Entre filles

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Cinq : je t'aime

Les mots prirent du temps à atteindre mon cerveau et à prendre forme.
Je ne savais plus où donné de la tête. Tout ce mélangeait, tout se brouillait.
J'étais totalement perdue.
Oui, bien sûr que j'aimais Cinq. Mais je n'oubliais pas que c'était le seul homme de ma « tranche d'âge »que je connaissais et que c'était sa faute. Enfin, il a tue beaucoup de monde et il la fait parce que la directrice que j'ai appeler maman pendant plus d'un an le lui avait demander. Et il avait réussi à exprimer ses sentiments, ce qui pour le personnage est plutôt pas mal.
Alors oui, oui je l'aimais. Je sentais cette connexion. Mais d'une certaine façon je ne le connaissais pas. Je ne me connaissais pas, et que connaissais pas le monde extérieur.

Celia : je ne sais pas Cinq...

PDV Cinq :

Bon, ça faisait mal. J'essayais de montrer ce que je ressens, et je me prend un « je ne sais pas ». Mais le pire dans l'histoire, c'est que je continue à espérer. J'hocha la tête et me mordit les lèvres.

Cinq : je te laisse la chambre

Je me tourna vers la porte

Celia : Cinq attend

J'inspira et m'arrêta, sans me retourner pour autant. Je la sentis de rapprocher de mon dos.

Celia : je.. je vais aller dormir avec Vanya.

Aïe... Celle là je ne m'y attendais pas.
Elle attendit que je me décale et elle sortit. Je voulais la retenir, l'embrasser, faire en sorte qu'elle arrête de réfléchir. Mais calme et maîtrise, je ne sais comment elle arrivait à m'influencer comme ça mais elle y arrivait.
Je referma doucement la porte et ôta mon uniforme, avant de me coucher sur mon lit et de fixer le plafond. Les draps portaient encore son odeur et j'enfui ma tête dans le coussin qu'elle avait utiliser. Un sourire apparut sur mes lèvres avant que je m'endorme en pensant à mon futur, avec ou sans Celia.

PDV Celia:

Celia : je... je vais aller dormir avec Vanya.

Je serra la mâchoire. Cela ne me plaisait pas mais c'est ce qui me paressait être la meilleure option. Pour tous les deux. Je sortis de la chambre sans lui adresser un regard et gagna celle de sa sœur. Je toqua doucement et attendit un « entrer » avant d'ouvrir doucement la porte. Je ne savais pas quoi dire et elle m'offrit un sourire désolé.

Vanya : j'aurais préféré que mon offre n'est pas servir... tu veux un pyjama ?
Celia : je veux bien merci.

Elle me donna un teeshirt trop grand et se tourna le temps que je me change. Je plia mes vêtements, songeant qu'ils finiraient sûrement à la poubelle, et me promis de plus jamais mettre de pull en laine vert kaki avec un jeans noir. Vu qu'a chaque fois je finissais blessée avec Cinq dans les parages.
Je me coucha à côté d'elle et me tourna sur le côté. Vanya était une belle femme, et elle ne me laisserait pas indifférente, mais mon cœur appartenait a quelqu'un d'autre...
Quand on avait discuter toute les deux, elle m'avait raconté sa vie à la ferme et son idylle avec Sissy.

Vanya ; je suis là si tu veux parler, je sais ce que ça fait. De ne plus savoir qui l'on est. D'avoir l'impression d'être juste utilisée. De ne pas comprendre ce qui nous arrive, de ne pas arrivé à se maîtriser.
Celia : et d'aimer une personne...
Vanya : dangereuse ? Asocial ? Froide ? Distante ? Un psychopathe assassin qui voyage dans le temps de 58 ans mais qui a le corps d'un gosse ?
Celia : oui... c'est ça.

On rigola silencieusement.

Vanya : je pense que la personne dangereuse a aimer serait moi. Mais vu qu'on a la même personne en tête et bien, même si je ne lui porterais jamais le même amour que toi oui, je sais ce que ça fait.

Je médita ses paroles. Il est vrai que je ne devais pas être des plus saine à aimer non plus, mais ce qui me faisait peur c'est qu'on était tous les deux des personnes assez... pas besoin de vous faire un dessin. Et que cela pourrait facilement exploser.

Vanya : mais je connais Cinq. Et je ne l'ai jamais vu comme ça. Inquiet, à s'adapter autant à une personne. Il à toujours tout diriger avec une intelligence hors norme et savait rebondir mais il n'a jamais perdu le contrôle de la situation comme aujourd'hui,
Et il a aussi toujours vécu comme il l'entend, il a tout fait pour nous sauver mais il ne s'est jamais changer... enfin, il ne change pas quand il avec toi mais... il est différent, il est je pense plus lui même. La personne qu'il refuse de montrer.

Waw. Elle avait si bien décris la situation.

Celia : merci Vanya
Vanya : y'a pas quoi, sœurette.

Je souris et nous finîmes par nous endormir, l'image du garçon désemparé traînant dans mon esprit.

Je me réveilla le lendemain matin avec une odeur de café me chatouillant les narines.
Je me dressa sur mes coudes pour voir Vanya, deux tasses à la main et avec un plateau déjeuné.

Vanya : Je me suis dis que tu préférais manger en paix.

Elle me tendit ce qu'elle avait préparé et je m'assis sur le lit en la remerciant. Je croqua dans un croissant.

Celia : ils sont tous là ?
Vanya : Diego te connaît déjà et Alisson a déjà entendu parler de toi. Il reste Luther et Klaus.
Celia : et Cinq ?
Vanya : il est... à son image.
Celia : avant ou après qu'on se rencontre ?
Vanya : avant.

J'hocha la tête en buvant une gorgée de café.
Puis je fronça les sourcils.

Vanya : papa détestait le café
Celia : de ce que j'ai compris il détestait aussi les enfants et cela ne l'a pas empêcher d'en avoir 7.
Vanya : Je pense que Klaus va t'apprécier.

Après avoir manger, j'enfilais des vêtements qu'elle m'avait passer tout en réfléchissant à comment réagir. J'allais débarqué dans une famille névrosée de 7 frère et sœur dont j'avais réussi en une semaine à métamorphoser l'un d'eux qui devait actuellement m'en vouloir. J'avais Vanya et selon elle Diego aussi prendrait ma défense si nécessaire.
Elle toqua à la porte.

Vanya : prête ?

C'est toi le chat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant