Sous haute tension

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Je sortit de la salle de bain en sous-vêtements, profitant du fait d'être un peu seule.
Cinq était partit s'acheter un costume plus adapter que son uniforme.
Je reformais mes boucles un fredonnant un air qui me trottait dans la tête.
J'avisa ma tenue, c'était une robe bleu nuit.
Le col montait haut mais laissait paraître mes épaules et le buste était en dentelle. La jupe était évasée et en tulle. Le bleu n'était pas la couleur qui m'allait le mieux mais c'était moins voyant que le rouge qui aurait fait ressortir mes yeux. Je l'enfila ainsi qu'une paire d'escarpin et entreprit de légèrement me maquiller.
Cinq revint 10 minutes plus tard, tout fringant.

Les deux derniers jours étaient passé sans vraiment de rebondissements. Nous avions les politesses que des collègues auraient. Rien de plus. Même si il y avait une tension qui persistait.

Cinq : prête ?
Celia : depuis 5 minutes.
Cinq : tu as de quoi te défendre ?
Celia : je trouverais bien une petite cuillère sur place.

Il leva les yeux ciel et claqua la porte derrière moi.

Cinq : on cherche tout ce qui peut avoir un rapport avec les russes qui t'ont attaqué, une arme, une conversation, un grand blond.
Celia : ils étaient bruns
Cinq : un grand brun

C'était WoW. Magnifique. Le centre était hyper bien décoré et les gens ne venaient que de la haute classe sociale. Je pris deux coupes de champagne sur un plateau et bu la première d'une traite puis je parcourus la salle du regard avant de m'arrêter sur la piste de danse. Ou plutôt une pièce derrière ou des gens se réunissait. Et une chose était sur, il ne parlait pas notre langue.

Cinq : tu veux danser ?
Celia : j'ai cru que tu ne proposerais jamais.

Je bu la deuxième coupes de champagne avant de poser les deux verres vides au détour d'une table. Cinq me prit par la main et m'entraîna sur la piste. La mélodie que je fredonnais tout à l'heure passait en fond sonore.
( voir média de 2.14 à 2.56 )

Il menait bien la danse. Il maniait bien la tension. Ses pas étaient bien placé et je ne savais que suivre la cadence. Cela m'énervait de perdre le contrôle mais je m'y abandonna.
Je pense que pendant un instant j'oublia la mission, j'étais juste subjugué par cette connexion et ces papillons dans mon ventre.
Je me demandais si comme moi il se prêtait au jeu ou gardait juste son focus en tête.
Il me fit tourner sur moi même, puis il nous fit tourner. Comme si tout était écrit. Il me rapprocha encore de lui et releva mon menton avec son index pour que je le regarde dans les yeux. On tournoyait. On volait. Ses mains sur mes hanches, les miennes autour de son cou.
Il me rapprocha encore plus de lui et enfui sa tête dans mon cou. Il me chuchota à l'oreille.

Cinq : tu remarques quelque chose ?

Oui. Évidemment. La mission. Je me ressaisis et chuchota à mon tour.

Celia : il y a une pièce sur ta gauche ou des hommes se réunissent, ils ne laissent passé que des hommes avec une carte et quelque femmes qui les accompagnes.

Il nous fit pivoter pour voir la pièce en question puis hocha la tête.

Cinq : je pense que tu vas devoir jouer l'accompagnatrice de ses messieurs. Si j'ai bien remarqué, il n'y a qu'une femme qui peu entrer à la foi. Essaye de faire en sorte qu'il ferme les portes et essayent de capter des infos.
Celia : et toi ?
Cinq : j'ai d'autre atout dans ma manche.

Il continua à mener la danse en regardant par dessus mon épaule à la recherche de mon ticket d'entrer. Quand il le trouva, il me fit un signe de tête avant de me retourner et de me pousser vers lui. Je fis semblant de trébucher et me rattrapa à un grand homme bien portant mi-blond, mi-brun. Il devait avoir 20 ans et avait la même carte que les autres dans la poche.
Parfait comme proie. Je lui offrit un sourire resplendissant avant de m'excuser, en apportant une touche de russe. J'avais toujours su parler cette langue, ce qui laissait des indices sur ma vie passé. Il répondit à mon sourire et me retint en posant une main sur ma hanche. Je lui donna mon nom et il me donna le sien. Maxim. Je croisa une dernière fois le regard de mon coéquipier avant que le piège ne se referme et que je sois partie pour la fameuse pièce. Quand le garde nous laissa entrer, l'autre femme qui était là quitta la pièce avec son cavalier. Le mien m'assis à coter de lui dans un canapé et passa son bras autour de mes épaules. Je m'efforçais de sourire en jurant de me venger de Cinq pour m'avoir envoyer jouer les putes de services. D'ailleurs où était il ?
Enfin bref j'essaya de me concentrer sur la conversation qui était en russe.

??? : il est important que personne sache que le souterrain a repris du service.

L'homme qui venait de parler regarda à tour de rôle chacun des 5 autres hommes présents dans la pièce avant de s'arrêter sur moi.

??? : qui est-ce ?
Max : une allié. Elle est de la maison.

L'homme hocha la tête et je souris. Heureusement que j'avais penser à piqué une montre d'un des types qui m'avait attaqué et que par chance je l'avais au poignet. J'avais remarqué qu'il portait tous la même. Celui que je devinais être leur « chef » continua de parler pendant deux minutes avant d'hocher la tête.
Deux autres hommes le suivirent. Il restait donc dans la pièce, Maxim, un blond au yeux foncé que je pensais qu'il s'appelait Ben et un brun dont le nom ne m'était pas parvenu. A moins qu'il commence par Di... Dimitri ?
Et moi.
Maxim eu de plus en plus les mains baladeuses et le regard que me lançait les deux autres ne signifiait rien de bon. Putain Cinq mais qu'est-ce que tu fous ?!

PDV Cinq :

Après avoir laisser Celia partir au bras d'un dénommé Maxim. Je me mit à l'abris des regards avant de me teleporter dans une des armoires repérées dans la pièce. J'écoutais la conversation sans lâcher ma partenaire des yeux. Je devinais qu'elle me cherchait mais elle savait mener le change à merveille. Une vrai ennemie du peuple. Je sourit en repensant à Elliot, paix à son âme. Je devrais peut être parler de mon histoire à Celia... cela l'inciterait peut être à se confier à moi ? Et puis cette danse partager avec elle. C'était magique.
Je n'avais pu m'empêcher de lui relever la tête pour- bah je ne sais pas en fait. Juste, j'écoutais mes pulsions, en espérant peut être m'en débarrasser. Enfin pour le moment je devrais vraiment m'en débarrasser et me concentrer.
Le dénommé Maxim se mit à avoir les mains baladeuse et les deux autres ne m'inspiraient pas confiance. Ok.
Je commençais à avoir des envie de meurtre.

C'est toi le chat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant