𝔔𝔲𝔞𝔯𝔞𝔫𝔱𝔢-𝔰𝔢𝔭𝔱

20.6K 697 1.2K
                                    



                          𝔔𝔲𝔞𝔯𝔞𝔫𝔱𝔢-𝔰𝔢𝔭𝔱

                          𝔔𝔲𝔞𝔯𝔞𝔫𝔱𝔢-𝔰𝔢𝔭𝔱

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

                             Soukaïna

12h10. Allongée sur mon lit d'hôpital, la vue un peu broyé en raison des somnifères qu'on m'a transmit la veille de mon arrivé dans cet hôpital. J'essayais de reprendre mes esprits en faisant tout mon possible pour ne pas faire couler de larmes. Bien que l'envie ne m'y manquait pas, je résistais comme pas possible.

En essayant d'agiter mes bras, et mes pieds qui étaient recouverts d'énormes plâtres de couleurs blanches, un petit crie de douleur s'est échappé de ma bouche dû à la forte douleur que je ressentais à ses parties précises  de mon corps...

Sans pour autant le vouloir, je me suis remise à penser au moment où j'ai enduré cet horrible calvaire. Et tout ça, par la seul et unique faute de Nawell. Et son amour obsessionnel pour Sajid...

Je n'arrivais toujours pas à y croire, qu'elle en  soit arrivé jusqu'à me torturer pour que je rende mon âme par la suite. Pour seul but, obtenir ce qu'elle veut depuis temps.

Comment ai-je fais pour m'en sortir vivante ? Moi qui ai cru que j'allais définitivement mourrir, et qu'il n'y allait plus avoir de retour en arrière. Je suis assez surprise de me voir en mauvaise santé certes, mais toujours en vie.

Pourquoi ne m'ont-ils pas tuée, jusqu'à que mon coeur ne cesse de battre ? Ce veut forcément dire qu'ils n'en n'ont pas fini avec moi, et qu'il y aura encore une suite, avec dz conséquences bien plus pire que la précédente. Et j'finirais sûrement à six pieds sous terres.

Je la détestais profondément, au point même de développer une haine immense pour cette ordure.

Comment ai-je fais pour avoir une amie de ce genre ? Aussi mauvaise de l'intérieur, tout comme de l'extérieur ? J'ai honte d'avoir fréquenter une tel chose.

J'espère juste qu'elle s'en mordra les doigts, car jamais j'la pardonnerais pour ce qu'elle m'a fait endurer. J'suis arrivée à un point de non retour avec elle, elle est allée beaucoup trop loin.

Les mots, humiliation & dégoût n'étaient même pas assez puissants. Pour exprimer ce que je ressentais au plus profond de mon être me concernant.

Dans les alentours de dix heures du matin je dirais, Aya est passée accompagnée d'notre père et de Saïd.

De là, ils m'ont tout les trois apporté des affaires de rechanges. En me questionnant sur ce qu'il m'est arrivé...

J'ai voulu leur mentir, en leur cachant la vérité. Mais bien évidement, mes mensonges n'ont pas tenu la route. Puisqu'ils ont vu la peur que mes pupilles propagées.

Soukaïna - Le Prix d'Une VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant