Au-delà de l'infini

~ 88 ~

Je jure Seigneur que si tu me la ramènes intacte, je ravalerai ma fierté et je prendrai encore mieux soin d'elle.

Princess me calmait comme elle pouvait mais j'avais besoin d'évacuer toute cette pression et je n'y allais pas de main morte.

[...]

- Monsieur Steeve?!!
- Hmmm...
- Monsieur Steeve. Reveillez-vous!

Je me réveille et je regarde autour de moi. C'était la réceptionniste qui m'avait réveiller. Elle me présenta un sourire léger et deux cafés comme pour me remettre d'aplomb. Je m'étais endormis et ma sœur avec moi. Je la remercie de la tête et je réveille Princess.

- Vous pouvez aller la voir car elle s'est réveiller.

À ces mots, j'écarquille mes yeux et mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Je demande le numéro de chambre et je pars avec Princess retrouver Alice. Je toc à la porte de sa chambre avant d'ouvrir. Je vois Alice qui avait les yeux braqués sur la porte et quand elle déposa ces yeux sur moi, je m'élance vers elle pour l'enlacer de mes bras. Je pleure et je dépose ma tête sur son épaule. Je m'en voulais à mort et elle le ressentait mais ne dit mot. Elle se contentait de me caresser la tête pour me calmer. J'avais les yeux rouges tellement j'avais pleurer. Je ne voulais absolument pas être à la base des souffrances de ma femme.

- Tu m'as jeter un sort je crois. Je te demande pardon Alice. Je n'aurai jamais dû prendre les choses ainsi et te crier dessus. Je parlais sous l'effet de la colère et je regrette tout ce que je t'ai dis. Je t'aime Alice. Tu me rends fou. S'il te plaît ne me fait plus jamais ça. J'ai eus trop peur.

Je pleure mais Alice essuie mes larmes et dépose un baiser doux, le plus doux qu'il soit au monde sur mes lèvres. Je comprenais à cet instant T quand ma mère me disait que les disputes ne servaient à rien sauf seulement à détruire et à semer le trouble. Princess prends aussi Alice dans ces bras et essaye de la faire parler en lui demandant comment elle se sentait. Cette dernière se plaignait seulement de maux de tête dû à l'opération. Sa tête était bandé. Le médecin disait que dans une semaine Alice pouvait sortir mais qu'elle devait revenir après pour faire une radio et un bilan afin de voir si tout allait bien et si elle n'avait pas eut d'autres chocs internes. J'étais au petit soin pour elle car je me rappelle maintenant que cette fille je l'ai demander en mariage il n'y a pas longtemps et que je me devais d'être son protecteur quoi qu'il arrive et que je devais être l'homme parfait duquel elle était tombée amoureuse. Elle méritait beaucoup plus et cet accident me fit me rendre compte que je ne pouvais pas me permettre de la perdre et encore moins à cause des bêtises stupides.
Je saisis les lèvres de Alice et l'embrasse. Elle me sourit sans arriver à trop parler. Elle était fatiguée encore et ça se voyait.

- Je t'aime Alice.
- Je t'aime aussi Steeve.

[...]

Alice

Je me réveille le lendemain et je remarque pleins de roses dans ma chambre ainsi que des ballons accrochés avec les roses. Il y en avait de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Je souris et je pense à Steeve. Je n'avais rien compris quand je m'étais retrouver à l'hôpital mais Dieu merci je me sens mieux car ça aurait pu être pire. Je parcours la chambre de mes yeux et je remarque toutes les roses que Steeve avait faites livrer pour moi. La chambre dégageait une odeur exquise; ça se sentait que ces roses étaient fraîches et encore que c'était de vraies roses. Je descends du lit puis remarque un petit mot dans un bouquet de roses. Je le saisis rapidement pour le lire.

Je ne suis pas parfait mais avec toi je le deviens. J'espère que ces roses te plairont et auront l'effet qu'il faut sur toi afin que tu puisses trouver la force de me pardonner. Bisous je t'aime ma petite femme.

J'essuie ma larme qui coulait sur mon visage et je serre fort ce petit mot sur ma poitrine. Steeve pouvait être très convaincant pour se faire pardonner et je savais qu'il était vraiment désolé. Je savais qu'il n'était pas une mauvaise personne au fond. Mon portable sonne et je repars vers mon lit pour le prendre. C'était Phoebe, elle devait sûrement s'inquiéter car je n'étais pas venu au cours aujourd'hui.

