La famille

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Je poussa doucement la porte de la grande demeure, toujours surprise par le geste de Cinq. Le couloir était désert et il n'y avait aucun bruit.

Celia : il y a quelqu'un ?

J'entendis des bruits de pas derrière moi et une voix que je ne connaissais que trop bien m'appela.

??? : Celia ?

Je me retourna pour faire face à l'invité.

Celia : Lila !

Nous nous prîmes dans les bras.

Lila : qu'est-ce que tu fais ici ?
Celia : je te retourne la question !
Lila : j'ai reçu la lettre de Diego... maintenant je pense avoir compris comment il a eu l'adresse.
Mais comment tu-t-es retrouve ici ?
Celia ; c'est une longue histoire.
Diego : et malheureusement elle est loin d'être finie.

Le garçon qui avait pénétrer la pièce tout en prononçant ces mots posait une main sur mon épaule avant de saluer ma sœur.

Lila : salut Diego
Diego : ravis de te revoir, qu'est-ce que tu fais ici ?
Lila : j'ai reçu ta lettre, comment tu connais ma sœur ?
Celia : il se peut que je l'ai aider à s'échapper de la commission...
Lila : c'était toi ?
Celia : oui...
Lila : hum. et donc vous allez me la raconter cette histoire ?

Nous nous installâmes dans le salon et je commença mon récit, Batman rajoutant parfois quelque commentaire.

Lila : tu veux dire que c'est Cinq qui t'a agresser ? Et toi tu tombe dans ses bras comme ça ?
Celia : je ne suis pas tomber dans ses bras, et je ne le savais pas. et de tout façon il me déteste maintenant alors.
Diego : mais ce n'est pas le seul problème

Elle nous interrogea du regard.

Celia : j'ai retrouver ma famille...
Lila : ha...
Celia : enfin, je ne les ai croisé qu'une fois mais je sais qui c'est. Et ils savent qui je suis.
Lila : et... tu veux les rejoindre ?
Celia : je ne sais pas... dans ma tête ce sont les méchants mais-
Cinq : et c'est le cas.

Le garçon apparut dans la pièce et prit place à côté de son frère, face à moi. Il ne m'adressa même pas un regard et fit comme si rien ne c'était passer.

Celia : tu ne les connais pas plus que moi.
Cinq : mais je te connais plus que tu ne le crois, et tu es incapable de prendre une décision sans te mettre en danger.
Celia : c'est ma famille Cinq.
Cinq : c'est nous ta famille.

Il planta ses yeux dans les miens. Quoi ? Tout d'un coup monsieur m'acceptait ?

Lila : il n'a pas tord.
Celia : quoi ?
Lila : c'est nous ta vrai famille.
Celia : je ne dis pas le contraire mais j'ai besoin de savoir. Qui je suis, d'où je viens. Je ne connais rien de moi ou de ma vie à part ce que vous m'avez montrer !
Lila : je suis consciente que cela doit être frustrant mais-
Celia : tu ne peux pas savoir. Et j'irais à ce rendez-vous avec votre bénédiction ou non.

Je me leva et quitta le salon sur les nerfs. Toute cette situation était irréaliste. Je monta au grenier et m'appuya contre le rebord de la fenêtre, essayant de calmer mes idées. Je me pinça l'arrête du nez. Ils n'en savaient rien. Ils ne savaient pas ce que ça faisait d'avoir oublié qu'on avait vécu et aimer d'autre personne.
Des personnes qui ont souffert quand elles m'ont perdue. Des personnes qui m'ont aimer.

Lila : excuse moi

Je rouvris les yeux et releva la tête pour la regarder.

Celia : ce n'est pas grave, tu n'y es pour rien. Mais je ne sais pas, j'ai l'impression que plus j'apprends qui je suis, moins je suis moi même.
Lila : et puis j'imagine qu'avec Cinq à proximité cela ne doit pas être facile

C'est toi le chat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant