Chapitre 46

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Ce matin, je prends un haut à manche longues et un jeans : il fait frisquet aujourd'hui. Je suis frileuse.

Je me fais rapidement une tresse sur le côté, puis sort de chez moi en vitesse : ce matin j'ai eu une panne de réveil et il est hors de question que j'arrive en retard.

***
J'entre essoufflée dans la salle, mais juste à temps. Je m'installe à côté de William, qui me regarde en souriant.

-Encore en retard ? Remarque t-il.

Je lève les yeux au ciel.

-J'avoue, trois jours de suite c'est pas joli, mais ce n'est pas de ma faute ! C'est mon réveil qui beugue !

Il rit.

-Rachète toi s'en un !

-Pff, fais-je en haussant les épaules.

Le prof entra dans la classe, et commença aussitôt le cours avec un :

-Contrôle surprise ! Sortez une feuille et un stylo, pas de trousses sur la table.

Les élèves, tout en rouspétant, obéissent au professeur sadique.

Moi je sors une feuille pour le contrôle déjà préparée à l'avance. J'en ai toujours au moins trois dans mon classeur que je fais à mes heures perdues parfois...

...

Quoi ? J'ai le droit d'avoir ce type de prévisions en stock au cas où... C'est pas interdis d'être prévoyant (pour pas dire intello) que je sache !

Le prof nous distribue le sujet et dès qu'il me passe ma feuille, les réponses fusent dans ma tête.

Au bout d'une quarantaine de minutes, je rends ma copie après l'avoir relue deux fois au moins.

Les autres me regardent revenir à ma place, habitués, et las de me voir à chaque fois finir avant eux lors d'un contrôle.

En passant dans l'allée entre les deux rangées de bureaux, Bradley me fixe intensément en se pinçant la lèvre. Et ce n'est pas que mes joues qui s'enflamment, mais mon corps entier !

Je détourne les yeux vers le sol, tout à coup passionnant.

***

-HAHAHAHAHAHAHA...

Ça, c'est Lénaïs quand William lui chatouille les cottes.

-Je t'avais prévenu et faut pas me chercher ! Fit William.

-HAHAHAHAHAHAHA... NAAAN WILLIAAAM !! JAAADE AIDE MOIII !! HAHAHAHAHA...

Mais je ne fais rien, à part les regarder : Lénaïs se tordre de rire sur le canapé du salon, et William au dessus d'elle en train de l'a chatouiller.

Je ris en me tenant le ventre. Manon, elle, est toute rouge à force de rire aussi.

-William... Je... Haha.. Peut plus respirer... Ha Ha..., articule t-elle.

Lénaïs, à force de rire, manque d'air. Elle a du mal à respirer et s'étouffe. William ne le voit pas et prend ses supplications à la légère.

J'intervins en chatouillant moi-même William, à mes risques et périls.

-Allez laisse la tranquille p'tit emmerdeur !

William lâche Lénaïs, dont des larmes de rire perlaient aux coins de ses yeux, pour se tourner vers moi.

-T'a dis quoi ? Me demande t-il.

Je recule lentement.

Ouuupsss...

Jade Et Bradley Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant