C'est toi le chat

A qui la place ?

Quand je me réveilla à la lumière du soleil dans la pièce, car ce con avait ouvert les rideaux, j'étais seule dans le lit. J'étais seule tout court.
Je me retourna pour regarder le plafond. La drôle d'expérience de la nuit dernière avait été... instructive. Car oui, la nuit c'était transformé en deux. Ne jugez pas. Je me leva et m'habilla avant de descendre dans la cuisine où était Allison, Lila, Diego et Cinq. Ce dernier était appuyé contre la table. Par pur plaisir de vengeance, je pris sa tasse de café avant de m'assoir sur la chaise à côté de lui, les pieds sur la table, le regard pétillant et avec un sourire fier au livre. Il souffla et je bus une gorgée en le regardant dans les yeux. Vanya entra au même moment dans la cuisine suivit de Luther et Klaus et la jeune femme s'assit en face de moi.

Vanya : déjà la Celia ? Tu arrives plus tard d'habitude.
Cinq : pour arriver il faudrait déjà qu'elle soit partie.

Je faillis recracher mon café et je dû me concentrer pour l'avaler sans m'étouffer.
Ho tu veux jouer à ça, bien jouons.
Je remis mes jambes sur la table et posa ma tasse.

Vanya : qu'est-ce que tu veux dire ?
Celia : que vu qu'il était tard, Cinq est partit à ma place, il n'a pas besoin de marcher lui.

Prend ça.

Allison : c'est... gentil de sa part.
Diego : c'est surtout bizarre.

Ma sœur, qui était à moitié appuyer contre le dernier à avoir pris la parole, me lança un regard mi interrogateur mi je-sais-tout.

Cinq : d'ailleurs la prochaine fois tu me rappelleras de te reprendre des vêtements, j'aimerais bien récupéré les miens.

Quel con. Il avait réussi à contrer mon excuse.
Vanya regarda le pull que je portais avant de se rendre compte que oui, c'était bien celui de son frère. Je voulu reprendre ma boisson mais ne toucha que de l'air. Un coup d'œil au jeune homme me confirma qu'il me l'avait bien volé, avec son sourire fier au lèvre. Je soupira en me retenant de lever les yeux au ciel et me contenta de croiser mes bras sur la table.

Celia : et du coup on fait quoi maintenant ?
Cinq ; nous on attend la bataille. Toi tu fais ce que tu veux tant que tu ne nous dérange pas.
Luther : je comprend pas, tu ne te bas plus ?

Je posa mon regard Cinq qui fit mine de rien, continuant de boire mon café. Enfin le sien que je m'étais approprié. Puis je regarda à nouveau numéro 1.

Celia : j'ai changer d'avis.
Cinq : on s'en sortira de tout façon.

Tu n'étais pas obligé de la sortir celle là.
Je baissa les yeux en me mordant les joues.
Je sentis son regard se poser sur moi puis il quitta la pièce. Vanya m'offrit un regard désolé puis les conversations reprirent de bon train. J'étais toujours étonnée de la facilité avec laquelle ils arrivaient à vivre alors que d'ici ce soir, ils allaient devoir se battre contre 9 russes en colère, qui voulait récupéré la belle princesse échappée. Soyons claire, j'étais tout sauf une belle princesse.
Allison nous parla de sa fille qui devrait venir d'ici une semaine, Luther buvant ses paroles.
Diego et Lila parlaient tous les deux, les yeux brillants et le sourire aux lèvres. Klaus... c'était Klaus et Vanya parlait de violon et du chat de madame Kovalsky, un truc comme ça.
Ils avaient tous une vie, une famille, des objectifs, et par ma faute ils pouvaient tout perdre. Je sais que pour eux le combat était gagné d'avance mais il pourrait il y avoir des blessés. Or aucuns n'avaient hésité une seconde avant de vouloir m'aider.
Moi je n'avais pas de vie, pas de famille, pas de passer, pas d'enfants et pas d'objectif. Je n'avais rien à perdre. Sauf que  c'était moi qu'on devait protéger. Ce n'était pas juste. 
Je me leva et quitta la pièce à mon tour, essayant de chasser toutes les images de ma tête. Je me dirigea vers la chambre où était mes affaires mais Cinq y était déjà. Je voulu faire demi tour mais il m'arrêta.