- Allô Alice. Qu'est ce qui se passe ? Tu ne t'es pas encore réveiller ? J'espère que tu vas te ramener après la pause.
- Euh...désolé Phoebe! J'ai vraiment pas bien dormis hier et je ne me sens pas trop bien donc je crois je vais pas venir au cours aujourd'hui.
- Toi Alice ne pas venir au cours! C'est une blague? Tu ne rates jamais les cours même si tu ne vas pas bien.
- Je sais mais là c'est vraiment critique.
- Ah bon? Tu es partis à l'hôpital au moins?
- Oui j'y suis mais ils ont dit que c'est rien de grave donc je vais rentrer dans pas longtemps pour me reposer.
- Je vais venir te voir. C'est quel hôpital ?
- Euh...non Phoebe tu n'as pas besoin de te gêner.
- Ça ne me gêne pas du tout. Tu aurais fais pareille.
- S'il te plaît Phoebe ne viens pas. Je t'ai dis que ça va passer.
- Eh!! Toi tu mens. Pourquoi tu mens comme ça Alice? Je suis ta meilleure amie et tu passes ton temps à me mentir. D'abord tu me dis que c'est vraiment critique et après tu me dis que ça va passer. Qu'est ce que tu me caches hein?
- Mais absolument rien. Je vais prendre le volant. Je te rappelle.
- J'attends ton coup de fil alors.

Je raccroche et je me remets dans mon lit. Je ne pouvais pas me permettre de dire à Phoebe que j'avais fais un accident sinon elle allait courir le dire à sa sœur qui allait le rapporter à Lina et je sais que Lina va le dire à ma mère, et ensuite je ne donne pas chère de ma peau car ma mère serait dans tout ces états et détestera Steeve. Je ne voulais pas l'inquiéter sinon elle risquerait de ne plus partir au Nigéria et sera toujours sur mon dos. Il ne fallait absolument pas qu'elle sache où j'étais.

Je passe ma journée comme c'était convenu dans ma chambre d'hôpital même si j'en avais assez. Je prenais mes médicaments et les infirmiers s'occupaient super bien de moi donc je mangeais bien et je ne pouvais pas me plaindre. Je regardais la télé quand je m'endors. Puis je me réveille ensuite pour prendre un bain et revenir dans mon lit. Mon état était mieux qu'hier car j'étais un peu plus vive qu'hier. J'avais l'impression hier qu'un titan m'était passer dessus tellement j'avais mal dans mon corps et à la tête. On toque à ma porte et je vis Princess. J'étais super contente de la voir.

- Comment tu te sens aujourd'hui ? me demanda-t-elle
- Pas mal. Les médicaments m'épuisent.
- Ça va aller. C'est pour que tu te rétablisses vite. J'ai pris ma pause et je suis passée te voir ma belle. Je t'ai pris des nuggets de dindes et aussi des viennoiseries à la pâtisserie. Steeve m'a dit de te dire qu'il passera le soir car faute de temps et te demande vraiment de ne pas te fâcher.
- Je comprends. Merci beaucoup pour la bouffe. Hummmm... ça sent trop bon! Merci. en lui faisant un gros câlin
- De rien. Le personnel est sympa avec toi?
- Oui vraiment je m'y sens trop bien. Ils sont super sympa avec moi.
- Ah donc ils ont bien écouter les recommandations de Steeve car il a insister sur le faite qu'aucun ne te manque de respects et qu'ils soient à ta disposition si tu as besoin de quelque chose.
- Il est trop chou.
- Je suis désolée que tu sois dans cet état à cause de lui. Il va changer tu verras. Tu le rends meilleur tu sais.
- C'est déjà passer, j'ai compris. Ne parlons plus de ça.
- Si tu veux. Tu n'as donc pas pus aller au cours.
- Eh non! Le docteur a insister sur le faite que je passe une semaine ici et qu'après je pouvais sortir.
- Oui je sais. C'est quand même un accident donc ce n'est pas négligeable. Elle a raison. Bon, je vais te laisser et retourner au boulot. Prends soin de toi chérie.

Elle me prends dans ces bras et me sert puis me laisse. Je mange copieusement tout ce qu'elle m'avait amener et je m'assoupis.
Je me réveille à 19h et je remarque que Steeve n'était toujours pas venu. Il n'allait sûrement pas tarder maintenant. Il me tardait de le voir et de le serrer dans mes bras.
Je n'avais pas vus faux car quelqu'un toqua à la porte à 20h. Je souri grandement quand ladite personne ouvrit la porte.

- ALICE!!
- Oh mon Dieu.