais aussi parce que je voulais t'utiliser contre Chelsea. répondit-il en la regardant dans les yeux. Tout ce que je voulais c'était ma vengeance et je l'ai eu. Je n'ai plus besoin de toi.

Erina recula une deuxième fois jusqu'à toucher le divan derrière elle. Combien de gifle invisible elle allait prendre ?. Elle se demandait si tout cela n'était qu'une illusion ? Un jeu ? Un mensonge ? Elle n'y croyait pas. Elle vit un dernier recours pour.... Rester .... Avec ... Lui.

-Je pourrais devenir ta maîtresse.

-Pardon ! s'exclama-t-il un peu surpris et décontenancé.

Il se reprit rapidement avant qu'elle ne parle.

-Non, tu ne pourras pas devenir ma maîtresse et tu n'es pas doué pour ce genre de chose. Tu n'es qu'une simple débutante.

-De plus ajouta-t-il en la toisant avec mépris, jamais je n'accepterais ça.

Elle reçoit une douche froide cette fois. Elle ne savait quoi choisir la douche froide, les couteaux poignants ou les gifles ?

-Demain à 10 heures, Vous prendrez un avion pour Los Angeles. Tout est à votre disposition. ordonna-t-il

-Maintenant tu me vouvoie après tes mots tranchants dit-elle sèche en pleurant.

Il fit comme si il n'avait rien entendu puis il continua :

-Concernant, Jacoby, il est toujours en prison. J'ai fait des recherches maintenant, vous n'avez plus besoin d'avoir peur.

Elle était restée figée, il ne la croyait pas c'était certain et évident. Elle se rappela des phrases de Jacoby "Tu n'es qu'une bonne à rien". "Alexano te jettera comme une vieille chaussette" "Il ne te croit pas", tout ce qu'il avait dit était vrai. Elle se passa les mains dans ses cheveux. Elle aurait tant voulu le gifler, lui donner quelque chose qu'il s'en souviendra pour toujours. Un souvenir qui lui sera douloureux. Elle n'avait plus la force et le courage de lui dire qu'elle était enceinte. Qu'elle portait son enfant, qu'elle portait le fruit de cette nuit ! Non, maintenant c'était son enfant !

-Je t'ai emmené dans des endroits merveilleux pour te faire oublier les mauvais jours que tu as passés ici. Je voulais que tu gardes de beaux souvenirs et que tu oublies ce que je t'ai dit au commencement. Demain tu partiras à 10 heures. Je ne suis pas un homme qui est fait pour toi Erina.