Lien sanglant [NaruHina]

Chapitre 22

Hinata

Je suis encore inconsciente. Cette fois, je me rappelle de tout et réussis à émerger assez rapidement. Je découvre mes mains et mes pieds enchaînés à un grand lit dans une pièce aux murs rouges, une seule porte semble mener à l'extérieur et elle est lourdement blindée. Je remarque une caméra allumée dans l'un des coins du plafond.

L'angoisse monte en moi, j'ai une idée de ce qu'il va m'arriver, mais l'imaginer me donne des nausées. Je tente de tirer sur les chaînes, mais rien n'y fait, je n'arrive qu'à les faire teinter.

Je ne sais même pas comment vont Tenten, Shino et Sai, j'espère qu'ils vont bien et qu'ils sont sortis vivant de la mêlée... Mon œil gauche me brûle et je n'arrive pas à voir avec, mes pouvoirs ont définitivement disparut...

Le grincement de la lourde porte me sort de mes pensées et j'écarquille les yeux en voyant qui vient de la passer : le proviseur ! J'avais donc raison, il était dans le coup depuis le début ! Il s'avance vers le lit avec un sourire démoniaque que je n'avais jamais vu chez lui et qui me fait frissonner de terreur.

- Je me doutais que tu allais valoir cher, mais je ne me pensais pas que ce serait à ce point. J'espère que tu seras à la hauteur de mes attentes, finit-il avec un regard et un sourire pervers.

- NE M'APPROCHEZ PAS !!! Lui hurlais-je en le voyant monter sur le lit.

- Et que crois-tu pouvoir faire ? Tu es enchaînée, les derniers survivants de ton groupe d'amis sont mourrant à cause de leurs blessures, exactement comme les autres avant d'être crever ! Tu es seule et tu ne pourras rien faire d'autre que donner un hybride pour la cause !

- Vous me dégoûtez !

- Et tu n'as encore rien vu !!

J'ai peur, je tremble et je sens mes larmes roulées, je suis finie, si je ne meurs pas, je serais brisée à jamais.

Je ne sais combien de temps est passé depuis, je ne sais pas combien d'enfoirés sont passés les uns après les autres, mais c'est de pire en pire. Je souffre, je me sens sale, souillée, mon corps nus est recouvert de bleus, de morsures et mon âme est brisée en mille morceaux. Tout mes amis sont morts, je suis seule et je n'ai plus aucun espoir, j'aimerais disparaître à jamais.

La porte grince à nouveau et je me mord la lèvre pour ne pas pleurer. J'entends les pas se rapprocher et je tremble de plus belle. Le lit s'affaisse et je me sens honteuse d'être nue face à un étranger.

- Mais qu'est-ce qu'ils ont oser te faire...? 

Voilà que je me met à avoir des hallucinations auditives... cette voix, il est impossible que je l'entende, il est mort et il ne reviendra jamais. Je serre encore les paupières pour ne pas pleurer.

- Ma globule... continue-t-il en caressant ma joue avec tendresse.

J'ouvre les yeux et les écarquillent, il n'y a que lui qui m'appelle comme ça, qui est capable d'une telle tendresse. Je tourne lentement la tête vers mon interlocuteur et suis choquée de ce que je vois : des yeux bleus océans, des cheveux blonds comme le blé, un sourire remplit de vice et un beau visage caché derrière un masque.

- Non... c'est impossible... tu... ils m'avaient dit... que... que tu étais mort... que vous étiez tous morts...

- Ils le pensaient, on le pensait tous, mais nous sommes encore là. Répondit-il en enlevant ce masque. Et nous allons enfin mettre fin à cette mascarade !