Nous arrivâmes bien vite dans la maison où Sissy vivait actuellement. Elle nous accueillis à bras ouverts. Enfin surtout Vanya et un peu moins Lila. Et moi elle ne me connaissait pas.
Je ne regardais pas Cinq, ne voulant même pas lire dans ses pensées. Rien que l'idée de croiser son regard me faisait frissonner. Sissy et Vanya se retrouvaient et Harlan s'occupait avec Luther, Allison et Klaus. Ma sœur s'était mise à l'écart, ne voulant brusquer ni le petit ni sa mère et Diego l'avait accompagné. Cinq était je ne sais où et peu m'importe. Je souris en passant devant la chambre du garçon et continua ma route.Harlan : Celia ?
Je sursauta et me retourna, je ne pensais pas lui avoir dit mon prénom. Il se leva et s'approcha de moi.
Harlan : tu étais dans ma tête.
Je fronça les sourcils et me força à sourire, depuis quand parlait il aussi bien ? Sissy passa dans le couloir à ce moment là.
Harlan : tu m'as dit que vous alliez venir me sauver.
Sa mère s'arrêta et nous rejoint. Elle me dévisagea avec des yeux étonnés et je lui renvoya son regard. Elle sourit et caressa les cheveux de son enfant.
Celia : oui c'est vrai...
Sissy : oui mon coeur ! C'est fantastique.Elle le prit dans ses bras et me souris. Je lui rendis son sourire avant de sortir de la maison.
Je m'assis à côté de Lila sur le perron et m'appuya contre elle. Elle passa son bras autour de mes épaules et posa sa main sur mes cheveux.Lila : je suis contente que tu sois venue.
Celia : je pense qu'il y en a un qui ne l'est pas autant...
Lila : arrête de te soucier de lui ! Après tout ce qu'il ta fait franchement !
Celia : tu peux parler toi !
Lila : ce n'est pas comparable
Celia : tu as kidnappé Diego.
Lila : et Cinq ta bien séquestrer !
Celia : Et Diego ta pardonné.Elle hocha la tête et je soupira. Je m'autorisa à fermer les yeux en effaçant mes horribles visions qui de toute façon ne risquaient plus d'arriver.
Diego : Lila ? J'ai besoin de toi.
Ma sœur se leva et me laissa seule en me souriant. Je me massa les tempes avant de passer mes mains sur mon visage puis de me lever pour aller marcher. Évacuer la colère que je n'avais fait que refouler jusque là. Je pense qu'une larme roula sur mon visage mais je l'effaça avant de faire demi tour.
Celia : bordel Cinq arrête de faire peur aux gens en apparaissant comme ça. Ça évitera quelque crises cardiaques.
Cinq : c'est tout ce que je t'inspire ? De la peur ?Le garçon qui était apparu juste devant moi quelque seconde plutôt se rapprocha jusqu'à ne laisser qu'une cinquantaine de centimètres entre nous. Je pouvais sentir son souffle sur mon visage et je voyais enfin de nouveau le vert de ses yeux.
Celia : tu devrais plutôt m'inspirer de la colère.
Cinq : et c'est le cas ?Je serra la mâchoire et détourna mon regard en soupirant. Je ne voulais pas lui parler, je me contenta donc de le contourner sans lui répondre mais il me retint par le poignet.
Il ne parla pas non, juste il me retint.
Je reconnu immédiatement l'électricité de notre bulle si spéciale et je ne pu retenir un frisson. Je suis qu'il s'était rapproché de moi quand je sentis son souffle dans ma nuque.
Trop fier pour s'excuser. Une boule bloqua ma gorge et une larme roula sur ma joue.Cinq : tu pleures ?
Je passa outre la sensation de déjà vu, et essaya de contrôler mes émotions.
Celia : laisse moi Cinq...
Il lâcha mon poignet et je le pris automatiquement et me mis à le masser, comme par réflexe. Je voulu partir mais il se téléporta juste devant moi et me bloqua la route. Aussitôt il se jeta sur moi et posa sa main sur ma joue, effaçant toutes traces d'eau. Comme si rien ne c'était passer.
Il planta son regard dans le miens et je dû déglutir difficilement. Je languissais de ses lèvres, de leur goût si spécial, de son parfum.
Mais je ne voulais plus être déçue. Et j'avais déjà été blessé.
Son pouce après avoir nettoyé ma joue, frôla la commissure de mes lèvres. On ne savait que trop bien comment cela allait se finir.Celia : laisse moi.
Cinq : Celia...
