🔞 /!\ Ce chapitre contient des passages pas très sages, passez si vous êtes trop jeune, trop sensible ou juste pas intéressé.
À une amie qui se reconnaîtra... ;)
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"You don't like being kissed. Please allow me to do so today. You have to pay for the dirty dream I had about you last night."
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- Franz, as-tu vu ma veste noire?
Celui-ci, qui était au salon, le rejoignit dans sa chambre, un sourcil levé.
- Laquelle? Tu en as une collection.
- Tu sais bien de laquelle je parle! Celle qui a des boutons dorés aux manches.
- Au risque de te décevoir, je ne connais pas toute ta garde-robe. Puis je dois avouer que tu es mieux sans.
- Ne commence pas...
- Non, c'est vrai. Sans veste, sans chemise même, et sans pantalon.
À ses mots il lui attrapa les mains, et en porta une à ses lèvres pour y déposer un baiser.
- Ceux que tu portes sont déjà de trop, il est vrai...
Ces yeux-là, il les connaissait. Son cœur sursauta lorsqu'ils croisèrent les siens.
- Franz...
Il voulu lui dire que ce n'était pas le moment, mais ce regard amoureux ne fit qu'augmenter le désir naissant en lui. À vrai-dire il croissait si vite qu'il en était lui-même troublé.
Sans même qu'il ne s'en aperçoive, il l'avait fait se reculer jusqu'au bord de son lit.
- Bon sang, Franz, tu es si...
Il ne put rien rajouter, car il le plaqua au lit dans un geste. Il l'embrassa avec ferveur, et ses mains qui retenaient ses poignets les lâchèrent pour se balader sur son corps avec vivacité. Chopin se laissa aller sous ses incessantes caresses qui passaient outre ses vêtements, ne sachant déjà plus où donner de la tête. Ce ne fut que lorsque Liszt détacha enfin ses lèvres des siennes qu'il put enfin reprendre son inspiration. Néanmoins elle fut vite coupée par un gémissement soudain, provoqué par les baisers que son compagnon avait entrepris de déposer dans le creux de son cou.
Par instinct, il accrocha ses mains à sa chemise, qui lui sembla définitivement de trop. Il le repoussa sans trop de force, tout en se redressant, et Liszt crut un instant qu'il voulut l'arrêter, mais son sourire revint lorsqu'il le sentit déboutonner sa chemise avec plus d'entrain qu'il n'en avait jamais rêvé.
- Tu me sembles bien avide, mon cher, lui fit-il remarquer d'un rictus.
Il ne lui répondit pas, et se contenta de poser ses lèvres au milieu de sa poitrine dès qu'il l'eût assez dévêtu. Il continua de l'y embrasser, puis de l'y sucer, espérant obtenir un quelconque son de plaisir. Mais il n'en fut rien, son compagnon savait se tenir.
Il se recula légèrement, et posa les yeux sur lui. Il entreprit de lui retirer son haut des plus gênant, mais se fit arrêter.
- Allons, c'est injuste si je suis dévêtu et toi non.
Sans attendre, il retira sa propre chemise, et la laissa tomber au bord du lit. Liszt l'imita, son sourire s'agrandissant, et dès que ce fut fait il le plaqua à nouveau au lit, plus brusquement cette fois. Il n'attendit pas pour parcourir son torse de ses lèvres, et Chopin s'agrippa à ses cheveux, laissant malgré lui s'échapper de ses lèvres des gémissements entrecoupés.
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La mélodie des sentiments
Historical FictionUn concert, une déclaration, un baiser, et la perspective de passer une bonne soirée. Sur les quais de Seine, dans un coin tranquille de campagne, sous la bise maritime d'une plage, au recoin d'une chambre sombre, les sentiments tournoient comme une...