Originaire de la Palestine et orpheline depuis son plus jeune âge, Soukaïna a été transférée en France dans un orphelinat, là où elle a été adoptée par une famille composée de cinq membres six ans plus tard.
En faisant la rencontre de cette dernière...
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Saïd
En finissant mon taff, j'en ai en profiter pour passer chez un fleuriste. Histoire de prendre des bouquets de fleurs pour Aya, et Soukaïna qui se trouvaient encore à l'hôpital.
Et alors que j'étais sur le point de monter dans ma voiture, je me suis fait interpeller par une voix féminine que je reconnaissais parfaitement bien. Puisque ce n'était personne d'autre que Faïza.
En entendant sa voix, j'me suis mis à sourire instinctivement. Avant de lui faire face.
Faïza : Sourire comme on s'retrouve !
Moi : Tu m'suis hein ? C'est ça ?
Faïza : Moi ? Nannnn quand même pas, j'ai mieux à faire. Tu ne trouves pas ?
Moi : J'sais pas, à toi d'me le dire.
Faïza : Alors comme ça, Monsieur travail ?
Moi : Ça t'pose un bourbier ?
Faïza : Nan du tout, j'trouve ça plutôt en me regardant de haut en bas avec un petit sourire classe.
Moi : J'dois le prendre comme un compliment, en venant de ta part ?
Faïza : En s'rapprochant de moi tout ce qui sort de ma bouche, est comment dire ?? Plutôt réel.
Moi : Qu'est-ce tu faisais de beau sinon ?
Faïza : Rien d'bien méchant, pourquoi ? Tu t'inquiètes pour moi maintenant ?
Moi : Si tu savais comment j'men branle de ta vie.
Faïza : Mhh en faisant une mine boudeuse c'était méchant ça !
Moi : T'aurais préférer que j'te mente ?
Faïza : Pas forcément nan, mais moi tu m'plais bien tu l'sais ça ?
Moi : Dommage que ça ne soit réciproque.
Faïza : Tu me résistes la !
Moi : Sourire tu trouves ?
Faïza : C'est ce que t'essaye de montrer.
Moi : Si tu l'dit Faïza, si tu l'dit..
Faïza : Normalement, après ça tu m'payes un resto comme dans les films nan ?
