part 33

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Angela fut réveillée par des tapes qui semblaient venir de sa porte, mais elle ne se voyait pas vraiment allée ouvrir cette porte, surtout que ça ne pouvait pas être madame Georgina qui était au repos maintenant. La nourriture du matin était encore là et elle n'avait pas envie de manger, donc

- Dix-neuf heures... lut-elle nonchalamment sur son téléphone, alors qu'elle avait plein de message de sa meilleure amie et d'appels manqués.



Elle retomba lourdement sur son lit, la tête engouffrée dans ses draps, pendant que la personne derrière, semblait ne pas vouloir repartir.


- Entrez... souffla-t-elle difficilement, en marmonnant quelques gros mots

- Bonsoir mademoiselle...

Elle se leva immédiatement à l'entente de cette voix d'homme.

Elle le regardait avec peur, car il lui était inconnu et ressemblait beaucoup à nombreux des gardes qu'il y avait dans toute la maison, et surtout sur cet étage


- Monsieur m'envoie vous apporter cela... dit-il sans s'approcher d'elle, en déposant le fameux colis sur la table à manger, avant de repartir sans se retourner


- Monsieur ? Murmura-t-elle, avant que ça lui monte à la tête

Lui...


Elle se leva immédiatement, toujours dans son peignoir qui était monté à sa cuisse, et courut vers ce fameux colis, le cœur battant.



Et si c'était sa lettre de licenciement ??



Il n'allait pas la mettre dans un carton aussi gros et ce serait Georgina qui allait le faire.



Elle souffla donc légèrement et ouvrit ce colis couvert en blanc.

Elle tomba sur une grosse boîte rose où il y avait une insigne russe, mais grâce au graffiti représentant des morceaux de chocolat, elle sut qu'il s'agissait d'une énorme boîte de chocolat.

- Qu'il a envoyé pour moi... Dit-elle avec un large sourire

Elle regarda un peu plus loin dans le gros carton et vit une sorte d'enveloppe. Son cœur battait violemment maintenant, tout en appréhendant ce qu'il y avait d'écrire.

Elle prit son énorme boîte de chocolat et alla s'asseoir avec cette enveloppe près d'elle.

Elle respira lentement, alors que son cœur battait encore plus, à l'attente de ce qu'il y avait dans cette enveloppe.

Peut-être sa lettre de licenciement ?

Avec du chocolat ? Marmonna une voix dans sa tête, ce qui la fit pouffer

Après quelques minutes à tenter de calmer ses tremblements de main et son cœur battant, elle ouvrit et vit une feuille.

Elle la prit, toujours dans son lit, avec la boîte de chocolat sur ses jambes croisées, comme celle d'une bouddhiste et commença à la lire.

- J'ai été vraiment con de te laisser ainsi. J'essayais de faire... Mais je n'y arrive pas. Je sais qu'en venant ce soir, je ne vais pas pouvoir me retenir, alors qu'en le faisant, tu pourrais l'interpréter mal. Je ne sais pas réellement faire avec les femmes côté excuse, mais quand Mia est fâchée contre moi, je lui apporte des chocolats et ça marche. J'ose espérer que tu pardonneras cet acte que j'ai posé et qu'on pourra repartir sur de nouvelle base.

LT.

Après lecture de ces phrases, elle était toute heureuse de ce qu'il avait dit. Il ne s'était pas excusé de façon directe, mais au moins, il lui avait montré qu'il ne l'avait pas oublié et même qu'il avait apporté du chocolat.

Elle était toute heureuse et ses petits mots, écrits de lui-même, avait réussi à effacer tout ce chagrin et ses douleurs qu'elle avait pu ressentir.

Elle souriait maintenant de toutes ses dents, l'air rêveur, quand elle entendit taper.

- Entrez... dit-elle rapidement, espérant le voir, mais fut déçue de voir une fille de ménage se dématérialiser avec sa nourriture et s'en aller en lui souriant légèrement.

Elle souffla d'euphorie, pour retomber toute joyeuse sur son lit, l'air rêveur

Elle prit donc la boîte de chocolat et l'ouvrit délicatement, pour tomber sur des chocolats disposés un peu partout dans la grande boîte.

- Magnifique et délicieux à regarder... souffla Angela d'une voix gourmande

Il y en avait de toute forme et ça semblait délicieux.

Elle prit la première qu'elle vit et, fondit littéralement en gémissant de bonheur, tant s'était délicieux.

- Ce bruit pourrait rendre plus d'un homme fou. Surtout moi...

Les mystères de Lev Teklav. [Russian 1 ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant