- t w e n t y - n i n e -

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• Naëlia Oumaze •

J U I L L E T  2 0 1 8

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J U I L L E T  2 0 1 8

Tous le public se levait après le coup victorieux de Léo. Ce week-end, avec le complexe, nous avions organisé un tournoi de boxe pour les jeunes de quinze à dix-sept ans et c'était mon petit poulain qui l'avait gagné.

- Bravo Léo ! criais-je alors qu'il relevait son adversaire de manière fair-play.

Arbitre - Vainqueur de ce match et du tournoi, il attrapait le bras de l'ado pour le lever, Léo Kaguchi !

Une pluie d'applaudissements retentissait dans la salle principale du complexe et je descendais jusqu'au ring pour aller voir Léo. Il souriait, fier de lui et dès qu'il me vit, il venait direct me voir.

- T'as super bien joué ! le félicitais-je en coinçant sa tête sous mon bras pour frotter ses cheveux avec mon poing, le faisant râler.

Léo - Fais gaffe, j'suis un champion, faudrait pas que j'te mette au tapis.

- Essaie et Tarik va te tapisser la gueule. il riait avec moi et je le lâchais.

Léo - C'est sympa qu't'aies assisté jusqu'au bout du tournoi.

- J'étais obligée, c'est moi qui t'ai conseillé de t'inscrire.

Léo - Tarik il va r dire ?

- Bah non, j'ai déjà assisté à pleins de ses showcases, c'est pas parce-que je viens à la fin de l'un d'eux qu'il va gueuler. Lui même il était dég de pas venir voir tes matchs.

Léo - La prochain fois alors.

- Faudrait que tu gardes ton niveau Kaguchi. Vas-y je te laisse, faut que j'y aille sinon il aura une raison pour se vénère.

Léo - OK, à plus.

- Bye.

Je lui tapais le poing et remettais mon sac en place sur mon épaule. Ce soir, PNL organisait un showcase sur Paris avec en exclu, la première représentation en direct de "À l'ammoniaque". Et ça, je ne devais pas le louper.

Le titre avait d'ailleurs fait un carton comme jamais, premier dans les chartes, je pouvais même pas l'expliquer tellement c'était dingue. Tarik se faisait féliciter à chaque mètre qu'on marchait dans la cité et j'étais fière d'être la femme à son bras.

Être la "muse" de quelqu'un, c'était vraiment très flatteur en plus d'être quelque chose de mignon. Je connaissais les paroles par cœur et parfois, j'avais la chance qu'il me rappe son couplet avec sa voix rauque avant que nous allions dormir.

On commençait doucement à regarder les environs des Tarterêts où on pourrait s'installer et je devais avouer que l'idée d'emménager dans une nouvelle maison avec Tarik me trottait de plus en plus dans la tête.

𝘵𝘪𝘨𝘳𝘦𝘴𝘢Où les histoires vivent. Découvrez maintenant