Nouvelle Ville

chapitre n°43

Demain est un grand jour !
Pas pour moi mais pour Blake.

Nous sommes tous retourner chez nous, j'ai bien aimer l'Espagne même si il y a eu quelques soucis, il y a eu beaucoup de rigolade.

Des chutes de certains étudiants, je pense a Olivia surtout. Elle n'avait pas vue qu'il y avait une fontaine devant elle et est tomber dedans, devant énormément de monde.

Heureusement qu'il faisait assez chaud, sinon elle aurait été geler mais son prince charmant lui a donner son gilet qu'il avait prit.
Bien sûr, il lui a donner après avoir rit de la connerie de sa copine.

Je descend rejoindre ma famille qui sont dans le salon.

- la mocheeeee ! Dit Joaquim en venant près de moi.

Je ne l'avais pas encore vue. Ça doit seulement faire 2h que je suis revenue, pendant ses 2h, je me suis reposer et vider mes valises.

- ohhh le raté, je sourie.

- pourquoi le rater ? Il fronce les sourcils en mettant son bras autour de mes épaules.

- parce que le premier est toujours rater, je lui fais un clin d'oeil en retirant son bras sous son air ahuri.

Mes parents et Noam nous regardent en rigolant. Joaquim est toujours dans la même position, sûrement trop choquer de ce que je viens de dire.
Il s'y attendait pas !

- oui bah la deuxième est conne malheureusement pour toi, il réplique après avoir reprit ses esprits.

Je le regarde avec un sourire amusé.

- aller ça suffit les enfants, dit mon père.

- ils se taquinent juste, Eric, dit ma mère en le regardant avec un sourire.

Je tourne mon visage et commence a la fixer, je suis émerveillée par cette femme.
C'est ma mère en même temps, c'est vrai. Mais elle est tellement forte en elle même, elle ne baisse jamais les yeux et ne semble jamais avoir peur.

Elle regarde mon père avec amour même après 22 ans qu'ils sont ensembles.

L'amour me fait peur. On me dit souvent que après quelques années, il n'y a plus d'amour, plus de passion comme au début. J'ai pas envie d'avoir une relation avec quelqu'un et que quelques années plus tard, on reste ensembles parce que c'est l'habitude.

Je sais pas comment c'est possible de se lasser d'une personne dont nous sommes amoureux ? Est-ce vraiment possible finalement ?
L'amour est-elle plus fort que le délaissement ?

J'ai peur qu'avec Blake, nous finissons par nous lasser l'un de l'autre. J'ai pas envie d'être dans une relation où nous restons ensembles par simple habitude.

Mais le déchirement est le pire dans cet amour.
La souffrance qu'on ressent après que cette personne qu'on a tant aimer parte.

Mes grands-parents étaient fous amoureux même après plus de 50 ans ensembles. Et j'ai vue ma grand-mère son mari, c'était sa pire période.

Vivre avec une personne pendant plus de 50 ans pour que le moment où ils se quittent, c'est a cause de la mort qui arrive sans prévenir, c'est horrible.
Qui peut être prêt a vivre ça ?
Même la personne avec un coeur de pierre n'y arriverait pas.

Ma grand-mère la rejoint quelques années plus tard. Je sais qu'elle est heureuse maintenant, elle est avec son premier et dernier amour.

Je sourie.

- pourquoi tu souris ? Me sort des pensées Joaquim.

Tout les yeux sont braquer sur moi.

- euh hum, dis-je ne sachant pas quoi dire.

- laisse la sourire si elle veut Joaquim, me sauve ma mère en me souriant.

Tout ça pour dire que ma mère est autant amoureuse que le premier jour où elle a vue mon père.
Même si par moment, il était absent, qu'elle a du s'occuper de nous quand il était au boulot. Que la nuit quand on dormait tous, elle préparait nos affaires pour l'école puis partait a son boulot de nuit pour revenir le matin nous réveiller.

C'est une courageuse femme.
Je suis si fière d'elle.

Je suis autant fier de mon père même si on ne s'entends pas par moment. Il a bosser dur pour notre famille s'en sorte.
Il n'a jamais rien lâcher même si il faisait des horaires de dingues.

Mon regard se pose sur Joaquim et Noam qui parlent ensembles. Je suis fier de ses gamins aussi.
Insupportable qu'ils sont, si ils étaient pas là, je me ferai énormément chier.

Ils essaient de rendre nos parents fiers, même si nous savons qu'on les rends déjà fiers ainsi.