Tentation

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L'odeur était toujours présente quand j'émergea. A vrai dire, j'étais littéralement couchée sur son torse, il avait un bras autour de ma hanche et l'autre replié derrière sa tête. Il regardait le plafond. Quelle heure était il ?
Et depuis combien de temps était il réveiller ?
Était il comme ça juste parce qu'il ne voulait pas me réveiller ? Que faire ? Devais je signaler que j'étais réveiller ? Attendre qu'il le remarque ? Bouger ? Car j'étais quand même couché sur lui là. Et puis qu'est-ce qui m'avait prit moi hier de lui demander de rester avec moi ? Et lui ? Pourquoi avait-il accepté ? Pourquoi m'avait il soigner déjà ?
A quoi pensait il ?
Et si ? Non je m'étais juré de ne le faire qu'en situation de crise. Même si en soit l'idée de lire dans ses pensée à cet instant précis me semblait être la meilleure façon de réagir.
Rhoo et puis non. Mais peut être ? Non.
Aller Celia, reprend toi. Tu n'avais jamais peur comme ça avant. Oui mais avant tu n'étais pas couché sur un garçon que tu connaissais à peine.
Je soupira en me laissant rouler sur le dos à côté de lui et en plaçant mes mains sur mon visage. Aïe.

Celia : Aïe.

Me laisse tomber sur mon dos n'était peut être pas la meilleure des idées. Je le sentit se relever à côté de moi. Je frotta une dernière fois mon visage avant de m'appuyer sur mes mains.

Cinq : il s'est passé quoi hier ?

Bah oui, ça j'aurais du m'en douter. Déjà finis notre pseudo intimité. Et puis pourquoi je pensais à ça moi. Il avait totalement raison de réagir comme ça. Je m'assis et joua avec le bandage de mon avant bras.

Celia : je me promenais en ville, espérant trouvé un quelconque indice sur notre présence ici. Puis j'ai été au centre commercial, j'ai manger une glace et deux russes m'ont attaqué. Je les ai tués. Vérifier que personne ne m'avait vu et je suis rentrée. C'est une petite ville mais ce n'est pas la première fois qu'il se passe des choses étranges ici.
Cinq : le projet MK-Ultra en 83.
Celia : tu penses que ça pourrait avoir un lien ?
Cinq : je ne sais pas mais si tu as déjà tués deux grands méchants russes à toi toute seule, combien de temps faudra-t-il pour que la mafia crème glacé s'en charge ?
Celia : pas de nouvelles de la commission ?

Il haussa les épaules puis se leva et je me re laissa tomber sur le lit. Pourquoi nous avait-on envoyer ici ? Qui était ces russes et pourquoi nous avait il attaqué ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Pourquoi Cinq me troublait autant ?
Je soupira. Il m'énervait c'est tout. D'ailleurs il soupira lui aussi.

Celia : quoi ?

Il fouillait dans un vêtement et en ressortir une sorte de petite boîte. C'était ma chemise. Il s'assit sur son lit et l'ouvrit. Je me releva.
Il sortit un papier et le lu avant de me le montrer.

Rendez-vous à la Party
Of the year

Il me regarda. Ce nom me disait quelque chose. Je me repassa les événements de la vielle en boucle. Oui voilà une affiche. The Party of the year. C'était une fête qui avait lieu à Startcourt pour « bien commencer l'année ». Seulement les gens important y était convié mais le centre commercial ne se privait pas d'en faire la promo. Cela avait lieus le 21 janvier.
J'expliqua a Cinq ce que je savais et il hocha la tête.

Cinq : ça a lieu quand ?
Celia : dans deux jours.
Cinq : tu penses être remise sur pied d'ici là ?
Celia : je suis plus résistante que tu ne le crois.
Cinq : ça c'est à moi d'en juger.

Il se leva avec ce sourire fier dont il avait le don et qui m'énervait avant d'aller s'enfermer dans la salle de bain.
Je fronça les sourcils. Mes cicatrices me faisait mal.

PDV Cinq :

J'avais une image en boucle dans ma tête. Celle qui me hantait depuis que j'avais recroiser ces yeux. J'avais plusieurs pièces dans ma tête mais c'est comme si elles refusaient de s'emboiter. Ou comme si je refusais qu'elles s'emboîtent.
Je soupira en m'appuyant sur le lavabo.
Et puis elle était si... elle. Énervante. Mais elle avait se truc qui me troublait. Comme si je n'étais plus moi même quand elle était là.
Ou plutôt comme si j'étais enfin moi même.
Et puis ces impressions de déjà vu.
Tout se mélangeait.
De l'eau froide m'aiderait à remettre de l'ordre dans mes pensées.
J'enleva mon pyjama, constituer seulement d'un caleçon et me glissa sous le jet d'eau.
La soirée d'hier, enfin cette nuit, me repassa en mémoire. Son état sonné quand elle était rentré et quand je l'avais rattrapé in extremis avant qu'elle ne touche le sol. Je ne sais même pas pourquoi j'avais ressentis le besoin de prendre soin d'elle. C'était plus fort que moi.
C'était une pulsion. Et puis la seule façon de se débarrasser d'une tentation est d'y succomber pas vrai ? Et bah non ! Balivernes ! Foutaise !
J'en voulais encore plus. Pouvoir toucher sa peau, sentir son odeur. Admirer les marques que la vie lui avait laisser.
Que je lui avais laisser.
Je n'étais sûr de rien. Ce n'était qu'une fille, semblable à mille autre fille. Mais il y avait ces coïncidence, qui faisait que pour moi elle était spécial. Ses yeux. Qui me rapprochait et m'éloignait de la réalité, de la vérité.
Mais je n'avais qu'une seule façon de le savoir. Accepterait-elle ?

PDV Celia ;

J'avais mal. Très mal. Ce n'était pas vrai.
C'était dans ma tête. La douleur était dans ma tête. J'étais roulée en boule sur le lit. Les mains autour de la tête, essayant de ne pas crier et de reprendre mes esprits. Je revivais en boucle ce soir là. J'en peinais à respirer.
« C'est toi le chat ». Ses yeux. Le mur. Ses yeux. Ma clavicule. « Je suis désolé ». Ses yeux.
Black out.
Cela s'arrêta enfin. Comme quand quelqu'un meurt a l'hôpital. Un long bip sans fin. Les gens le trouve agaçant, triste, stressant.
Moi il m'apaise, ça veut dire que c'est finis.
Je sus me relever et frissonna un grand coup.
J'étais essoufflé. Reprends toi Celia.
Dans deux jours tu vas à une fête.

C'est toi le chat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant