𝔔𝔲𝔞𝔯𝔞𝔫𝔱𝔢-𝔥𝔲𝔦𝔱Soukaïna
?? : En entrant dans la chambre pas la peine Imed, je m'en charge....
Lorsque je l'ai vu elle, en entendant sa voix. J'ai cru faire un infarctus, car ce n'était personne d'autre qu'Hanane. Mais que faisait-elle ici ?
Bras croisés sur la poitrine, elle me regardait droit dans les yeux avec un air peiné. Je me demandais bien ce qu'elle me réservait...
Mais la question que j'me posais la maintenant, toute suite. Était :
« Est-ce que moi je suis prête à
l'affronter une bonne fois pour
toute ? »Toujours les yeux déposés sur les siens, on se regardait droit dans les yeux depuis déjà plusieurs minutes. Tandis qu'Imed lui, perdait tout ses moyens en ayant peur que je lui saute dessus pour raison. Avoir emmené sa mère jusqu'à moi. La tension était palpable, je ne savais quoi faire devant elle, et ni même quoi dire à son sujet...
Je faisais face à plusieurs émotions qui parcouraient tout mon corps entier.
J'appréhendais avec impatience notre confrontation, et ce qu'elle avait à me dire. Si seulement j'savais qu'elle comptait venir me rendre une petite visite. J'aurai déjà fugué depuis bien longtemps...
Mais ce n'était pas le cas, du moins. Pas pour aujourd'hui, car je savais parfaitement bien qu'il n'y avait pas d'échappatoire vu l'état de faiblesse que je confronter actuellement.
Voyant l'impasse à la quel je faisais face, je décida donc de détourner le regard, tout en soupirant d'agacement. Avant de poser mes yeux vert sur Imed.
Imed : En évitant mon regard bon...bah j'ai terminée c'est ma pause, en regardant sa mère euh...on y va ?
Hanane : Qui ta dis que j'avais faim ?
Imed : En grattage sa nuque wAllah j'sais pas...j'ai dis ça comme ça...
Hanane : D'accord mon fils, vas-y. Et n'oublie pas d'aller prendre Wahil, sa pose déjeuner est dans un quart d'heure.
Imed : Attend... mais t'es sûr que tu ne veux pas venir avec moi ?
Hanane : En levant les yeux en l'air je t'ai dis que non ! J'tai acheté un paquet entier de coton tige, pourquoi tu les utilisent pas ?
Imed : Maman !
Hanane : Bah quoi ?
Imed : Un peu de respect quand même dit-il tout bas.
Hanane : Allez va t'en ! Et fais c'que j'tai dis de faire !
Sans même lui laisser le temps de répliquer quoi que ce soit, elle le tira jusqu'à la sortie en fermant la porte à clés par la suite.
VOUS LISEZ
Soukaïna - Le Prix d'Une Vie
Teen FictionOriginaire de la Palestine et orpheline depuis son plus jeune âge, Soukaïna a été transférée en France dans un orphelinat, là où elle a été adoptée par une famille composée de cinq membres six ans plus tard. En faisant la rencontre de cette dernière...