Jade Et Bradley Tome I

Chapitre 18

Lorsque Chelsea rentra dans la classe acommpagnée de la principale, mon coeur se serra.

C'est de ma faute si elle a une heure de colle.

-Et que ça ne se reproduise plus jeune fille, la prévint la principale,

-Oui madame, répondit Chelsea.

Chelsea vint s'assoir à côté de moi et commença à ranger ses affaires, le visage sans expression. Je remarqua quelques bleus sur sa figure, ce qui me fit encore plus culpabiliser.

Je n'eus même pas le temps de lui poser une question que la principale m'en posa une :

-Mademoiselle Mahone, voulez-vous bien me suivre?

Je leva la tête en sursaut, la peur dans les yeux.

-Je...Euh, oui...Je prend mes affaires?

-Oui, vos parents vous attendent.

-M-mes parents?

-Oui, dépêchez-vous. Mademoiselle Jorden, vous aussi dépêchez-vous... Je n'ai pas tout mon temps, dit-elle sèchement.

Le professeur et la classe nous observaient, silencieux.

Je rangea vite fait mes affaires et me leva, en même temps que Chelsea.

Nous suivâmes la principale, et, dans le couloir, en face de son bureau, nos parents -pour ma part que ma mère- nous attendaient assis sur les bancs.

En nous voyant arriver, ils se levèrent.

-Mademoiselle Mahone, venez dans mon bureau. Quand à vous Mademoiselle Jorden, vous pouvez rejoindre vos parents.

Ma mère s'approcha et demanda :

-Puis-je entrer moi aussi?

-Excusez-moi mais je préfère d'abord interroger cette élève en privée avant de vous faire entrer.

-D'accord...

La principale ouvrit la porte de son bureau et me laissa entrer.

-Installe-toi ma grande, me dit la principale en fermant la porte avant de s'assoir elle-aussi.

Elle se racla la gorge.

-Bon, ton amie et Anna m'on tous raconté, chacun ayant une version bien différente de l'autre. J'aimerai juste que tu me donne ton point de vue, m'annonça-t-elle.

Mon cerveau tourna à plein gaz et je finis par me lancer :

-Eh bien, pour tout vous dire je discutais avec Chelsea à mon casier. Et puis, je ne sais pas pourquoi, Anna s'est littéralement jetée sur moi!

J'étais fière de moi à ce moment-là : je ne bégayais pas du tout et avais bien l'intention de me venger de cette garce.

-Elle a commencé à m'étrangler, et puis heureusement Chelsea et venue à mon secours : elle a mis un coup de pied dans le ventre d'Anna. Elle m'a juste protégée, vous comprenez?

-Oui, je comprend...Ensuite?

-Ensuite, Anna l'a traitée de pute. Sans raison. Chelsea n'est pas une pute! Elle ne se fait pas payer que je saches! Elle aprovoqué Chelsea, et ça a marché. Et puis elle ont commencé à se battre comme ça... Madame je vous jure que ce n'est pas de SA faute!! Elle n'a rien fais alors ne l'a punissez pas! C'est Anna, c'est elle qui m'a agressée sans rais-

-Mademoiselle Mahone, ça suffit, j'ai compris..., me coupa la principale,

Elle soupira en croisant ses mains sur sa table.

-Tout ce que vous venez de me dire est vrai? Vous ne me mentez pas?

-Non madame, je vous assuuure, dis-je exagéremment,

-Bon, je vous crois parce que je sais que vous êtes une élève très sage... Mais ne me le faites pas regretter, sinon-

-Oui-oui-oui! Je vous promet!

La principale se leva, m'invitant à sortir du bureau.

Au dernier moment, elle me dit :

-Et je n'ai pas envoyé votre amie en heure de colle!

Je continua à marcher le sourire aux lèvres, me félicitant d'avoir convaincu la principale.

Dans la voiture, j'ai dû tout expliquer à ma mère aussi.

-Mais enfin ma puce, pourquoi tu ne m'a rien dis? , me demanda ma mère,

-Peut-être parce que je te voyais jamais? , répondis-je sur le même ton qu'elle.

Un frod s'installa entre nous.

-Je suis...tellement désolée ma chérie. Je m'en veux...Mais c'est juste que c'est dernier temps, on m'a admis au poste de directrice remplacante, vu la directrice est en vacance pour deux mois.

Pile pour les grandes vacances, quoi. Et pile pendant les fêtes, tant qu'on y est!

Elle continua :

-Mais je te promet qu'après ça,  je passerai plus de temps avec toi ma fille, d'accord?

J'opina de la tête. Mais chaque année c'était la même chose. Elle remplaçait toujours la directrice, et toujours pendant les fêtes et les grandes vacances.

Mais j'ajouta pour moi-même : si tu le dis maman, si tu le dis...