Celia : je t'ai dis de me laisser tranquille.La froideur de ma voix me surpris moi même. Il me lâcha puis recula et je partis en m'efforçant de ne pas réfléchir. Au fait que je venais de le laisser en plan et à ne pas revenir en arrière. Je rentra dans la maison et ne trouva que Vanya assise dans le canapé.
Celia : tu es seule ?
Vanya : Sissy est partie faire des courses avec Harlan.Je m'assis à côté d'elle et rien que ressentir sa bonne humeur améliora la mienne. Elle allait m'être bien utile dans les prochains jours.
Je réussi à apaiser mes pensées, me laissant divaguer dans celle qu'est je trouvais a proximité. Soudain, une vision surgit et je me leva d'un bond en attrapant la jeune femme à côté de moi.Celia : Vanya attention !
Je la tira vers moi et nous fit reculer quand le plafond s'effondra sur le canapé. Nous sortîmes de la maison au courant bien vite rejoint par le reste de la famille.
Klaus : c'était quoi ça ?
Celia : baissez vous !Une rafale de balle se dirigea sur nous et Vanya réussi à les repousser de justesse. Une sorte de champs de protection se forma autour de nous et tout le monde cherchait d'où venais l'attaque. J'essayais de voir grâce à mes visions mais avec l'agitation général je n'avais pas d'image concrète.
Luther : ils sont où ?!
Allison ; je ne sais pas !
Celia : sur la gauche !Tout le monde se tourna vers la direction indique prêt à engager le combat. Des hommes aussi armés et beaucoup plus nombreux que nous étaient positionnés à l'orée du bois où j'étais tout à l'heure. Des nouveaux tires se firent entendre et nous nous mîmes a couvert.
Diego : on fait quoi maintenant ?
Lila : soit on reste là et on meurt, soit on se bats et on meurt peut être.
Vanya : je ne vais pas pouvoir tous les repousser.
Celia : moi non plus.
Cinq : c'est génial, on a pas-
C, V, A, L, D, Li : la ferme !
Allison : je peux lancer une rumeur, ça nous fera gagner du temps.
Diego : tant qu'ils seront armés, on ne pourra pas attaqué de front.
C et V : je m'en charge.Vanya et moi nous levâmes en même temps et avec je ne sais quelle force, on fit exploser toutes les armes présentes, tuant deux soldats au passage.
Un combat s'engagea et avec une rumeur par ci et un fantôme par la, l'égalité arriva vite.
J'acheva un des types que j'affrontais avec l'aide de Diego qui lança un couteau en plein dans sa tête. Plutôt pratique. Je me retourna et alla aider Luther qui en avait trois sur lui.
Et une bataille plus tard, ils étaient tous morts.Je sillonna le terrain du regard quand un détail attira mon attention. Un homme qui par je ne sais quel miracle avait survécu se jeta sur moi et avant que je n'eu le temps de réagir, quelqu'un s'interposa. Je reconnu malheureusement cette personne, qui tomba en perdant du sang. Beaucoup de sang.
Je pense que le sel me monta aux yeux tant l'image me perturba. Cela ne pouvait pas être réel. Je lâcha un non et, mes genoux ne tenant plus, m'agenouilla près de lui, posant une main sur sa blessure et passant l'autre dans ses cheveux. Une boule se forma dans ma gorge et un torrent de larmes dévala mes joues.Celia : non, non, non...
Cinq : Celia...
Celia : tu n'as pas le droit, tu ne peux pas me laisser comme ça.Il planta ses yeux dans les miens tandis que je caressais son visage pendant que les autres se regroupaient autour de nous.
Lila : heu les gars...
Diego : y'en a d'autre qui arrive.
Cinq : vous devez y aller.
Luther : comment ?Il concentra toutes ses forces et forma un portail près de nous. Ma voix se brisa. Ne pouvant plus quitter son joli regard vert, je me pencha pour l'embrasser. Nos larmes se mélangeait, donnant un goût amer à ce baiser.
Il me repoussa légèrement.Cinq : vas y.
Celia : pas sans toi...Il leva les yeux derrière moi et hocha la tête. Des bras que je devinais être ceux de Klaus m'attrapèrent et me tirèrent vers l'arrière.
Je pense qu'un cri de négation traversa mes lèvres mais j'étais trop sonnée pour me rendre compte de la situation. Je croisa une dernière fois le regard de Cinq avant de voir ses paupières se fermer et que l'on disparaissent dans le présent.
Alors oui, l'éternité pouvait avoir une fin.
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C'est toi le chat
FanfictionQuand j'ouvris les yeux dans cette pièce blanche et beaucoup trop lumineuse, je n'étais pas à deux doigts de savoir ce qui allait se passer, ni ce qui s'était passé. « C'est toi le chat » et ses yeux perçant sont les seuls souvenirs qui me sont en...