Originaire de la Palestine et orpheline depuis son plus jeune âge, Soukaïna a été transférée en France dans un orphelinat, là où elle a été adoptée par une famille composée de cinq membres six ans plus tard.
En faisant la rencontre de cette dernière...
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Soukaïna
Quelques jours plus tard...
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Après avoir enfiler mon Hijab, je me suis regarder dans le miroir de la glace avec un énorme sourire aux lèvres. Sayez mes vies ! Après quelques mois de réflexion, et d'apprentissage surtout. Je me suis enfin décider à le porter, maintenant trois jours que je suis une nouvelle personne. Et comment vous dire que je me sens absolument mieux ? C'est à dire que j'ai l'air plus apaiser que d'habitude, plus mature, je prends chaque jours conscience de beaucoup de chose dans la vie. Et vraiment, je souhaite cette sensation à toutes les femmes musulmanes. Et même celles qui se reconvertissent car c'est l'une des meilleures choses au monde. Croyez en vous, et ne reculez devant rien. Car la réussite vaut mieux qu'une défaite, et ça tout le monde en est conscient.
Le premier jour où je l'est mit, je suis sortie dehors pour aller faire quelques courses pour la maison avec ma mère et Aya. De là, j'ai pu croiser presque tout les voisins et voisines de cet cité, qui avaient tous le sourire aux lèvres en voyant que je portais des à présent le Hijab. J'en est même fait pleurer plus d'uns de joies, ça m'a fait chaud au coeur de savoir que je pouvais transmettre ce genre d'émotion à plusieurs personnes qui étaient tous fière de moi les uns, et les unes que les autres. Et comme je vous l'est encore dit, je vous la souhaite toutes du fond du cœur et qu'Allah vous le facilite !
Aujourd'hui nous étions samedi, et il était actuellement 19 h 30... j'étais absolument embarrassée, car oui. Ce soir, je vais rencontrer le frère de Kaïs...
Toute la journée je n'est pas arrêter de cogiter à comment j'allais être lors de ce dîner, comment je devais me contenir pour ne pas encore bégayer comme d'habitude. C'était clairement une épreuve contre moi même.
Alors que j'étais toujours dans mes pensées, une odeur de cramer c'est faites sentir. Et Saïd qui venait tout juste de me faire sortir de mes pensées au même moment en criant mon prénom depuis la cuisine.
