Chapitre 35

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-Lâchez-moi ! Vous me faites mal ! Hurlais-je.

Il se tourna tout à coup vers moi et plaqua sa main sur ma bouche.

-Tu vas la fermer ta grosse gueule ?! Sinon je t'explose la cervelle, dit-il en collant son arme sur ma tempe.

Les larmes ruisselaient sur mon visage et mon corps se secouait sous mes sanglots silencieux. Il continua a me tirer sans douceur vers une chaise.

-Je vais t'attacher à cette chaise, te bâillonner, et tu ne pourra appeler personne. Et personne ne contactera la police ainsi...

D'une main, il emprisonnait mes poignets, et de l'autre, tenait son flingue.

Mais en me tirant, il me tournait donc le dos. Je n'hésita pas une seconde à envoyer mon pied dans ses bijoux de famille.

Comme je m'y attendais, il me lâcha en se pliant de douleur sur lui-même.

L'issue la plus proche était la porte de la cuisine, que le cambrioleur avait sans doute laissé ouvert.

Mais le cambrioleur s'en était vite remis et s'était mis entre moi et la cuisine.

Apparemment, je n'avais pas bien viser mon coup de pieds...Ou bien je n'avais pas frappé assez fort ?

Je fis demi-tour, mais vers l'escalier : le couloir d'entrée était trop loin pour que j'y aille sans me prendre une balle dans la tête.

Au moment où je montais les marches, le cambrioleur tira une balle, qui me manqua de peu en s'enfonçant dans le mur à ma droite.

Je criais de terreur.

-REVIENS ICI GAMINE !! S'écriait-il.

J'atteignis le couloir de l'étage en sueur, mais déjà j'entendais l'homme arriver à grands pas.

Par où aller ?

Je respirais difficilement et l'angoisse m'empêchais de réfléchir clairement.

Alors j'entra rapidement dans ma chambre et verouilla la porte juste à l'instant où le criminel avait posé un pied sur le sol du couloir.

Il essaie d'enfoncer la porte, ce qui me fait crier.

Je me précipite vers la fenêtre, mais la hauteur est trop importante pour que je puisse sauter d'ici.

Je balaye ma chambre de mes yeux brouillés de larmes à la recherche d'une quelconque arme de défense, mais rien.

Le cambrioleur tire un coup sur la poignée, qui ne résiste pas.

Made in China mon cul !

La porte s'ouvre et claque violemment contre le mur, provoquant un bruit sourd.

Je parie que le mur est même troué maintenant.

L'homme lève lentement son arme vers moi.

-Je vais en finir tout de suite avec toi. Sinon je ne pourrais jamais finir mon travail en tranquillité...

Il esquisse un sourire mauvais, qui me frissonner.

Et puis... BAM !

L'homme s'écroule au sol, révélant un Braldey armé d'une batte de baseball.

Je porte mes mains sur ma bouche, choquée.

Les larmes n'arrêtent toujours pas de couler. Je ne savais que je retenais autant d'eau...

Bradley frappa une dernière fois le crâne du cambrioleur pour le rendre bien inconscient, puis lâche la batte de baseball au sol.

Je sursaute de peur au bruit qu'elle fait en rentrant en contact avec le sol.

Jade Et Bradley Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant