Jade Et Bradley Tome I

Chapitre 52

Hope you'll enjoy, J.

PDV JADE

-Bon, tu es sûre que tu n'a rien oublié de nous dire, hein ? Me répète une énième fois le policier assis en face de moi, tandis que je suis allongée sur mon lit,

-Oui.

-C'est très important tu sais. Vous avez porté plainte alors il faut que tu me raconte tout ce qu'il t'a fait dans les moindres détails. Alors vas-y, redis-moi ce qu'il s'est passé s'il-te-plaît.

Je soupire et ouvre la bouche :

-Je vous ai déjà tout dis. Je suis fatiguée maintenant. Je vous en prie laissez moi seule...

Il se leva, la mine sérieuse.

-D'accord, mais tu me promets qu'il n'a pas eu le temps de toucher vraiment ?

Je hoche lentement la tête, une grimace se faisant sur mon visage alors que je me remémorais la scène.

-Bien, voici l'adresse d'un bon psychologue. C'est un ami à moi. Je te conseille d'aller le voir. Ce qu'il vient de t'arriver peut avoir des conséquences sur ta santé mentale. Et peut-être même physique. On verra ça..., me dit-il en tendant une carte orange et bleue.

Je l'a prends et l'a regarde :

"Liam Payne.

Docteur en psychologie.

Adresse du cabinet médical : 23 rue des Malibard, 488 bis appartement numéro 10.

Numéro de téléphone : 65 58 09."

-Merci, dis-je simplement.

Et il quitta la pièce.

D'ici je pouvais entendre faire son compte-rendu de notre discussion avec ma mère.

Je posai la carte sur ma table de nuit et m'allongeai sur mon lit.

Dès que je fermais les yeux, des images de l'homme collé à moi refaisaient surface derrière les paupières. Alors je ne ferme pas les yeux.

La porte s'ouvre puis se ferme. Étant de dos, je vois pas la personne. Cependant, je reconnais l'odeur de mon petit ami.

Le matelas s'abaisse lorsque son poids vient s'ajouter au mien sur le lit. Je me redresse automatiquement.

-Sors de mon lit ! Criai-je.

Bradley fronça les sourcils.

-Quoi ? Mais-

Je recula plus loin de lui.

-Sors !

Il se leva du lit.

-Je t'aime, me chuchote Bradley. Je ne te veux aucun mal...

Une larme roule sur ma joue, traverse mes lèvres, et finit par s'écraser sur mon oreiller.

Je renifle.

-Hey, tu pleure ma chérie ? Me demande Bradley.

-Il... Il m'a caressé, il m'a touché... Il m'a poussé contre le mur. J-je sentais son souffle chaud dans mon cou..., dis-je, le regard perdu.

-Je sais, je sais... Mais tout est fini maintenant, je suis arrivé à temps avec les gars, OK ? Il n'a rien pu faire. OK ? Calme-toi, c'est fini mon amour... Je ne laisserais plus personne te toucher.Je te le promets. Je te le jure.

J'ai envie de vomir tellement je culpabilise. J'aurais dû plus me débattre. J'aurais pu même appeler quelqu'un pendant que je courais pour le fuir. Il devait forcément il y avoir des gens qui auraient pu m'aider. J'aurais pu lui échapper si j'avais persévéré.

Tout est de ma faute.

En plus, j'avais mis un slim aujourd'hui, montrant bien la forme de mes jambes et de mes fesses. Je portais également un débardeur à fine bretelles en dentelle, dont le décolleté était en V dans mon dos.

Je n'aurais pas dû m'habiller de la sorte. C'est trop provoquant pour les hommes. Et celui-ci n'a pas pu se retenir. C'est de ma faute. Ma faute.

PDV Bradley

Cela me faisait mal de l'a voir ainsi. Elle avait les bras croisés sur sa poitrine, et était toute recroquevillée sur son lit, la tête posée sur le rebord de sa fenêtre, le regard lointain.

De lourdes larmes coulaient de part et d'autre de son beau visage.

Quelle satanée ordure. Cet homme, je veux dire. Celui qui l'avait agressée, limite violée.

Mon cœur se serait, à chaque nouvelle larme qui naissait dans ses magnifiques yeux verts.

Et Jade me rejetait et ne me laissait pas l'a toucher. Exactement comme m'avait prévenu le policier. Réaction typique des victimes de viol. Et si elle disait 'non', je ne devais pas insister.

Mais je ne pouvais pas rester loin d'elle. J'avais besoin de l'a sentir près de moi.

PDV Jade

Il posa sa main sur mon bras, mais je me dégageais.

-Ne me touche pas !

-Jade... Je t'en prie... Ce n'est que moi...

-J-je... Non... Laisse-moi, dis-je, la gorge nouée.

Bradley me regarda. Je pouvais lire toute sorte d'émotions dans ses yeux.

De la tristesse, de la douleur, profonde, de la pitié, de l'amour, du désir -de se rapprocher de moi ?- et même de la colère.

Il soupira.

-Bon, d'accord. Je vais te, il avala difficilement sa salive, ...laisser. Il marcha vers la porte et l'ouvrit. Je t'aime, ne l'oublie pas.

Et sur ces mots il sortit de ma chambre, me laissant seule.

J'éclata aussitôt en sanglots.

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HEYYYY

Chapitre très court, je m'en excuse, mais c'est nécessaire pour une correcte transition dans l'histoire.

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Source : http://www.la-psychologie.com/viol.htm

Kiss&Love.

Bye ! :)