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PDV Celia :

Cinq : ne te fous pas de moi !

Il me bloqua contre le mur. Je sursauta. Je ne comprenais plus rien, j'étais perdue. De quoi parlait il enfin ? Qu'est-ce que je suis sensée savoir ? De quoi voudrais-je me venger ?

Cinq : ne te. Fous pas. De moi.

Il planta son regard, ce fameux regard, ce vert inoubliable. Beau, jeune, rieur et pour l'instant plutôt en colère dans le mien. Je sentais son souffle sur mon visage et j'entendais son cœur battre. A moins que ce soit le mien ? Une chose changea. Ses yeux regardèrent mes lèvres et je vis une chose que je n'avais jamais vu se refléter dedans... du désir ?
Il s'approcha encore plus de moi et plaqua sa bouche contre la mienne. Je ferma les yeux.

C'était... indescriptible... doux, sucré, peut être avec une touche d'épice et évidemment de café.
Il enleva vite ses lèvres des miennes et se replongea dans mes yeux. Puis adieu le doux et le sucré car il me réembrassa mais avec quelque chose de plus sauvage et... sensuel ?
La main qui était au dessus de mon épaule se plaça sur ma joue, soutenant ma nuque vers lui et celle qui retenait mon poignet se plaça sur ma hanche, me rapprochant encore un peu plus de son corps.
Je plaça une main sur son épaule, le retenant comme si j'avais peur qu'il parte et plaça l'autre a la naissance de ses cheveux.
Nous dûmes nous séparer a cause du manques d'air et je ne voulais pas rouvrir les yeux. J'avais trop peur que ce soit un rêve et de me rendre compte que j'avais tout inventé.
Il plongea sa tête dans mon cou et comme si je fonctionnais par automatisme, défaisais les boutons de sa chemise. Quand j'arriva au dernier, il m'aida à lui ôter avant de replonger dans ma gorge et de commencer à faire pareille chez moi.
Je me retrouva bien vite couchée sur le dos, sur mon lit si j'avais bien suivis et nous étions tous les deux en sous vêtements. J'appréciais tout. Chaque pression, chaque baiser, chaque caresse. Je m'imbibais de son odeur tandis qu'il goûtait ma peau, embrassant chaque centimètre de ma cicatrice. Il m'embrassa de nouveau et je pense qu'après je perdis le fil.
Me laissant juste succomber à la tentation qui me rongeait depuis bien trop longtemps.

Je du retrouver mes pensées quand j'étais allongée sur son torse, ses bras m'encerclant et une de ses mains me massant les cheveux.
On entendait nos respirations haletantes et je sentais son torse se soulever et s'abaisser au même rythme.
Je m'autorisa à fermer les yeux, toujours sur mon petit nuage, à l'abris dans ses bras, encerclé par ce parfum dont je ne pourrais jamais me lasser. Laissant mon corps marqué se reposé après tant d'émotion.
La dernière chose dont je me souviens c'est d'avoir sentit un baiser sur mon front suivis d'un « je suis désolé », puis de m'être endormie un sourire sur les lèvres.

Quand je repris conscience le lendemain matin, j'étais toujours enveloppé par l'odeur et par des draps. Néanmoins quelque chose manquait. Il n'y avait plus qu'une seule respiration. La mienne. J'ouvris les yeux pour remarqué que j'étais seule dans le lit. Et dans la chambre. Je fronça les sourcils puis me retourna pour me coucher sur le dos. Calme toi il ne devait pas être bien loin. La lumière filtrait à travers les rideaux, signe que je devais dormi longtemps. D'ailleurs mon corps était tout endolori. Je m'étira et passa ma main dans mes cheveux en repensant au événement de la vielle. Waw. Si on m'avait dit un jour que- nan je ne vais pas finir cette pensée. Je sourit en me mordant la lèvre et m'assis sur le lit.

Celia : Cinq ?

Pas de réponse... à part le silence. Il était peut être sous la douche ? Je me leva pour aller voir mais non. Personne. Il devait être sortit, certainement chercher du café. J'haussa les épaules en m'efforçant de ne pas penser au pire ou juste au fait qu'il s'en foutait et qu'il était déjà repartit au travail. Je secoua la tête.
J'avais besoin d'une bonne douche froide.

J'enclencha le jet d'eau et partit cherche de quoi m'habiller avant de revenir me glisser sous l'eau à bonne température.
Devoir me laver et enlever les traces de cette nuit n'était de l'idée des plus plaisantes mais bon, il y en a quand même qui persisteraient. En passant d'un sujet à l'autre j'en vint à regretter que mes cicatrices ne puissent pas partir à l'eau. Même si la manière dont Cinq les mettait en valeur était très agréable. Je soupira en faisant mousser mes cheveux et me laissant embarqué par les souvenirs de cette nuit. Puis un détail me revint en mémoire.
« Je suis désolé »
Pourquoi s'était il excusez ? Qu'avait il fait de mal ? Bon d'accord son petit numéro de la vielle m'avait fait peur sur le coup et m'avait laisser de marbre mais je l'avais bien vite oublié. Je secoua la tête. Il devait certainement s'être excusez pour ça. Et rien que le fait qui s'excuse me rendait heureuse. On avait déjà fait des progrès.

Je sortie de la douche et m'enveloppa dans une serviette puis comme à mon habitude, épongea mes cheveux et reforma mes boucles.
Je m'habilla d'un jeans noir et d'un pull en laine kaki, puis sortie de la salle de bain.
Toujours pas de trace de Cinq. Je soupira.

Celia : ou es tu passé ?

Je ne serais quand même pas en train de rêver ? Non je n'aurais pas pu imaginer tout ça. Arrête de délirer s'il te plaît. Je m'affaira à ramasser nos vêtement de la vielle quand un détail m'attira sur la table de nuit du garçon.
Il y avait un papier plier en 4. Je déposa les vêtements sur son lit puis en fit le tour.
J'hésita en me mordant la lèvre. Le lire n'était pas très honnête. Toute fois, me laisser sans nouvelles après la nuit qu'on avait passé ne l'était pas trop non plus. Même si ma bonne conscience n'aimerait pas trop que je fasse ce choix.

Celia : qu'ils aillent au Diable.

Je me pencha et attrapa le papier avant de le déplier mais-

C'est toi le chat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant